Des vétonautes plutôt sportifs - La Semaine Vétérinaire n° 1586 du 23/05/2014
La Semaine Vétérinaire n° 1586 du 23/05/2014

Entre nous

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Auteur(s) : Hélène Rose

Multiplications des courses, caritatives ou non, à l’exemple du Mud Day dont la récente édition parisienne a regroupé 22 000 participants sur trois jours à Beynes (Yvelines) et a fait l’objet d’une couverture médiatique nationale, large choix d’applications smartphone sophistiquées, de podomètres et cardiofréquencemètres high-tech (y compris connectés), recrudescence des campagnes publicitaires nationales… Les incitations à pratiquer une activité sportive ne manquent pas, et semblent susciter un engouement sociétal. Selon l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), 4 % des personnes qui le font de manière intense présenteraient même un profil d’addiction à leur activité !

43 % des vétonautes pratiquent une activité sportive régulière ou intense. Ils sont même 50 %, si l’on considère ceux qui déclarent que leur activité professionnelle l’est suffisamment. Et ils n’ont pas tort ! Le questionnaire IPAQ (International physical activity questionnaire, traduit en une vingtaine de langues), utilisé par exemple par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) pour ses études portant sur l’activité physique, ainsi que les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) vont dans ce sens : une activité professionnelle peut entraîner une pratique physique intense. Environ 50 à 60 % des Français pratiqueraient une activité sportive régulière, et 10 à 15 % n’auraient quasiment aucune activité physique. Leur situation n’est toutefois pas comparable aux 27 % de confrères ne pratiquant pas d’activité sportive, par manque de temps ou d’envie. En effet, sans faire de sport en tant que tel, effectuer des déplacements quotidiens à pied, à vélo ou porter de faibles charges par exemple (les études font mention de cartons légers, transposables, avec un peu d’imagination, à des animaux de compagnie) s’apparentent à des activités physiques.

Les contraintes de temps, citées par 17 % des vétonautes, font par ailleurs partie des facteurs limitants qui sont régulièrement pointés du doigt, avec les distances et l’accessibilité des structures selon les communes et leur politique, ainsi que les ressources financières. Des facteurs individuels jouent également : l’assiduité décroît avec l’âge, notamment chez les femmes, mais la perception de ses propres limites et le bien-être que l’on ressent ou non à pratiquer une activité sont également déterminants. Il semblerait d’ailleurs que le plaisir associé à l’activité physique pendant l’enfance et l’adolescence soit un bon indicateur du niveau de pratique du futur adulte.

Les bénéfices d’une activité physique régulière sont connus, démontrés par des études épidémiologiques. Elle réduit les risques de cardiopathie coronarienne et d’accident vasculaire cérébral, de diabète de type II, de cancers du côlon et du sein, et de dépression. La dépense énergétique qu’elle entraîne est également utile pour le contrôle du poids. Face à ces enjeux de santé publique, l’OMS a établi des recommandations selon les tranches d’âge. Ainsi, pour les personnes âgées de 18 à 65 ans, elle conseille au moins 150 min d’activité d’endurance d’intensité modérée ou 75 min d’intensité soutenue chaque semaine, par période de 10 minutes minimum (pour des bénéfices supplémentaires, l’activité serait à augmenter à 300 et 150 min respectivement), associés à des exercices de renforcement musculaire deux jours par semaine. En France, ces recommandations sont intégrées à la politique gouvernementale définie par le programme national nutrition santé (PNNS), avec un leitmotiv depuis 2002 : pratiquer l’équivalent d’au moins 30 minutes de marche rapide par jour.

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