Gaspillage alimentaire : les acteurs qui agissent - La Semaine Vétérinaire n° 1556 du 18/10/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1556 du 18/10/2013

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SANTÉ PUBLIQUE

Auteur(s) : Clarisse Burger

Comment limiter le gâchis alimentaire ? L’Association nationale de développement des épiceries solidaires (Andes) et du Centre d’information des viandes (CIV) ont leurs idées.

La première journée nationale de lutte contre le gaspillage alimentaire a eu lieu le 16 octobre dernier. Elle a été initiée par le ministère de l’Agriculture et de l’Agroalimentaire dans le cadre du plan “anti-gaspi”, lancé en juin. L’objectif est de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici à 2025. Et de s’appuyer sur les divers acteurs de la chaîne alimentaire, dont les filières de récupération des aliments invendus et les associations d’aide alimentaire.

La Société vétérinaire pratique de France (SVPF) a réuni, pour sa deuxième séance sur le gaspillage, plusieurs experts qui ont exposé les enjeux socio-économiques et leurs objectifs. L’Association nationale de développement des épiceries solidaires (Andes), présidée par Jérôme Bonaldi, prône l’économie solidaire non délocalisée et l’accès aux fruits et légumes pour les plus pauvres. Seuls 6,5 % des bénéficiaires de l’aide alimentaire en consommeraient. Le réseau veut lutter contre l’exclusion sans pour autant favoriser l’assistanat. Il distribue des produits de consommation courante à 30 % (au maximum) du prix usuel et veut optimiser l’acheminement des denrées.

De son côté, Michel Rosner, directeur du Centre d’information des viandes (CIV), pointe les définitions variables (alimentation durable, sécurité alimentaire, impact environnemental) et s’interroge sur les divers chiffres du gaspillage : 79 kg par an seraient gâchés par ménage selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) tandis que le groupe Albal, spécialiste de l’emballage, estime qu’il s’élève à 90 kg par an. S’agit-il de gaspillage alimentaire ou de gaspillage des ressources, et par rapport à quel critère Le CIV voit au moins deux terrains d’actions pour le limiter : le champ organisationnel (filières, entreprises, foyers) et celui des valeurs (normes comportementales, sensibilisation). L’évolution des usages alimentaires est complexe. Pour la viande, la sélection génétique et l’évolution des pratiques d’élevage ont permis de réduire la part du gras (donc des déchets). Mais entre la recherche et la mise en place sur le terrain, des dizaines d’années ont été nécessaires.

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