L’appel à l’aide lancé maintes fois a été entendu il y a 10 ans, par 3 vétérinaires

J’ai lu avec émotion l’hommage rendu à Jean-Charles Flambeaux par son ami François Gonneau. Je me permets de m’y associer, afin de partager avec lui et la promotion Toulouse 1990 l’immense tristesse qu’a suscité « une fois de plus » (une fois de trop) le décès de notre confrère, « qui s’est échoué sur la vague rose d’un produit qui banalise la décision de fin de vie ».

L’appel que lance François Gonneau à davantage de solidarité, le « serment à jurer d’appeler pour demander de l’aide en cas de détresse et les décisions à prendre dans notre profession afin qu’elle se protège mieux contre ce fléau », cet appel lancé maintes fois a été entendu, il y a maintenant 10 ans, par 3 vétérinaires (J.-C. Gansel, D. Djabri et T. Jourdan) qui, à la suite du décès d’un de leurs confrères, ont décidé de réagir et ont fondé l’association Vétos-Entraide. C’était en 2002.

Cette association, animée par des confrères et consœurs bénévoles, travaille activement et sans relâche à la prévention du mal-être professionnel.

Depuis 10 ans, les vétérinaires qui le souhaitent peuvent la rejoindre, afin de s’exprimer librement sur une liste de discussion par Internet. Ils peuvent ainsi échanger, que ce soit sur un aspect professionnel ou personnel de leur vie, dans un climat bienveillant et constructif.

Un site Internet est également à la disposition de tous (www.vetos-entraide.com). On y trouve des documents, des articles et des contacts possibles sur différents sujets qui peuvent être source de malaise, au travail et dans la vie privée.

Tout cela élaboré ou en cours d’élaboration par des équipes bénévoles de confrères, qui travaillent par groupes à leur réalisation et ne demandent qu’à partager leurs efforts et leurs réflexions.

En outre, ceux qui le souhaitent ont à leur disposition un numéro de téléphone d’appel unique (09 72 22 43 44) et un contact par e-mail intitulé “Bouteille à la mer” (ecouter@vetos-entraide.com). Un ou une vétérinaire, formé à l’écoute, leur répond de façon totalement confidentielle et anonyme.

• 1 Voir La Semaine Vétérinaire n° 1505 du 31/8/2012 en page 9.