Errances diagnostiques en imagerie médicale - La Semaine Vétérinaire n° 1508 du 21/09/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1508 du 21/09/2012

Formation

ANIMAUX DE COMPAGNIE

Auteur(s) : FRANCK DURIEUX*, AURÉLIE LEVIEUGE**

Fonctions :
*diplomate ECVDI, spécialiste en imagerie médicale,
praticien à Eysines (Gironde).
Article rédigé d’après
une conférence présentée
au congrès de l’Afvac 2011.

POINTS FORTS

– Un matériel inadapté, mal maîtrisé ou non entretenu est une source majeure d’erreurs.

– Le manque de connaissances est également la source d’une errance diagnostique.

L’imagerie médicale tient aujourd’hui une grande place dans l’exercice vétérinaire. Ses pratiques sont tout aussi variées (radiographie, échographie, tomodensitométrie, imagerie par résonance magnétique, etc.) que ses usages (diagnostique, interventionnel, etc.) ou les espèces concernées.

Néanmoins, l’imagerie peut souvent être source d’errance, de doutes ou d’erreurs. Pour les limiter, le vétérinaire a besoin de 2 outils : un matériel adapté et une formation solide (connaissances théoriques et expérience professionnelle). Ces outils impliquent un fort engagement personnel en termes de disponibilité et sur le plan financier.

Un matériel inadapté, mal maîtrisé ou insuffisamment entretenu peut en effet générer des errements.

Des erreurs fréquentes en radiologie

En radiologie, le choix des écrans et des films est une cause fréquente d’erreur. Ils doivent être adaptés à chaque animal et à la zone radiographiée. Ainsi, un écran lent ou fin possède un faible indice de rapidité, mais une résolution élevée et, à l’inverse, un écran rapide a un fort indice de rapidité, mais une faible résolution. À la différence du cheval, obtenir une haute résolution est nécessaire pour un chat.

Une radiographie pulmonaire réalisée en expiration (lorsque le poumon contient moins d’air), et non en fin d’inspiration, peut mimer une bronchopneumonie.

Le développement est une autre source d’erreur extrêmement fréquente en radiologie : 90 % des fausses interprétations y seraient liées. Des tests permettent de vérifier la qualité des révélateurs et des fixateurs utilisés (par exemple, les systèmes de contrôle de qualité Vischeck® de Vélopex).

Les connaissances et le respect des protocoles d’imagerie sont notamment à appliquer lors des examens avec un produit de contraste. Ainsi, pour réaliser un transit baryté interprétable, il convient de ne pas sous-doser le sulfate de baryum (10 à 15 ml/kg).

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