Le réseau Cristal présente ses nombreux “métiers” - La Semaine Vétérinaire n° 1562 du 29/11/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1562 du 29/11/2013

Expertise en santé animale

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SOCIOPRO

Auteur(s) : Frédéric Thual

Le groupe Cristal a réuni salariés et adhérents du réseau à Nantes, le 14 novembre dernier, pour accompagner le développement d’une association atypique à l’organisation multimatricielle.

Avec près de 400 visiteurs inscrits, 17 exposants et 25 ateliers, le groupe Cristal a réussi son pari. « Jusqu’ici, notre convention s’adressait exclusivement aux vétérinaires. Cette fois, nous avons voulu l’élargir aux non-vétérinaires pour permettre à chacun de faire connaissance, de mettre un visage sur des interlocuteurs habituellement joints par téléphone, et de mieux connaître les métiers et l’expertise du réseau », résume René Planel (T 91), président du groupe Cristal. L’exercice n’a rien de superflu, car le fonctionnement du groupe et du réseau, considérés comme les deux faces d’une même pièce, s’est étoffé et complexifié au fil des années. « Avec les dangers du syndrome de la coquille vide », reconnaît le patron de Cristal, dont le réseau est passé de 4 à 20 entreprises vétérinaires en 20 ans, intervenant sur 52 sites d’exercice.

Six missions pour le projet Cristal 2017

Implanté dans les principaux bassins d’élevage français, le réseau sollicite quelque 700 acteurs, dont plus d’un sur deux s’est déplacé à Nantes. Voulu dès le départ comme un partage de valeurs, d’expériences et de techniques, il offre à ses adhérents l’appui de services et de groupes de travail spécialisés par espèce (bovins, volailles, porcs, lapins, équidés, chiens, poissons, etc.) et un ensemble de prestations (formations, outils d’expertise, achats, communication, analyses, essais, distribution, etc.) dont certaines ont fait l’objet de présentations spécifiques lors des journées “métiers” de Nantes. Ce rendez-vous a aussi permis de revenir sur le projet d’entreprise Cristal 2017, lancé l’an dernier pour structurer le groupe et baliser son développement. Le chantier tient en six points : les alternatives aux antibiotiques, l’essor à l’international, l’agro-alimentaire, l’expertise, la formation et l’accueil de nouveaux experts en interne, la communication.

Évoluer pour offrir des solutions globales

« Compte tenu des difficultés de l’élevage en France, nous devons accroître nos compétences et notre expertise. Ce que l’on faisait hier pour le “plaisir” devient aujourd’hui une question de survie », indique René Planel. Même si, avec un chiffre d’affaires de 12,8 millions d’euros, le groupe affiche une croissance de 25 %, l’ambition est aujourd’hui d’aller plus en amont et en aval des filières de la santé animale, mais aussi de l’agro-alimentaire ou de l’industrie pharmaceutique. Notamment en se dotant des outils adaptés pour capter et séduire les grands comptes, multiplier les expertises en France et à l’étranger, et attirer de nouvelles compétences. « Nous devons nous dimensionner pour répondre à la concentration des élevages et aux fusions des groupes d’agro-alimentaire et offrir des solutions globales », souligne René Planel, qui a recruté l’an dernier Sophie Testaud de Marchain, directrice générale adjointe du groupe, notamment chargée de la conduite de Cristal 2017.

Proposer des alternatives aux antibiotiques

L’un des chantiers vise à proposer aux éleveurs des solutions alternatives à l’usage des antibiotiques (aromathérapie, homéopathie). « Pour cela, nous avons mis au point des aromatogrammes qui fonctionnent sur le modèle des antibiogrammes », précise Catherine Zadjian, l’une des chefs de projet Alterbiotique. Ces aromatogrammes sont calibrés avec une gélose nutritive qui permet de tester les réactions d’une douzaine d’huiles essentielles sur des bactéries. « Aujourd’hui, l’utilisation de ces huiles baigne dans un flou artistique, il s’agit donc de proposer des outils d’aide à la prescription », indique-t-elle, laissant malgré tout perplexe l’un des vétérinaires, adhérent de longue date au réseau. Selon Aurélien Delfaud, praticien dans le Morbihan, pour être vraiment fiable, les tests in vitro ne suffisent pas. « Il faudrait poursuivre les expérimentations in vivo et obtenir une validation scientifique. Car pour l’heure, qui va accepter de prendre le risque de traiter un élevage à 300 000 € sans véritable certitude ? », se demande-t-il. De fait, selon Christophe Pacot, vétérinaire en production porcine et animateur d’un atelier sur l’antibiorésistance, 20 % des éleveurs sont sensibilisés, s’interrogent et font attention à l’utilisation des antibiotiques, dont les effets peuvent persister plusieurs semaines dans les lisiers.

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