Regard sur les choix de parcours des étudiants vétérinaires français - La Semaine Vétérinaire n° 1597 du 19/09/2014
La Semaine Vétérinaire n° 1597 du 19/09/2014

Dossier

Auteur(s) : SYLVAIN DERNAT

Pourquoi devenir vétérinaire et vouloir soigner des animaux domestiques, des équidés ou des bêtes de production ? Lourdes de sens, ces questions portent des enjeux forts compte tenu de la difficulté que rencontrent certaines régions rurales à maintenir un maillage sanitaire satisfaisant. Quelles sont les motivations, les influences ? Vocation de l’enfance, futur mode de vie, territoire d’installation… : une approche complexe des choix et décisions des étudiants via leurs représentations.

Les informations présentées ici sont issues d’un travail de doctorat en sciences de l’éducation de trois ans réalisé auprès d’étudiants vétérinaires, de la classe préparatoire à leur entrée dans la vie professionnelle. Menée principalement auprès d’élè­ves lyonnais, cette étude1 n’a pas un caractère exhaustif, mais apporte un nouveau regard sur le processus qui fonde le choix de la profession vétérinaire chez les futurs praticiens.

ÊTRE VÉTÉRINAIRE, UNE VOCATION, MAIS APRÈS…

Se pencher sur l’origine du choix d’être vétérinaire chez les étudiants révèle sans surprise que cette profession est une histoire de vocation. La majorité d’entre eux met ainsi en avant une envie qui a émergé dans l’enfance. La possession d’animaux domestiques ou la fréquentation de fermes familiales sont souvent évoquées, ainsi que la pratique de l’équitation. Une partie des étudiants parle également d’une vocation plus tardive. Celle-ci provient en général d’une attirance pour les professions de santé, qui entraîne de nombreuses hésitations entre les médecines humaine et vétérinaire. Le choix de la seconde repose sur la proximité avec les animaux, le refus de soigner des personnes et la longueur des études en médecine humaine.

Néanmoins, la vocation vétérinaire n’est pas l’affaire de tous : une proportion non négligeable d’étudiants (un sur cinq environ) n’en ressent aucune. Pour la moitié d’entre eux, ce choix s’est fait sur le tard, souvent en fin de lycée, par élimination d’autres filières d’excellence qu’ils jugent moins attirantes. L’autre moitié est composée, de manière plus étonnante, d’élèves dont le choix est souvent dicté par de bons résultats scolaires en biologie. Inscrits en classe préparatoire biologie, chimie, physique et sciences de la Terre (BCPST), ceux-ci obtiennent un classement qui leur ouvre beaucoup de portes et optent pour les écoles nationales vétérinaires (ENV) en raison du prestige qui y est associé (ou de l’échec à l’examen d’entrée dans les écoles normales supérieures). Ils ne connaissent la profession que de manière très marginale.

Cet état de fait met en exergue un élément important lié à l’entrée en ENV : la majorité des étudiants de début de cursus n’a qu’une représentation parcellaire, voire caricaturale de la profession à laquelle ils seront formés. Il en résulte une absence de connaissance des différentes filières et des débouchés professionnels qui existent après les ENV. De nombreux étudiants les découvrent en entrant dans les écoles. Il est possible de dresser le même constat pour les conditions de travail et le niveau de rémunération. La vocation ou le choix restreint d’une formation d’excellence réduit ainsi la volonté de mieux s’informer sur la profession vétérinaire avant d’intégrer le cursus. Seuls les étudiants proches de confrères se renseignent un peu sur celle-ci. Néanmoins, ils se centrent uniquement sur le soin aux animaux.

Il semble donc essentiel de renforcer la communication bien en amont des classes préparatoires. Les forums des métiers et autres événements à destination des lycéens sont des dispositifs que la profession devrait investir davantage, sans en laisser la gestion aux seules écoles. Des formes de sensibilisation auprès des étudiants de classes préparatoires ou la participation à des portes ouvertes dans les ENV sont aussi des actions à renforcer. Par ailleurs, la généralisation d’entretiens de recrutement à l’ensemble des concours d’accès peut être une bonne initiative. Cela permettrait d’identifier certains étudiants dont la décision de s’orienter vers les ENV n’est peut-être pas prise avec toute la clarté et l’information nécessaires. Ces candidats pourraient ainsi s’orienter vers des filières plus appropriées à leurs attentes professionnelles, ou vers d’autres non cliniques.

DES FEMMES EN CANINE, DES HOMMES EN RURALE : UNE CONCEPTION LIMITÉE

Après l’entrée dans le cursus vétérinaire, les choix de filière effectués par les étudiants sont souvent décrits de manière assez caricaturale, en rapprochant ceux-ci des évolutions de la composition démographique de la population (féminisation, origine urbaine, etc.). Ainsi, le déclin de la pratique rurale est trop souvent associé à un choix de genre et simpliste : de jeunes femmes urbaines privilégieraient une activité auprès des animaux domestiques, moins physique et permettant une organisation familiale plus aisée.

Seul, ce constat, même s’il explique partiellement la dynamique de la profession, ne rend que trop faiblement compte de la complexité réelle des décisions des étudiants vétérinaires. Le discours de ces derniers vis-à-vis de leur métier évolue ainsi de manière intéressante, en lien avec leurs choix de carrière du moment.

→ Pendant les entretiens, les étudiants de début de cursus font plutôt appel à des termes abstraits et liés à des éléments plus “personnels” à l’individu, tels que « passion », « conseils », « utile ». Ils restent dans une dimension vocationnelle du vétérinaire “héros” qui soigne les animaux et ne connaissent pas réellement leur future profession.

→ À l’inverse, les élèves en fin de cursus se caractérisent par des éléments externes à eux et propres à l’activité. Leur représentation socioprofessionnelle s’inscrit alors de plus en plus concrètement dans la réalité pragmatique de leur activité future. Les discours sont plus souvent liés aux conditions d’exercice (horaires d’activité, difficulté physique, etc.) et à l’environnement de travail (localisation, mobilité, déplacements, etc.).

Pourtant, tout au long du cursus, beaucoup d’étudiants demeurent indécis et ne savent pas réellement vers quelle filière d’activité s’orienter. Derrière le choix d’une pratique mixte (entre 30 et 50 % des effectifs selon les promotions), une absence de décision se retrouve plus souvent qu’un réel engouement. Cette population est ainsi composée d’étudiants qui se disent plus aptes à changer de filière, voire de métier, et qui ne se caractérisent ni par un rejet des conditions de travail liées à l’activité rurale ni par un attrait spécifique pour les autres pratiques. Ce profil plus indécis trouve son corollaire dans une tendance globale : la plupart des nouveaux praticiens ne savent pas quelles compétences déclarer lors des enquêtes annuelles de l’Ordre.

LA QUALITÉ DE VIE, UNE ASPIRATION PARTAGÉE

Cette forte indécision face au choix d’une pratique trouve son origine, dans le discours des étudiants, dans l’importance qu’ils accordent à leur qualité de vie future. Derrière ces termes se dessine une grande hétérogénéité de situations selon leurs parcours de vie et leurs aspirations tant personnelles que professionnelles. Néanmoins, plusieurs critères prépondérants peuvent être mis en avant. L’isolement total lors de l’exercice de la profession semble être proscrit et la proximité de services favorables à la vie de famille (écoles, maternité, commerces, etc.) fondamentale. La possibilité d’une vie personnelle et familiale épanouie, via de nombreux loisirs de proximité (culturels, sportifs ou “nature”), est également recherchée.

Cet épanouissement passe également par l’aménagement du temps et de l’organisation du travail (réduction du nombre de gardes et d’astreintes le week-end en rurale comme en canine). Les cabinets qui disposent d’un effectif important de vétérinaires (et d’auxiliaires) sont plébiscités. Le statut d’associé n’est plus l’idéal recherché (au moins dans la première moitié de la vie professionnelle) : aux yeux de nombreux étudiants, le salariat diminue les difficultés (ce statut reste par ailleurs le plus fréquent lors de l’entrée dans la profession).

Les étudiants n’ignorent pas que les conditions de travail sont souvent meilleures en canine, dans le confort d’un cabinet, mais ils y opposent un certain ennui dû aux horaires d’ouverture fixes et à une répétitivité, voire à l’intérêt limité de nombreux actes (vaccins, interventions chirurgicales de convenance, par exemple), sauf lors de spécialisation. Soigner les grands animaux offre alors la possibilité de se déplacer, un contact apprécié avec la nature, une vie plus rythmée et moins monotone. Les professionnels de l’élevage, voire de l’équitation, semblent aussi plus à même de combler les besoins intellectuels des étudiants. Néanmoins, selon eux, l’activité canine apporte un salaire proportionnellement plus élevé compte tenu des efforts et des contraintes, un élément non négligé.

A contrario de ce qui est souvent avancé, l’attachement à trouver un équilibre entre les vies personnelle et professionnelle n’est ainsi pas corrélé au sexe ou à l’origine sociale. Tous les étudiants mettent ce critère en avant de manière prépondérante : les jeunes hommes adoptent ces éléments dans leurs choix de carrière au même titre que les jeunes femmes, les ruraux comme les urbains. Il s’agit d’une tendance de fond de la jeunesse contemporaine, et non d’une spécificité sociodémographique. La profession vétérinaire doit donc définitivement la prendre en compte.

UNE VISION INFLUENCÉE PAR LE TERRITOIRE D’EXERCICE

Un autre élément clé pour comprendre les choix des étudiants vétérinaires est la forte dépendance qui semble exister entre leur représentation socioprofessionnelle de leur futur métier et celle, socio-spatiale, du territoire d’activité lié à celui-ci, notamment en rurale. En d’autres termes, chacun choisit aussi son activité par rapport au lieu où elle s’exerce. Ainsi, les étudiants qui se tournent uniquement vers la médecine des animaux domestiques rejettent à la fois la pratique sur ceux de production et le territoire rural. Un désintérêt et des conditions de travail jugées plus difficiles ne sont pas les seuls éléments qui fondent leurs choix. Le refus de vivre dans un territoire que ces étudiants jugent ne pas correspondre à leurs besoins est également en cause. Ils s’opposent ainsi à ceux qui plébiscitent uniquement la pratique sur les grands animaux, dont le choix est fortement lié au mode de vie qu’ils y associent : au contact de la nature, à la campagne, à distance des zones urbaines.

Néanmoins, interroger les étudiants en leur proposant une localisation précise de leur lieu d’activité future atténue cette dichotomie. Plus celui-ci est proche d’un centre urbain, moins les critères précédents distinguent les populations. L’activité rurale n’effraie plus aucun effectif d’étudiants, même ceux qui souhaitent travailler avec les animaux domestiques. À l’inverse, plus l’endroit est éloigné de la ville, plus le clivage est important. La mise en avant d’un lieu d’exercice dans un village isolé suscite un rejet unanime de l’ensemble des étudiants, y compris chez ceux qui veulent exercer en rurale. Les élèves hésitent face à une situation professionnelle dans une ville moyenne en milieu rural, et adoptent des positions moins tranchées sur la possibilité ou non d’y exercer. Les services et les commodités présentes sur le territoire jouent alors un rôle clé dans leur choix.

Ce rejet variable des territoires ruraux explique notamment les chiffres relatifs aux installations de nouveaux praticiens en 2012 : soit la recherche de régions à forte densité d’habitants sur l’ensemble des pratiques, soit l’installation en canine, donc à proximité des villes, dans les aires les moins urbanisées. Les secteurs les plus isolés qui n’offrent pas de zones urbaines suffisantes se retrouvent alors en déficit de vétérinaires. Un autre élément accentue ce constat : la corrélation entre le souhait d’exercer en rurale et les variables géographiques des régions où les étudiants veulent s’installer, qui correspondent majoritairement aux zones d’élevage laitier (Franche-Comté, Alsace, Bretagne). Il est possible de supposer que la valorisation de la médecine rurale par les étudiants serait liée à l’attractivité de certaines pratiques spécifiques à cette activité laitière, mais aussi aux territoires où elle s’exerce. Les élèves connaissent souvent ces régions parce qu’ils en sont originaires ou qu’ils y ont effectué des stages. Les régions de bassins allaitants (Auvergne, Centre, Limousin) seraient alors d’autant moins attirantes pour ceux qui désirent s’installer en rurale, et pourraient devenir surtout des zones d’installation en canine, autour des villes.

LE POIDS DES STAGES ET DE L’ACCOMPAGNEMENT DES PRATICIENS

Même si l’avancée dans le cursus, l’âge et la proximité de l’entrée dans le monde professionnel amènent naturellement les étudiants à se positionner de manière plus pragmatique, tous soulignent unanimement l’importance des stages dans leurs parcours : ils constituent l’élément déterminant qui confirme ou infirme leurs choix. Les cours, les activités cliniques et autres conférences n’ont ainsi qu’un faible impact. Le contact avec les professionnels est fondamental à la fois pour mettre en application les éléments théoriques et pour se positionner comme futur vétérinaire.

Pourtant, les stages posent problème à deux niveaux au regard des choix de carrière. Tout d’abord, les étudiants ont des représentations socioprofessionnelles assez stéréotypées de l’activité vétérinaire. L’analyse de leur parcours révèle que des expériences malheureuses ont tendance à les détourner de certaines pratiques, notamment en rurale ou en équine. Ainsi, même si les stages sont décisifs, ils n’ont pas pour autant toujours un impact positif. Cela provient d’ailleurs souvent de la relation avec le praticien : mauvaise entente, manque de confiance dans l’étudiant, faible nombre d’actes confiés, manque de communication, etc. Même si toutes les relations avec un stagiaire ne peuvent être parfaites, le praticien doit garder en mémoire que la courte période du stage marque beaucoup celui-ci, car c’est l’une des seules de sa scolarité où il se confronte à la réalité. Prendre du temps pour lui expliquer les actes, l’amener à comprendre les besoins des clients, le faire participer à la vie de la clinique, lui faire partager le quotidien de l’ensemble des collaborateurs et, surtout, lui faire découvrir la vie extraprofessionnelle d’un vétérinaire restent des points essentiels avancés par les étudiants.

La variété constitue un autre critère essentiel. Plus de la moitié de l’échantillon d’étudiants ont ainsi effectué l’ensemble de leurs stages à proximité du domicile familial ou de l’école vétérinaire. Ils n’en retirent qu’une représentation partielle de l’exercice professionnel, puisque celui-ci reste souvent dépendant de la région concernée. Même si cela est aussi vrai en canine (les actes réalisés et l’organisation des vies professionnelle et personnelle diffèrent entre une grande clinique parisienne et un petit cabinet d’une commune moyenne), le constat est d’autant plus important sur les pratiques équine et rurale. Les différents systèmes d’élevage, les conditions géographiques, l’organisation des filières de production, les types de professionnels et les modes de vie varient énormément entre les territoires et modifient profondément l’activité des vétérinaires. Cette hétérogénéité des pratiques ne ressort pas dans la représentation sociospatiale des territoires ruraux exprimée dans le discours des étudiants. Pourtant, l’indécision de nombre d’entre eux trouve souvent son origine dans le manque de connaissance de la réalité de l’activité vétérinaire.

Accompagner au mieux les étudiants lors des stages et leur permettre de diversifier au maximum leurs expériences dans diverses régions est donc nécessaire. Le développement des stages “logés” est à encourager, car cela représente souvent une contrainte forte. Le recrutement en stage d’un “local” se fait parfois au détriment de la structure et de l’étudiant qui postule sans succès pour découvrir un nouvel environnement. La mise en place d’un accompagnement global à l’orientation et au suivi de stages au sein des écoles vétérinaires constituerait un service de proximité utile aux élèves et une aide pour le développement de la profession.

1 Sylvain Dernat, Arnaud Siméone. Représentations socio-professionnelles et choix de la spécialisation : le cas de la filière vétérinaire rurale. Revue internationale de pédagogie de l’enseignement supérieur [en ligne], 30/2/2014, mis en ligne le 10/5/2014. URL : http://ripes.revues.org/832

UNE APPROCHE PAR LES REPRÉSENTATIONS SOCIALES DES ÉTUDIANTS

Pour comprendre comment une population en formation initiale, ici les étudiants vétérinaires, se représente sa future profession au cours d’un processus d’apprentissage, nous nous sommes appuyés sur le champ de la psychologie sociale. La construction et l’impact de deux représentations sociales spécifiques sont étudiés :

→ la représentation socioprofessionnelle, qui montre la transformation s’opérant dans un effectif d’apprenants entre les représentations sociales initiales et celles professionnelles que les praticiens ont ensuite dans le monde du travail ;

→ la représentation sociospatiale, qui permet de comprendre comment les individus se construisent une “image” de leur environnement.

Comme toute représentation sociale, celles-ci agissent comme des grilles de lecture du monde qui nous entoure, orientent les comportements et les choix, justifient les décisions prises, et sont un vecteur d’identité et de cohésion au sein du groupe d’appartenance. Elles sont ainsi un élément essentiel pour comprendre ce qui fonde l’orientation des étudiants.

MÉTHODOLOGIE

L’étude évoquée dans cet article repose, en premier lieu, sur une enquête quantitative relative aux choix de carrière des étudiants. Réalisée en juin 2013 sur un échantillon de 1508 élèves issus de trois ENV (Alfort, Lyon et Toulouse) et de classes préparatoires de la région lyonnaise, elle représente 66 % environ des effectifs en formation cette année-là. L’enquête combine des questions à caractère sociodémographique, d’autres sur les choix de carrière, et, enfin, une mise en situation selon un scénario d’installation.

Ce travail est complété par deux méthodes à visée qualitative :

→ d’une part, des entretiens semi-directifs (d’une heure environ) auprès de 72 étudiants de l’école de Lyon (n = 62) et de classes préparatoires (n = 10) de la région lyonnaise sont menés à deux reprises, à une année d’intervalle (2013 et 2014), sur un échantillon apparié (représentatif statistiquement) de l’ensemble du cursus.

L’entretien vise à comprendre le parcours de vie de l’étudiant, son itinéraire scolaire et dans l’enseignement supérieur, les origines de ses choix, sa vision de la profession vétérinaire, notamment au niveau des lieux d’installation et des modes de pratique et, enfin, l’influence du cursus vétérinaire ;

→ d’autre part, des cartes mentales réalisées sur un échantillon apparié de 102 étudiants de l’école de Lyon et des classes préparatoires environnantes (en 2014) visent à comprendre comment ceux-ci se représentent le territoire d’activité d’un vétérinaire rural au travers d’une activité de dessin.

L’ensemble de ces données sont mises en parallèle et complétées par les éléments statistiques anonymisés issus du Conseil national de l’Ordre vétérinaire dans le cadre du projet de recherche VeTerrA.

LE PROJET DE RECHERCHE VETERRA – MASSIF CENTRAL

La recherche sur les choix d’orientation des étudiants fait partie intégrante du programme de recherche “vétérinaires et territoires ruraux attractifs” (VeTerrA) 2013-2015. Financé par le fonds européen Feder, le Fonds national d’aménagement et de développement du territoire (FNADT) et la région Auvergne, et porté par VetAgro Sup, il vise à comprendre ce qui fonde les critères d’installation et de maintien de l’activité vétérinaire dans les territoires ruraux en s’appuyant sur l’exemple du Massif central. Il se compose de quatre axes :

→ la localisation des vétérinaires ;

→ le parcours professionnel de ces derniers et les relations vétérinaires-éleveurs ;

→ les politiques publiques d’installation et de maintien de l’activité vétérinaire ;

→ la formation et les conseils auprès des décideurs, des acteurs du monde vétérinaire et des étudiants.

Il est animé par les chercheurs de l’unité mixte de recherche Métafort de Clermont-Ferrand (chercheurs et ingénieurs en sciences humaines et sociales et en zootechnie) et fait participer des acteurs de l’ensemble de la profession vétérinaire (enseignants-vétérinaires, Conseil supérieur de l’Ordre, Société nationale des groupements techniques vétérinaires, Syndicat national des vétérinaires d’exercice libéral, Organisation mondiale de la santé animale, Fédération des éleveurs et des vétérinaires en convention, groupement de défense sanitaire) et du développement territorial (préfecture de région, région Auvergne, direction régionale de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt d’Auvergne ; délégation à l’aménagement du territoire et à l’attractivité régionale du Massif central, collectif ville-campagne).

http://veterra.vetagro-sup.fr

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