Séroprévalence du virus de Schmallenberg en Allemagne, en 2013 - La Semaine Vétérinaire n° 1622 du 20/03/2015
La Semaine Vétérinaire n° 1622 du 20/03/2015

Formation

PRODUCTIONS ANIMALES/PETITS RUMINANTS

Auteur(s) : Carina Helmer*, Karim Adjou**

Fonctions :
*clinique des porcs et petits
ruminants, université de médecine
vétérinaire de Hanovre (Allemagne).
Article tiré d’une communication
présentée lors de la 2nd conférence
européenne de l’ECSRHM à
Londres, les 23 et 25 octobre 2014.

Une étude épidémiologique sur la diffusion du virus de Schmallenberg (SBV) a été effectuée sur 130 élevages de petits ruminants sur tout le territoire allemand en 2013. Des prélèvements de sang ont été obtenus sur 30 animaux par troupeau et associés à un questionnaire type sur la maladie de Schmallenberg et le mode d’élevage. L’objectif était de collecter un maximum d’informations et de données. Ce virus, transmis par des vecteurs (Culicoïdes spp.), est apparu en 2011 en Allemagne avant de se répandre en Europe. Il atteint les ruminants, surtout domestiques mais aussi sauvages, et provoque des malformations néonatales. Chez certaines espèces, il entraîne une affection clinique associant hyperthermie, diarrhée et baisse de production chez les adultes (bovins).

LE CONFINEMENT ASSURE UNE PROTECTION

La médiane de la séroprévalence dans les troupeaux était de 30 % (IQR : interquartiles 40,325 %) pour les chèvres (n = 27) et de 57 % (IQR : 43,3 %) pour les ovins (n = 107). En 2013, la séroprévalence était plus faible au Nord-Est de l’Allemagne (voir figure). Dans cette zone où s’observent les plus bas niveaux de protection contre le SBV, les animaux ont plus de risques de contracter le virus que dans le reste du pays en cas de nouvelle épizootie. Une surveillance accrue y est donc maintenue.

Les données ont également montré que le confinement des animaux dans les bâtiments d’élevage pendant les périodes à risque et la gestation réduit la probabilité de contamination par le SBV. En effet, les troupeaux de petits ruminants élevés en permanence en bergerie ou rentrés dans des locaux le soir présentent une séroprévalence plus faible que ceux en élevages extensifs (30 % versus 57 %). Cette approche constitue une option pour limiter les pertes surtout qu’aucun vaccin n’est encore autorisé en Allemagne. Il convient cependant de noter que la majorité des élevages caprins étudiés sont des troupeaux se trouvant dans des locaux, donc protégés par rapport aux ovins pour lesquels l’élevage extensif est majoritaire.

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