Que pensez-vous des services proposés par I-Cad ? - La Semaine Vétérinaire n° 1550 du 06/09/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1550 du 06/09/2013

Entre nous

FORUM

Auteur(s) : SERGE TROUILLET

Ce n’est pas pire que l’Urssaf ou les impôts !

Laure Biocchini, praticienne canine à Nice (Alpes-Maritimes).

À la création d’I-CAD, nous avons subi quelques dysfonctionnements qui concernaient les libellés erronés des adresses de facturation. Il a fallu râler deux ou trois fois pour que tout rentre dans l’ordre. Nous avons également connu des problèmes sur leur site, lors de recherches d’identification d’un animal que l’on nous avait amené à la clinique. Il était impossible d’y accéder. Mon mari, qui travaille dans une autre clinique, n’y parvenait pas non plus. Aucune réponse également du côté du conseil général, qui a mis en place un service téléphonique, l’Apot, pour les animaux perdus ou trouvés. Il ne prenait plus d’appels, sans doute parce qu’il ne parvenait pas davantage à se connecter sur le site d’I-CAD. Cette situation était assez gênante, notamment vis-à-vis des personnes qui s’étaient déplacées avec l’animal trouvé ! Mais je dois dire que, depuis quelque temps, nous n’avons pas à nous plaindre de ce service que nous sollicitons au moins une fois par semaine pour la recherche d’identification des animaux. Il en est de même pour les numéros de tatouage et les certificats d’identification : nous les recevons toujours en temps et en heure. Même s’il y a des ratés de temps en temps, comme partout, ce n’est pas pire, loin s’en faut, que l’Urssaf ou les impôts !

Son fonctionnement est des plus normaux

Hervé Perus, praticien canin à Biarritz (Pyrénées-Atlantiques).

Notre relation avec I-Cad tient surtout à la recherche d’identification des animaux que l’on nous amène à la clinique. En moyenne deux par jour, en période estivale sur la côte ! Dans le lot, il y a même des animaux qui ne sont pas perdus ! Aussi, sur un ordinateur dédié, le site d’I-Cad est affiché en permanence pour effectuer ces recherches. Il y a quelques mois, nous avons eu des problèmes récurrents de connexion, mais cela n’a pas duré. Tout est redevenu opérationnel aujourd’hui. Il en est de même pour l’achat et le paiement des droits d’enregistrement, pour la pose de puces électroniques ou éventuellement pour les tatouages.

Nous identifions davantage de chiens (deux tiers) que de chats (un tiers) et, avec un éleveur à proximité, également entre 20 et 30 furets par an. Au total, nous passons trois commandes de 100 inserts en moyenne chaque année. Nous allons sur le site du fournisseur, nous commandons les puces et nous payons en ligne. Nous nous rendons ensuite sur le site d’I-Cad, où nous commandons les droits et nous réglons de la même façon. C’est simple et rapide. Dès que l’identification de l’animal est réalisée, nous imprimons un certificat provisoire pour le propriétaire, I-Cad lui délivre par la suite une carte plastifiée avec un code d’accès sur Internet, pour pouvoir, le cas échéant, modifier les données qui le concernent. Le fonctionnement d’I-Cad est aujourd’hui revenu à la normale.

Nous avons réussi à combler notre retard

Rémi Gellé, président d’I-Cad.

I-Cad résulte d’une fusion de deux sociétés, nous avons donc dû surmonter des difficultés d’ordre informatique, avec le changement du site internet et l’intégration des données du fichier de la SCC1 dans l’outil Siev2, qui a été conservé dans la nouvelle organisation. D’autre part, dans cette reprise de délégation de service public, des soucis liés au personnel sont apparus. Il fallait le préserver, le former et le rendre polyvalent. Tout cela en gérant une dématérialisation qui s’est imposée d’emblée : notre cahier des charges la hissait à hauteur de 20 % la première année, nous en sommes déjà à 80 %. Les vétérinaires ont profité à cet égard de l’avantage tarifaire significatif et personne ne les en blâmera. Reste que l’outil informatique et le personnel ont dû s’adapter. Le moindre petit incident génère un flot d’appels qui sature vite le standard ! Malgré cela, après des débuts difficiles, nous nous sommes donné les moyens de combler peu à peu le retard, qui touchait notamment la délivrance des cartes d’identification plastifiées. Aujourd’hui, l’essentiel des difficultés est derrière nous. Sans verser dans l’autosatisfaction, parce que nous n’avons pas encore atteint l’objectif de qualité que nous nous sommes fixé, nous en sommes cependant très proches. J’espère qu’à la fin de l’année, nous y parviendrons.

  • 1 Société centrale canine.

  • 2 Société d’identification électronique vétérinaire.

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