Dossier
Auteur(s) : Hélène Rose
Vaste sujet que de présenter en quelques pages l’implication de nos futurs confrères dans la vie étudiante des quatre écoles françaises !
Avec près de 600 étudiants chacune, ce tour d’horizon ne saurait prétendre être exhaustif, tant les initiatives individuelles ou collectives sont nombreuses et touchent à des domaines variés. À chaque étudiant sa personnalité et ses choix d’orientation professionnelle, à chaque promotion son climat particulier, à chaque école ses spécificités… Même si des points communs se dégagent.
Organiser la vie communautaire est le rôle traditionnellement dévolu aux bureaux des élèves. Si leur nom varie d’une école à l’autre (amicale, cercle, BDE), les fonctions de ses associations loi 1901 sont proches. Sous l’impulsion du président, une quinzaine de personnes se répartissent les tâches : trésorerie, relations avec les différents clubs (sportifs ou culturels) ou associations, avec les laboratoires (partenaires incontournables de la vie étudiante) et l’administration, mais aussi gestion des locaux dévolus aux élèves (bar, cafétéria, etc.), organisation des conférences et de la sécurité, etc.
Les réunions sont en général hebdomadaires. Comme le souligne Benjamin Bragard, président du cercle d’Alfort, « une bonne communication est essentielle entre tous les postes. Réunir le cercle entier régulièrement, en laissant chacun s’exprimer, est un moyen sûr de ne rien oublier d’important ».
Leur budget repose sur les subventions versées par l’administration de chaque école, à l’exception de Lyon, sur les cotisations des étudiants et sur les partenariats des laboratoires. Chaque année, un bilan comptable est présenté à l’administration. Les responsables de l’organisation des événements festifs et ceux des différents clubs, sportifs ou culturels, se doivent donc de rendre eux aussi des comptes au BDE. De manière plus ou moins formelle selon les écoles (sur une feuille de papier ou un fichier power point), ils rappellent chaque année leurs réalisations, précisent le nombre de leurs adhérents, présentent les actions qu’ils souhaitent entreprendre et le budget qu’ils estiment nécessaire. Ces paramètres déterminent la générosité du BDE…
Les bureaux des élèves tiennent le planning des conférences, qu’ils les organisent eux-mêmes ou qu’elles soient proposées par les clubs ou les associations (en particulier les clubs professionnels juniors). Pour intéresser les étudiants, ils veillent à la variété des thèmes abordés (y compris des actualités professionnelles, comme le potentiel découplage de la prescription-délivrance), réalisent des campagnes de communication par mailings lists et affichage dans l’école, et sortent leur carnet d’adresses pour organiser les buffets, selon une organisation bien rôdée. Celle-ci se transmet d’une année sur l’autre ; d’ailleurs, les président(e)s font souvent leurs premières armes à un autre poste avant de se présenter en tête de liste aux élections, souvent peu disputées au grand regret de ceux qui aimeraient voir de nombreux étudiants se motiver pour la vie collective en exprimant leur choix !
Cette activité parascolaire, au bénéfice de tous, occupe de nombreuses heures de temps libre. « Maintenir le moral des étudiants », comme le décrit Benjamin Bragard, n’est pas toujours une tâche aisée, particulièrement quand les circonstances sont défavorables : à Alfort, un incendie survenu en décembre a privé d’électricité le foyer des élèves (le célèbre Grisby), un lieu convivial particulièrement important puisque la majorité des étudiants vivent sur le campus.
Cet investissement personnel pourrait être valorisé dans le cursus scolaire, comme le suggère Thomas Parmentier, ancien président du BDE de Nantes : « Dans certaines écoles d’ingénieurs, l’administration accorde un demi-point de moyenne supplémentaire ou valide des crédits ECTS1 aux étudiants les plus impliqués, ce serait intéressant de le transposer chez nous », même s’il tient à préciser que « des projets d’engagement sociétal peuvent être validés comme des stages ». D’autant que présidents et vice-présidents portent la lourde responsabilité, devant l’administration, de tout incident susceptible de survenir lors des soirées, par exemple, tout comme ceux qui dirigent les associations dédiées à des événements particuliers tels que l’accueil des étudiants de 1re année ou l’organisation des week-ends interécoles.
Les BDE des écoles vétérinaires entretiennent souvent des contacts avec ceux des écoles d’ingénieurs qui les entourent. Au sein de VetAgro Sup et d’Oniris, étudiants vétérinaires et futurs ingénieurs ont conservé leurs propres BDE, même si les soirées sont ouvertes aux uns et aux autres. À Oniris, le sport les rassemble en une seule association, ce qui se révèle pratique pour constituer des équipes complètes dans chaque discipline.
Des représentants étudiants participent au conseil d’administration (CA), au conseil des études et de la vie étudiante (Ceve), ainsi qu’au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). « C’était intéressant pour comprendre les rouages de l’ENVN et les enjeux de sa fusion avec l’École nationale d’ingénieurs des techniques des industries agricoles et alimentaires (Enitiaa) », rapporte Damien Leroux, ancien représentant au CA et au Ceve de Nantes de 2001 à 2005. Un avis partagé par Mathieu Raffeneau, étudiant en 4e année à Oniris, qui participe également aux conseils de perfectionnement (CP) mis en place récemment dans l’école. Composés d’étudiants, de vétérinaires en exercice (clientèle, DDPP, etc.) et de professeurs, ces CP sont l’occasion de discuter des cursus en prenant en compte les attentes des professionnels. Les propositions qui en découlent sont ensuite soumises au vote lors du Ceve. Une refonte des unités de valeur (UV) en 1re année a ainsi été mise en place dès la rentrée 2012. Pour Mathieu, « depuis la fusion avec l’Enitiaa, le Ceve est mixte, de nombreux sujets doivent être traités. Lors des CP, il me semble que les professeurs et l’administration sont davantage à l’écoute des étudiants, et que cela permet d’avancer assez efficacement sur des thèmes qui les concernent ».
Les objectifs communiqués à l’avance sont envoyés via les mailings lists à l’ensemble des étudiants, qui sont invités à donner leur opinion. Ils reçoivent également un compte rendu des différents conseils par courriel. Cependant, « si en trois clics, vous pouvez joindre 600 personnes, les informations sont facilement noyées dans le nombre d’e-mails qui arrivent chaque jour dans nos boîtes », constate Morgan Jeannin, président du cercle Bourgelat. À l’heure où certaines cliniques ne sont toujours pas informatisées, détails pratiques (cours déplacé, annonce d’une conférence) ou triviaux (une écharpe perdue et retrouvée) sont largement diffusés grâce aux mailings lists, aussi bien par l’administration que par les étudiants.
Les clubs professionnels juniors s’activent dans les écoles : GTV junior, Afvac junior, Avef junior, Yaboumba junior, Capvel (Club avenir pro des vétérinaires d’exercice libéral, créé par le SNVEL) proposent des conférences, des travaux pratiques et des travaux dirigés aux étudiants. Des places leur sont réservées lors des congrès nationaux des différentes associations techniques, en échange de quelques heures de bénévolat.
Pour Marie-Amélie Guguen, membre du bureau de l’Afvac junior d’Alfort, ces clubs sont l’occasion « d’aborder des sujets spécifiques à la filière choisie et de mieux se préparer à la sortie de l’école : associer la théorie et la pratique facilite en effet l’apprentissage ». Après Nantes l’année dernière, Alfort organisera les inter-Afvac juniors au printemps 2014 : « Avec l’aide de la section Île-de-France et de partenaires, les conférences organisées à l’école pourraient être ouvertes aux praticiens. Cela nous permettrait de dynamiser le club. »
À Toulouse, fort de ses 200 adhérents, le club GTV junior organise régulièrement des conférences, des week-ends de découverte en élevages, ainsi que des ateliers en collaboration avec les professeurs de l’école (contention, injection et prise de sang chez des bovins, etc.) : ils sont l’occasion pour les étudiants en 1re année, par exemple, de se familiariser avec des gestes techniques essentiels. Outre leur utilité pratique, l’accent est mis sur la convivialité. La tradition de qualité des buffets GTV est maintenue, avec un constat du coprésident Baptiste Mézard (également vice-président de l’amicale), que ne renierait aucun responsable marketing : « Il faut marquer le client ! »
Les étudiants se familiarisent également avec les soins à travers d’autres associations. Le Centre vétérinaire de la faune sauvage et des écosystèmes d’Oniris (CVFSE, anciennement Centre de soins de la faune sauvage), créé en 1985 à l’initiative d’étudiants passionnés par les oiseaux, demande notamment une forte implication aux étudiants responsables : les confrères des régions Bretagne et Pays-de-la-Loire lui adressent oiseaux et mammifères en détresse en vue de leur réintroduction dans leur milieu naturel. L’association alforienne Soigner l’animal pour aider l’homme (Sapah) ou le Dispensaire vétérinaire des étudiants lyonnais (Dvel) en sont d’autres exemples (voir page suivante). Dans le parc de La Chantrerie qui jouxte Oniris, les étudiants de la Ferm’ex entretiennent quelques races locales de poules, de lapins et de cochons, en partenariat avec la ferme d’éveil du parc. Si l’insémination de leur truie de race blanc de l’Ouest produit le résultat escompté, ils envisagent un partenariat avec les étudiants ingénieurs agronomes pour assurer la transformation des porcelets.
Participer, grâce au partenariat, à des événements comme la grande Odyssée (course de chiens de traîneaux) est aussi une belle opportunité pour les étudiants de découvrir la médecine du sport, une discipline encore peu pratiquée en clientèle canine.
Les associations d’anciens élèves peuvent en outre guider les étudiants dans leurs démarches professionnelles. Comme le note Pierre Sans, enseignant à Toulouse, la nouvelle organisation de la 5e année permet peut-être de « repérer plus rapidement qu’avant ceux qui souhaitent s’orienter vers d’autres voies que la clientèle. Les caractères individuels jouent, et des effets de promotion se font également sentir », même s’il reste difficile de suivre le devenir des étudiants à leur sortie de l’école. Les associations proposent enfin quelques bourses susceptibles d’aider ceux qui les demandent à financer un voyage à l’étranger pour un stage.
Les échanges internationaux sont un atout dans la formation. L’accueil d’étudiants étrangers (programme Erasmus ou autres) est un moyen simple de créer de nombreux contacts. À Toulouse, par exemple, les membres du club Vétomonde parrainent chacun un étudiant, au niveau scolaire, mais aussi extrascolaire. Kevin Morel, responsable du club en collaboration avec Joanna Bourcier et Sarah Jougneau, intervient régulièrement pour expliquer les démarches administratives, et prépare un week-end sur Paris qui sera l’occasion de visiter la capitale et de rencontrer des étudiants du chapter de l’International Veterinary Students’ Association (Ivsa) d’Alfort.
Créé au début des années 50, et tombé en désuétude pendant une dizaine d’années, celui-ci s’est reformé depuis deux ans, avec de nouveaux statuts et de nombreux projets, dont la tenue du congrès annuel de l’Ivsa en France en 2015, avec l’aide du chapter lyonnais. Cela représente en effet une importante organisation : lors du dernier symposium, une centaine d’étudiants de vingt nationalités se sont retrouvés en Afrique du Sud. Pour Caroline Boucher, présidente du chapter, ces rencontres sont « l’occasion d’échanger sur la manière dont les études sont organisées dans d’autres pays, et pourquoi pas de rapporter de bonnes idées pour notre école ». En mars, une quinzaine de Norvégiens seront accueillis sur l’école : « Les échanges se font sur une ou deux semaines, et sont réciproques. C’est beaucoup moins contraignant que de partir pour une année entière avec Erasmus. » Pour cela, l’équipe a mis au point un programme d’accueil, a sollicité des bourses de la part du département et de la région, a contacté les sponsors : « Organiser les différents pôles de l’association est compliqué à gérer, mais l’équipe travaille bien ! », conclut Caroline.
Les stages sont aussi l’occasion de découvrir la pratique de la médecine vétérinaire à l’étranger. Beaucoup d’autonomie est laissée aux étudiants dans leurs démarches de recherche de stage : contacter une structure d’accueil, monter un projet de financement, solliciter des bourses de la région, etc. Le Merial Veterinary Scholars Program offre quant à lui l’opportunité à trois étudiants français de découvrir le monde de la recherche lors d’un stage dans le laboratoire d’une faculté vétérinaire américaine.
Les périodes dévolues aux stages sont cependant assez courtes, comme le précise Hervé Petit, responsable “santé animale” chez Agronomes et vétérinaires sans frontières (AVSF) : « Nous proposons des stages qui sont accessibles aussi bien aux vétérinaires qu’aux ingénieurs agronomes, mais l’organisation du cursus scolaire ne permet aux étudiants vétérinaires de partir que pendant les vacances estivales, au lieu de six mois, dès mars, pour les agronomes. Ils sont, de ce fait, défavorisés. »
L’association Sapah, créée en 2001 à Alfort, intervient deux fois par mois sur une péniche parisienne, le Fleuron Saint-Jean, l’un des rares centres d’hébergement qui acceptent les sans-abri avec leurs animaux. Elle assure aussi des consultations mensuelles dans un centre de la Croix-Rouge de Maisons-Alfort, par groupe de trois à quatre étudiants encadrés par un vétérinaire bénévole ou par un professeur. De nombreux actes de prophylaxie, quelques cas plus sévères référés au Centre hospitalier universitaire vétérinaire d’Alfort (Chuva), et surtout beaucoup d’écoute, comme le fait remarquer Émilie Chardonnereau, présidente de l’association : « Souvent, les animaux vont bien, les gens recherchent avant tout un contact humain. Cette association se démarque, car elle est réellement humanitaire, nous agissons vraiment pour les autres. » Son activité est cependant suspendue depuis quelques mois, car les conventions entre les structures, l’association et l’école posent problème.
Catherine Escriou, enseignante à VetAgro Sup, participe de son côté à l’encadrement des consultations du Dvel, fondé à l’initiative d’étudiants de Lyon en 2008. Elle précise que « la communication est facile autour de l’animal. Nous voyons souvent ces chiens tous les trois mois : ils sont mieux suivis que ceux d’une clientèle classique, et l’observance des traitements est bien meilleure ». Des groupes de dix à quinze étudiants se déplacent tous les trois mois dans trois centres d’hébergement de Lyon qui acceptent les animaux. Ils réalisent des soins de prévention, prennent en charge des boiteries et autres problèmes de peau. Les animaux suivis sont enregistrés dans le fichier clientèle de l’école : « Nous souhaiterions montrer aux pouvoirs publics qu’avec quelques mesures d’accompagnement simples, la population canine qui vit avec les personnes sans domicile fixe ne pose pas de problème. » Pour les élèves de 1re année, le dispensaire est l’occasion d’appréhender la pratique clinique, en bénéficiant des conseils de leurs aînés. La ville de Lyon subventionne cette association, également soutenue par l’école, les professionnels, et les laboratoires pharmaceutiques.
Depuis plusieurs années, à Lyon et à Alfort, des étudiants sont la famille d’accueil de chiens d’aide aux personnes handicapées. À Lyon, ce partenariat est d’autant plus facile que l’association Handi’Chien est accolée à l’école, qui lui prête des locaux. La résidence universitaire du campus est d’ailleurs la seule en France gérée par le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires (Crous) dans laquelle chaque étudiant a le droit d’avoir un animal.
À Nantes, un partenariat avec l’association Handi’ chien d’Alençon s’est créé l’année dernière. Il est coordonné par Baptiste Poupée et Fanny Joye : « À la suite d’une conférence de présentation, une dizaine d’élèves se sont portés volontaires pour être famille d’accueil. Cinq chiens sont arrivés en janvier 2012, pour un an et demi de formation. Un éducateur vient nous donner un cours de deux heures tous les quinze jours. Les étudiants réalisent un gros travail, car ils sont responsables de l’éducation de ces chiens en permanence. » Le projet a abouti grâce au soutien de quelques enseignants, dont Dominique Fanuel et Hervé Pouliquen. Un chenil a été construit pour accueillir les chiens pendant les quelques cours ou travaux pratiques auxquels ils ne peuvent pas assister, mais leur présence en amphithéâtre ne surprend plus : « L’accueil des chiens est positif dans l’école, et nous arrivons à collecter des fonds pour l’association. Nous espérons pouvoir parrainer l’éducation d’un chiot, qui serait confié à un autre groupe de formation. » Un projet de partenariat avec l’association des chiens guides d’aveugle est en cours, même si « les règles sont encore plus strictes ».
Dans chaque école, une association est partenaire d’AVSF et entretient des contacts avec d’autres réseaux associatifs comme Starting Block (éducation à la citoyenneté et à la solidarité) : Ahora à Lyon, Baylène à Toulouse, Anophèle à Nantes, Adduna à Alfort. Leurs membres s’investissent pour une prise de conscience des inégalités Nord-Sud, en particulier autour de l’accès aux ressources alimentaires, et montent des projets d’aide à l’élevage local dans des pays en développement.
Lors de la semaine de la solidarité internationale, sur le thème de l’alimentation, l’association Baylène a, par exemple, organisé des conférences, projeté des documentaires, proposé un repas équitable au restaurant universitaire, etc. Sur Nantes, cinq films du festival AlimenTerre ont été projetés par l’Anophèle, des ingénieurs agronomes et un économiste sont intervenus lors d’une conférence suivie d’un débat.
Pour soutenir leurs projets dans différents pays, les associations présentent leurs dossiers aux laboratoires pharmaceutiques, ou organisent des événements dans leur école, que ce soit pour aider à la formation dans une ferme pédagogique au Burkina Faso, soigner des chiens errants au Gabon, favoriser l’achat de zébus grâce au microcrédit à Madagascar, etc. Notre confrère Hervé Petit constate un partenariat pérenne : « Certains étudiants sont plus particulièrement impliqués, mais tous les ans, les associations perdurent. Je suis en contact quasiment chaque semaine avec des élèves de l’une ou l’autre des écoles. Selon leur problématique, AVSF essaie de les orienter vers les bons partenaires. »
Valeurs personnelles, sens des responsabilités, volonté d’engagement, esprit d’équipe, goût pour la communication et l’organisation… Une fois leur doctorat décroché, nul doute que les qualités qui ressortent des nombreuses initiatives prises par les étudiants vétérinaires permettront à chacun de trouver sa place parmi ses aînés.
1 European Credits Transfer System : système européen de transfert et d’accumulation de points pour les programmes d’études européens.
Les paniers de fruits et légumes frais, provenant d’une Association pour le maintien d’une agriculture paysanne (Amap) ou directement d’un producteur local, sont en vogue dans les écoles vétérinaires. Étudiants, professeurs et personnels de l’administration sont régulièrement approvisionnés grâce à l’implication de quelques étudiants.
À Toulouse, les fruits et légumes non distribués par le club Vert’Vet sont vendus le lendemain, à des tarifs avantageux. À Nantes, ils sont remis au restaurant universitaire. Ce partenariat avec le RU va plus loin, comme l’expliquent Hélène Renault et Violaine Pineau, de l’Anophèle : « Nous prévenons régulièrement le chef cuisinier des actualités étudiantes susceptibles d’influer sur la fréquentation du restaurant : les dates d’examen, les départs en stage, etc. Il apprécie cette démarche qui lui permet d’ajuster ses commandes, donc de mieux gérer son budget et d’éviter le gaspillage. »
Des affiches incitent par ailleurs les étudiants qui ont un petit appétit à demander des portions réduites aux personnes qui servent les repas, et une table des restes est à leur disposition pour reposer les plats non entamés, afin d’en faire bénéficier les plus affamés.
La production de légumes s’invite aussi directement sur le campus de Toulouse : le club Vert’Vet a préparé 23 parcelles qui seront cultivées par des groupes de deux à trois personnes. Elles disposeront ainsi de leur propre potager. Des arbres fruitiers ont également été plantés. Cette image de campus vert est appréciée par l’administration, qui participe d’ailleurs au concours « Mets ton campus à l’an vert ».
Des ruchers existent également à Toulouse et à Lyon. Confrontés à des problèmes de prédation des abeilles par les frelons asiatiques, les étudiants toulousains ont d’ailleurs organisé une conférence sur ce redoutable prédateur et les moyens de s’en prévenir.
« Gérer un club demande beaucoup d’énergie : trouver des idées originales et des personnes prêtes à s’engager sur de nouveaux projets, entretenir la motivation de l’équipe, solliciter des sponsors, des conférenciers, mettre en relation les étudiants et l’administration… je me suis faite au jeu ! », constate Marie-Lou Mayaud, présidente de Vert’Vet.
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