Les vétonautes bénéficient d’un crédit bancaire facile

Selon notre sondage en ligne, il n’y a visiblement pas de resserrement de l’accès au crédit bancaire pour la profession vétérinaire. Une forte majorité de vétonautes (69,7 %) déclarent ainsi ne pas rencontrer de problème pour obtenir un prêt auprès de leur banque actuellement. Seuls 18 % ne se sentent pas concernés par cette problématique. Peu nombreux, certains vétérinaires interrogés (6,58 %) n’ont pas osé en faire la demande ou disent avoir essuyé un refus de leur banque pour la première fois (5,3 %). Des réponses mitigées et une tendance difficile à analyser, qui se rapprochent toutefois des statistiques 2013 de la Banque de France, qui pointe une meilleure activité des encours de crédit accordés aux petites, moyennes et très petites entreprises (PME et TPE), en hausse de 2,3 % sur un an. Ces entreprises, issues d’horizons divers, sont celles dont le taux de défaillance est le plus élevé ou qui sont davantage confrontées à des difficultés de trésorerie.

Face à un cas de refus de financement, plusieurs solutions existent, dont la médiation du crédit aux entreprises (MDC). Ce dispositif gouvernemental, créé en 2008, a pour objectif d’aider tout type d’entreprise, quels que soient sa taille et son secteur d’activité, confrontée à des difficultés de financement. Selon le rapport d’activité 2013 de la MDC, rendu public début mars dernier, une hausse des saisines de la médiation de 8 % est observée par rapport à l’année 2012, tous secteurs d’activité confondus. L’an dernier, 4382 entreprises (versus 4 077 en 2012) ont saisi le médiateur et 74 % des dossiers ont été acceptés en médiation. De plus, le taux de médiations réussies est relativement stable, en baisse d’un seul point (soit 57 % au lieu de 58 % en 2012). Il s’agit, pour la plupart des dépôts de dossiers, de PME et de TPE de moins de 50 salariés. Celles qui souffrent le plus sont issues de secteurs fortement dépendants de la consommation des particuliers tels que le commerce de détail, les services aux particuliers, l’hôtellerie-restauration, etc. Les plus petites structures souffrent de la crise économique qui perdure. Quant aux demandes de financement faites à la MDC l’an passé, elles concernaient, pour 56 % des dossiers de médiation, des besoins inférieurs à 50 000 € et, pour la plupart, des lignes de crédit à court terme.