L’atelier équin se penche sur la chirurgie

Le matin du 24 mai était consacré à la castration du cheval et l’après-midi à des cas pratiques de reproduction et de néonatalogie. Après une introduction sur l’historique de la castration, « force est de constater que les controverses des siècles précédents ne sont pas tout à fait éteintes à l’aube du 3^e millénaire : il en va de l’âge de la castration, du choix d’une méthode à employer et de l’alternative castration debout ou couchée », a constaté Bernard Lesobre (SNGTV).

Les différentes techniques présentées

La castration est une procédure chirurgicale courante qui peut être réalisée sur un animal debout, sous sédanalgésie, ou couché, sous anesthésie générale. La technique découverte reste la plus employée, notamment sur cheval debout. Les méthodes couverte et semi-couverte sont très employées en milieu hospitalier et sont souvent réservées aux testicules de petite taille ou lorsqu’une ligature peut être mise en place.

Les complications les plus fréquentes sont l’œdème du fourreau et du scrotum, les hémorragies du cordon, les funiculites, le prolapsus de l’omentum, l’éventration, la persistance du comportement de mâle, l’hydrocèle, etc. Il est indispensable de savoir les identifier et les traiter. L’alternative médicale à la chirurgie, la « castration chimique réversible », a aussi été présentée. Néanmoins, l’immunisation vis-à-vis de la GnRH et les traitements progestatifs ne présentent aucune garantie ni d’efficacité ni de réversibilité (avec une large variabilité individuelle). Un volet a été consacré à la responsabilité civile professionnelle (RCP).

Les lauréates du prix de thèse

En fin de journée, le prix de thèse a été décerné à Alicia Rhein (VetAgro Sup) pour son travail sur « la radiographie du jarret chez le cheval : conception d’un support pédagogique ». Les 2 autres thèses retenues traitent des « effets de la conformation du pied et de la technique radiographique sur la qualité de la vue palmaro-proximale/palmaro-distale pour l’évaluation de l’os sésamoïde distal » de Marion Dicop (Oniris) et de l’« étude rétrospective des causes non infectieuses d’avortement chez la jument » de Claire Jacquot (Alfort).

Les lauréates sont reparties avec un prix remis par Emmanuel Woringer (Pfizer) et une invitation au congrès de Genève, offerte par notre confrère Pierre Chuit.

• Les comptes rendus des autres interventions seront présentés dans les prochains numéros.