Abattoirs : l’inspection en révision !

En février 2012, un projet pilote d’expérimentation, destiné à tester la présence non permanente du vétérinaire officiel dans les abattoirs de volailles et de lagomorphes, et dans lequel le personnel est autorisé à participer aux opérations de contrôle ante et post-mortem, a été mis en place par un décret ministériel¹. Prévu pour une durée de 24 mois, il concerne six départements². Ce projet s’inscrit dans le cadre d’une possibilité offerte par des textes européens.

Le décret de l’ancien gouvernement définit les modalités d’intervention du vétérinaire officiel dans cette expérimentation. Ce dernier intervient lorsque l’inspection des produits par les personnels des abattoirs, spécialement formés, fait apparaître des lots remplissant l’un des critères d’alerte définis dans le texte.

Ces critères sont déterminés à partir d’informations disponibles sur toute la chaîne alimentaire (de l’élevage à l’abattoir), ainsi que sur la base des contrôles des animaux à réception ou après abattage. Les éléments transmis par l’exploitant d’abattoir au vétérinaire officiel vont lui permettre de décider s’il y a lieu de mettre en œuvre une inspection physique renforcée, indique l’article 3 du décret, modifié par le nouveau gouvernement³ en août 2012. Il précise que ce projet pilote est mis en place depuis le 1^er septembre 2012, ce qui prolonge donc l’expérimentation de six mois. Rendez-vous donc au second semestre 2014 pour en connaître les résultats !

• 1 Décret n° 2012-198 du 9/2/2012.

• 2 Saône-et-Loire, Deux-Sèvres, Vendée, Gers, Landes, Morbihan.

• 3 Décret n° 2012-1001 du 27/8/2012.