L’animal voyageur doit montrer patte blanche - La Semaine Vétérinaire n° 1545 du 21/06/2013
La Semaine Vétérinaire n° 1545 du 21/06/2013

Dossier

Auteur(s) : Serge Trouillet

Dans notre dossier du 11 juillet 20081, nous dressions un panorama des modalités de voyage pour les espèces de compagnie, quelle que soit la destination. Cinq ans plus tard, tandis que les réglementations ont évolué et que la mobilité des animaux s’est accrue, une actualisation sur le sujet est bienvenue. D’autant que pour le vétérinaire, en tant que professionnel de la santé et du bien-être animal, il est important de pouvoir répondre à toutes les interrogations des propriétaires concernant les formalités à remplir avant le départ.

EN FRANCE

Ce qui est obligatoire…

La vaccination antirabique et l’identification par puce électronique, parfois appelée transpondeur (les animaux identifiés par tatouage avant le 3 juillet 2011 peuvent continuer à voyager en France s’il est clairement lisible), restent obligatoires pour :

– les chiens des catégories 1 et 2 ;

– les carnivores domestiques qui se rendent en Guyane ou dans les collectivités d’outre-mer (COM) : Nouvelle-Calédonie, Polynésie française, Wallis-et-Futuna, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, etc. Un certificat sanitaire de moins de cinq jours est également à prévoir, ainsi que des mesures complémentaires pour certains territoires (par exemple la Nouvelle-Calédonie) ;

– les carnivores domestiques qui participent à des rassemblements (expositions, courses) s’ils proviennent de pays non indemnes de rage.

Le délai nécessaire pour une primovaccination valide est aujourd’hui de vingt et un jours après la fin du protocole vaccinal2, au lieu de trente auparavant. En revanche, l’obligation de vaccination antirabique est supprimée pour :

– les animaux français qui se rendent dans les lieux de rassemblement (campings, centres de vacances, chenils de lévriers de course) ;

– les animaux qui vont en Corse ou dans la plupart des départements d’outre-mer (DOM) : Martinique, Guadeloupe, La Réunion (la Guyane faisant exception), depuis le 14 janvier 2008.

… et ce qui est conseillé

Il n’y a pas de vaccin obligatoire en France. En revanche, la vaccination antirabique est fortement recommandée pour protéger son animal de compagnie, pour plusieurs raisons :

– des cas importés sont toujours possibles ;

– la maladie a réapparu à la frontière italo-suisse ;

– les professionnels du tourisme ne sont pas toujours au fait des réglementations en vigueur et peuvent mettre le touriste dans l’embarras ;

– les compagnies de transport, aérien ou maritime, exigent le plus souvent un certificat valide lors de l’embarquement ;

– elle est exigée par les refuges, les chenils et les pensions.

D’autres vaccinations sont recommandées :

→ chez les chiens : contre la maladie de Carré, l’hépatite contagieuse dite de Rubarth, la parvovirose (exigée par les refuges, chenils, pensions), la leptospirose (préconisée pour les animaux qui vivent dans les grandes villes comme Paris), la toux du chenil (exigée par les refuges, chenils, pensions), la piroplasmose ;

→ chez les chats : contre la leucose, sauf pour ceux qui vivent en appartement et sont rarement en contact avec d’autres félins, le typhus, la chlamydiose, le coryza (fortement recommandé).

Quel que soit le lieu de séjour, le praticien fera les meilleures recommandations pour prévenir les maladies infectieuses et parasitaires.

VOYAGER EN TOUTE TRANQUILLITÉ DANS LES TRANSPORTS

En voiture

Il est interdit de transporter un animal en liberté dans sa voiture. En aucun cas, il ne doit être mobile dans l’habitacle, ce qui pourrait se révéler très dangereux pour la conduite. Il est recommandé de faire voyager le chien à l’arrière, si possible séparé du conducteur par une grille ou un filet, mais jamais dans le coffre, sauf si la voiture est un modèle familial sans plage arrière : il a besoin de respirer ! Il existe par ailleurs des ceintures de sécurité à attacher au harnais du chien ou du chat.

Si l’animal est de petite taille, il peut être placé dans une cage, à tapisser de papier absorbant au préalable. Elle sera placée du côté opposé au conducteur et devra être bien calée, soit avec la ceinture de sécurité, soit au pied d’un siège ou dans le coffre, pour prévenir tout mouvement lors des virages ou des freinages brusques.

Surtout, il convient de tenir son animal en laisse avant même de descendre de voiture, car de nombreux chiens fuguent sur les aires d’autoroute et provoquent des accidents.

Dans les transports en commun

→ Dans le RER, tous les chiens doivent être muselés, tenus en laisse et accompagnés d’un billet demi-tarif de seconde classe (même règle que la SNCF3).

→ Les transports en bus ou en métro sont régis par l’article 15 de l’arrêté préfectoral du 9 décembre 1968, qui complète le décret précédent. Sont admis dans les voitures de métro et les bus les chiens de petite taille, à condition qu’ils voyagent dans un panier, un sac ou une cage correctement fermé ne dépassant pas 0,45 m. Ces animaux ne doivent pas pouvoir salir ou incommoder les autres voyageurs. Sont également admis les chiens guides d’aveugles tenus par un harnais et qui accompagnent soit un aveugle titulaire d’une carte d’invalidité, soit un moniteur possédant la carte d’identité de l’animal.

→ Dans le train, selon la réglementation de la SNCF, aucun animal n’est normalement admis dans les voitures destinées au transport des voyageurs. Cependant, ils sont tolérés sous certaines conditions, qu’il convient de se faire préciser au moment de la réservation du titre de transport. Avant de s’installer, il faut notamment s’assurer que les personnes dans la voiture ne s’opposent pas à la présence de l’animal. En cas de problème, le contrôleur devra aider à trouver une solution.

Si l’animal pèse moins de 6 kg, son propriétaire doit prévoir un contenant adapté (dont les dimensions ne doivent pas dépasser 45 x 30 x 25 cm) et ne pas oublier d’y coller une étiquette avec ses coordonnées. Une fois dans le train, il pourra le sortir, mais en le tenant en laisse. Le titre de transport coûte alors 6 €, quelle que soit la destination en France. Si l’animal pèse plus de 6 kg, le prix correspond à 50 % du prix d’un billet de seconde classe, même en première. Les chiens doivent être tenus en laisse et un agent de bord peut exiger qu’ils soient muselés. Les chiens d’assistance voyagent gratuitement.

→ Un voyage en wagon-lit avec un animal oblige par ailleurs à réserver un compartiment exclusif. À l’étranger, les formalités ne sont pas uniformes. Mieux vaut se renseigner avant le départ. Par exemple, les animaux sont interdits dans le train en Irlande, en Norvège, en Finlande, etc.

→ Tous les taxis n’acceptent pas la présence d’animaux à bord de leur véhicule. Cependant, certaines compagnies se sont spécialisées dans le transport de personnes accompagnées d’un animal, qu’il soit petit ou grand, dans une caisse ou non. Lors de l’appel, le propriétaire devra préciser la taille, l’espèce de son compagnon, et s’il est placé dans un contenant.

En avion

De manière générale, seuls les animaux de petite taille sont admis en cabine, et dans un sac de transport (le poids maximal dépend de la compagnie). Pas question cependant de lui permettre de se dégourdir les pattes, il devra rester dans sa cage ou son sac.

Les animaux de grande taille voyagent en soute (qui est ventilée, dépressurisée et chauffée), dans une cage de transport homologuée avec une fixation en métal. Il faut y inscrire, à l’intérieur, le nom du propriétaire, son numéro de téléphone et l’adresse de destination, ainsi que le nom et le numéro d’identification de l’animal.

Globalement, les chats sont facilement acceptés, ainsi que les chiens de races non catégorisées, sauf les femelles en gestation. Les animaux tels que les oiseaux ou les rongeurs sont, en revanche, moins bien accueillis par les compagnies aériennes. Mieux vaut se renseigner pour connaître précisément les dispositions d’un transport avec ces espèces. Par exemple, l’Irlande impose d’emprunter une compagnie agréée, d’atterrir à Dublin et de faire voyager l’animal dans la soute, le transport d’animaux est interdit vers et au départ de l’île Maurice, Air France exige que l’animal soit âgé d’au moins 15 semaines au moment du voyage en avion, etc.

En bateau

Tout dépend de la compagnie maritime. Certaines n’acceptent pas les animaux de compagnie, d’autres seulement dans le chenil sur le pont du bateau, d’autres encore les tolèrent en cabine avec leur propriétaire. Depuis l’été 2011, par exemple, les sociétés SNCM et Corsica Ferries interdisent les animaux dans les cales des ferries. Là aussi, mieux vaut se renseigner avant le voyage.

Sur place

Enfin, si le propriétaire ne dispose pas d’une voiture sur son lieu de villégiature et qu’il a besoin de faire transporter son animal, il peut s’adresser au Groupement de taxis ambulances animaliers de France (Gtaaf).

À L’ÉTRANGER : BIEN SE RENSEIGNER

En cas de voyage à l’étranger avec un animal de compagnie, le vétérinaire traitant ou les services vétérinaires du département (Direction départementale de la protection des populations) seront de bon conseil. Globalement, en cas de départ hors d’Europe, il convient de ne quitter le territoire communautaire qu’avec un animal identifié, valablement vacciné contre la rage et présentant un résultat favorable au titrage (pour les chiens, les chats et les furets). Toutes ces informations sont, bien entendu, reportées sur le passeport de l’animal.

Toutefois, mieux vaut également prendre contact avec l’ambassade du pays de destination ou avec le bureau des douanes de la Maison des Français de l’étranger4, afin d’éviter les surprises :

– certaines races ou types morphologiques de chiens sont interdits au Royaume-Uni (pitbull, tosa japonais, dogue argentin, fila brasileiro, etc.) ;

– des pays comme l’Islande, sauf dérogation, n’acceptent pas l’immigration d’animaux ;

– au Japon, en Australie, en Nouvelle-Zélande, en Nouvelle-Calédonie ou au Mexique, l’animal pourra être placé en quarantaine, pendant une durée qui va de 12 heures à 6 mois ;

– la réglementation diffère selon les pays sur des points comme la méthode d’identification, les délais à respecter entre la vaccination contre la rage et le prélèvement sanguin, entre le prélèvement sanguin et la date d’expédition de l’animal, entre la date du traitement contre les tiques et contre l’échinococcose et l’expédition de l’animal, etc.

Il convient également de connaître les obligations pour les chiens, les chats et les furets (pour les autres animaux de compagnie, il est préférable de prendre contact avec l’ambassade du pays concerné) lorsqu’on séjourne avec son animal de compagnie à l’étranger et que l’on revient en France (les dispositions suivantes sont susceptibles de modifications à tout moment, se renseigner avant le départ).

Union européenne : pays à législation contre la rage renforcée (Finlande, Irlande, Malte, Royaume-Uni)

→ Passeport (délivré par un vétérinaire habilité par l’autorité compétente) : en France, il s’agit d’un vétérinaire sanitaire habilité attestant de l’identification et de la vaccination antirabique de l’animal.

→ Identification par puce électronique (les animaux identifiés par tatouage avant le 3 juillet 2011 peuvent continuer à voyager au sein de l’Union européenne s’il est clairement lisible, exception faite de Malte, qui ne reconnaît que l’identification par transpondeur).

→ Vaccination antirabique en cours de validité (dans le cas d’une primovaccination, celle-ci est considérée valide après un délai de 21 jours).

Le Pet Travel Scheme est le nom du système qui permet aux chiens, aux chats et aux furets d’entrer directement dans ces pays européens à législation renforcée sans quarantaine, s’ils respectent certaines règles. Plusieurs modifications de ces dernières sont intervenues depuis le 1er janvier 2012. Ces animaux doivent ainsi :

– être âgés d’au moins trois mois ;

– avoir reçu un traitement contre l’échinococcose au cours des 24 à 120 heures qui précèdent l’arrivée (le traitement est à reporter, par le vétérinaire qui l’a administré, à la rubrique VII du passeport européen pour animal de compagnie) ;

– être acheminés par un moyen de transport autorisé pour Malte et le Royaume-Uni : impossible d’utiliser un avion ou un bateau privé, il faut se renseigner auprès de la compagnie de transport pour savoir si elle est approuvée pour le transport des carnivores domestiques outre-Manche par une route autorisée. Le ministère britannique pour l’Environnement, l’Alimentation et la Ruralité (Defra) tient une liste à jour de ces compagnies approuvées.

Union européenne (autres pays)

→ Passeport.

→ Identification.

→ Vaccination antirabique en cours de validité.

Pays ou destinations tiers (hors Union ou continent européen) à risque maîtrisé de rage

Il s’agit des États suivants : Andorre, Antigua-et-Barbuda, Antilles néerlandaises, Argentine, Aruba, Australie, Bahreïn, Barbades, Biélorussie, Bermudes, Bosnie-Herzégovine, Canada, Chili, Croatie, Émirats arabes unis, États-Unis (y compris Guam, Samoa américaines, îles Mariannes du Nord, Porto-Rico et îles Vierges américaines), Fidji, Hong-Kong, île de l’Ascension, îles Caïman, îles Falkland, îles Vierges britanniques, Wallis-et-Futuna, Islande, Jamaïque, Japon, Liechtenstein, Malaisie, Maurice, Mayotte, Mexique, Monaco, Montserrat, Norvège, Nouvelle-Calédonie, Nouvelle-Zélande, Polynésie française, Fédération de Russie, Saint-Christophe-et-Niévès, Sainte-Hélène, Sainte-Lucie, Saint-Marin, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Singapour, Suisse, Taïwan, Trinité et Tobago, Vatican, Vanuatu.

→ Passeport ou certificat sanitaire rédigé moins de 10 jours avant le retour.

→ Identification.

→ Vaccination antirabique en cours de validité.

→ Pour les autres dispositions, voir l’ambassade de chaque pays.

Pays tiers (hors Union) à risque non maîtrisé (ceux qui ne figurent pas dans la liste ci-dessus, dont Algérie, Maroc, Tunisie, etc.)

→ Passeport ou certificat sanitaire rédigé moins de 10 jours avant le retour.

→ Identification.

→ Vaccination contre la rage en cours de validité.

→ Titrage supérieur à 0,5 UI/ml des anticorps antirabiques, réalisé au moins 30 jours après la vaccination (il est conseillé de faire le titrage en France avant le départ, car s’il est réalisé dans le pays tiers, il devra dater d’au moins trois mois avant le retour en France).

→ Pour les autres dispositions, voir l’ambassade de chaque pays.

CONSEILS EN SANTÉ ET BIEN-ÊTRE : TOUT EST DANS LA PRÉVENTION

Dans les transports

L’animal de compagnie, avant de partir, doit manger “léger”, voire ne rien consommer dans les 12 heures qui précèdent le départ. Comme l’homme, les animaux peuvent faire l’expérience du mal des transports. Pour éviter tout désagrément au cours du voyage en voiture, le vétérinaire peut prescrire des médicaments afin de prévenir les risques de vomissements ou d’hypersalivation.

Les neurocalmants préviennent l’angoisse et il existe des spécialités homéopathiques. Pour les chats, la diffusion de phéromones dans l’habitacle peut apaiser leur anxiété, mais les neurocalmants risquent d’entraîner un effet inverse, d’où l’intérêt de faire un essai avant une longue route ! Surtout, mieux vaut ne pas attendre le dernier moment pour donner un traitement à son compagnon, et le faire plusieurs heures à l’avance. De plus, comme il n’y a aucune garantie d’efficacité à 100 %, il n’est pas superflu de disposer un vieux drap sous l’animal pour protéger le siège, sans oublier d’emporter le nécessaire pour nettoyer. En cas d’incident, rien ne sert de crier sur lui, cela ne ferait qu’augmenter son stress.

Le transport en voiture présente pour l’animal un risque de déshydratation : il faut en conséquence s’arrêter toutes les deux heures pour lui faire boire de l’eau et lui dégourdir les pattes. Dans tous les cas, ne jamais le laisser seul dans la voiture, surtout lorsqu’il fait chaud : il risquerait une grave insolation. S’il s’agit d’un chien, il convient d’éviter le voyage la truffe au vent, ainsi que les courants d’air, sources possibles de conjonctivite ou de trachéite. Enfin, bien surveiller son compagnon au moment de la pause sur une aire d’autoroute permet de ne pas le perdre ou le voir s’enfuir…

Sur le lieu de séjour

Il peut être utile de conseiller au propriétaire d’emporter une trousse de soins avec une pince à tiques, un antiseptique, des pansements, mais aussi les traitements en cours et les ordonnances correspondantes, voire d’emmener l’aliment en cas de régime spécifique.

Pour les chiens, les principales zones à risque sont les forêts et les sous-bois, à cause de la présence de tiques, ou encore le bassin méditerranéen, en raison des moustiques. L’utilisation d’un collier antiparasitaire, d’un vermifuge contre les vers ronds et plats, l’usage de répulsifs ou d’une moustiquaire, la limitation des sorties au crépuscule et aux abords des points d’eau sont autant de conseils que le vétérinaire peut fournir à ses clients.

Les fortes chaleurs n’épargnent pas les animaux de compagnie. Il faut leur éviter les lieux mal ventilés. Les promenades quotidiennes seront plutôt programmées aux heures les plus fraîches de la journée (avant midi et après 21 h), car la température de l’asphalte peut atteindre jusqu’à 50 °C et occasionner des brûlures aux coussinets.

De même, ne jamais hésiter à doucher souvent son animal. Pour les plus réticents, l’application régulière d’un gant humide sur la gueule fera l’affaire. Quant aux NAC, l’installation de leur cage derrière un vitrage ou sur un balcon est à proscrire. En revanche, la recouvrir d’un linge humide fera baisser la température à l’intérieur.

En outre, pour tous les animaux, l’accès permanent à un récipient d’eau tempérée (une température trop froide dérègle le bon fonctionnement du tube digestif) se révèle indispensable.

SANS SON ANIMAL : CHOISIR LE MODE DE GARDE LE MIEUX ADAPTÉ

Pour l’animal de compagnie qui ne peut accompagner son propriétaire, de nombreuses solutions de garde existent. Là encore, le vétérinaire traitant peut recommander la plus adaptée, parmi les possibilités suivantes :

– la garde par un membre de l’entourage, qui connaît bien l’animal ;

– la garde par un dog-sitter ou un cat-sitter, qui vient s’occuper de lui plusieurs fois par jour, une option idéale pour les longs week-ends ;

– le placement dans une pension, tenue par un personnel qualifié : l’animal dort dans un box, profite d’aires de jeux et il est promené quotidiennement ;

– la garde à domicile, par des personnes spécialisées qui aiment les animaux : l’animal reste chez lui et la maison est entretenue ;

– le placement dans une famille d’accueil, où l’animal est entièrement pris en charge : cette solution, plus onéreuse que la pension, est l’une des meilleures en cas d’absence prolongée ;

– l’échange, qui est un service gratuit et peut permettre de faire de nouvelles connaissances.

Dans tous les cas, il est judicieux de repérer les lieux et de rencontrer les personnes à qui sera confié son compagnon. Selon le mode de garde choisi :

– prévoir une trousse à pharmacie spécialement pour lui ;

– dans la mesure du possible, remettre à ses gardiens un ou deux jouets qu’il affectionne, afin de le rassurer ;

– penser à son alimentation, afin de ne pas bouleverser ses habitudes ;

– vérifier que ses vaccins sont à jour ;

– laisser tous les documents médicaux qui le concernent avec la liste des numéros utiles (ses propres coordonnées, celles d’un proche, celles du vétérinaire traitant, etc.).

La transition n’en sera que plus sereine pour tous. Enfin, avec ou sans son animal, il faudra toujours s’assurer… que tout le monde est bien assuré !

  • 1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1323 du 11/7/2008.

  • 2 Conformément à la décision de la Commission européenne 2005/91/CE du 2/2/2005.

  • 3 Article 79 du décret du 22/3/1942.

  • 4 48, rue de Javel – 75015 Paris, tél. : 01 43 17 62 08, courriel : douanes@mfe.org

DOCTEUR, DO YOU SPEAK ENGLISH ?

En période estivale, en zone balnéaire ou touristique, vous accueillez parfois des clients étrangers qui ne communiquent qu’en anglais. Pas facile alors de mener votre consultation dans la langue de Shakespeare… Comment dire « votre chien fait une occlusion intestinale et est en état de choc » ?

Comment expliquer que vous allez effectuer un bilan hémato-biochimique ?

Pour vous aider, les éditions du Point Vétérinaire préparent un guide bilingue français-anglais de la consultation vétérinaire. Ce manuel1 proposera l’équivalent anglais de telle ou telle explication à fournir à un client étranger, ainsi que de nombreuses phrases types pour les diverses situations de la consultation chien-chat.

1 Docteur, do you speak english ?, sortie prévue en octobre 2013. Renseignement au 01 76 73 34 92.

Pour en savoir plus

→ Voyager avec son animal de compagnie au sein de l’Union européenne (mouvements non commerciaux UE), 20/12/2011.

→ Venir en France avec son animal de compagnie à partir d’un pays de l’UE (mouvements non commerciaux), 20/12/2011.

→ Site web de l’Union européenne : mouvements non commerciaux d’animaux de compagnie dans l’UE.

→ Ambassade du Royaume-Uni à Paris.

→ Ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales.

→ Exportation de carnivores domestiques vers les pays tiers (hors UE), 12/6/2008.

→ Importation sur le territoire communautaire des animaux de compagnie en provenance de pays tiers à l’Union européenne, 8/3/2012.

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