Michel Dubor (L 79) et la passion pour la sculpture

C’est un attrait revendiqué pour le bois et les meubles qui a conduit Michel Dubor à la sculpture. Un peu par hasard. « Je n’avais pas d’attirance artistique, jusqu’à ce que je commence à taper sur un morceau de bois. J’ai d’abord fait quelques travaux d’ébénisterie, puis j’ai réalisé ma première sculpture en 1987 », retrace ce vétérinaire associé de la clinique Mermoz de Lyon.

Depuis, presque chaque minute de son temps libre est consacrée à cet art, qui lui vaut d’ailleurs une présence régulière dans une galerie lyonnaise depuis un peu plus d’un an. « Je me suis pris au jeu et même si je ne participe pas beaucoup à la promotion, c’est toujours enrichissant d’avoir un contact avec des acheteurs et avec la galeriste qui me guide sur le choix des thèmes », commente-t-il.

Après le bois, la pierre, le marbre, la majorité de ses œuvres sont désormais en terre cuite et en bronze. Et la plupart s’inspirent largement de sa profession puisque les animaux restent son thème favori. « C’est assez naturel, puisque les vétérinaires sont formés à les dessiner », se justifie-t-il. Ce lien étroit entre son métier et sa passion a également conduit Michel Dubor à réaliser une urne pour la Compagnie d’incinération des animaux familiers et à répondre avec succès à l’appel à candidatures lancé par le Conseil supérieur de l’Ordre en direction des « vétérinaires sculpteurs ». Son « caducée humanisé » a séduit le jury et trône désormais à l’entrée du CSO à Paris.

Une véritable passion que Michel Dubor transmet en assurant une fois par an un cours à la Maison des jeunes et de la culture proche de son domicile, et qu’il anticipe déjà comme étant appelée à lui prendre encore plus de temps lorsque l’heure de la retraite aura sonné.