Un usage limité des médias sociaux par les vétérinaires - La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012

Entre nous

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Auteur(s) : CLARISSE BURGER

Facebook, Twitter, LinkedIn… les réseaux sociaux en ligne attirent de plus en plus de professionnels. Aux côtés du grand public, les entreprises, les grandes écoles et même les hommes politiques ont investi ces nouveaux médias pour communiquer sur la Toile auprès de groupes de population cibles. Les objectifs sont variés : étendre son réseau de relations et/ou sa vitrine, dynamiser son programme de recrutement pour les sociétés à la recherche de compétences rares, lancer des débats politiques, animer des forums techniques pour échanger entre experts ou faire de la veille professionnelle, etc. L’interactivité de ces canaux d’information peut avoir de multiples avantages pour les entreprises, à commencer par l’amélioration de sa réputation et le développement de sa clientèle.

Pour les professions libérales réglementées, l’usage des réseaux sociaux est particulier. Les vétérinaires, notamment, doivent les utiliser à bon escient et ne pas franchir la limite entre information autorisée et publicité interdite (article R.242-70 du Code rural). Blogs et médias sociaux sont utilisés en France par la profession. Parallèlement, des réseaux dédiés aux vétérinaires se développent en Europe et regroupent des milliers de membres. C’est notamment le cas du site Vetbizz décliné en versions allemande, danoise et suisse, qui diffuse des informations et des conseils tant pour les experts que pour les propriétaires d’animaux.

L’échantillon de vétérinaires qui ont répondu à notre sondage sur le site WK-Vet.fr montre que l’usage de ces nouveaux médias est encore limité dans l’Hexagone. Si plus de la moitié ont répondu qu’ils n’utilisaient pas ces outils Internet, d’autres, en proportion tout de même significative (43,4 %), déclarent être présents sur les réseaux professionnels, voire sur ceux plus orientés vers la vie privée (dont Facebook). À comparer avec les résultats d’une étude réalisée fin 2011 pour LexisNexis auprès de 110 cabinets d’avocats internationaux : concernant l’usage général des médias sociaux, 77 % d’entre eux les ont adoptés, même si les cabinets parisiens affichent un taux d’usage relativement faible.

Les vétérinaires plus réfractaires considèrent que ces réseaux communautaires sont « d’une indiscrétion hallucinante ». Pour certains, il s’agit d’outils « chronophages et indiscrets ». Pour d’autres encore, ces canaux d’information en ligne sont tout simplement méconnus et intriguent : « J’ai du mal à voir le côté social dans les réseaux », souligne un vétérinaire. La crainte d’une altération de sa cyber-réputation est présente chez les praticiens sondés : « J’ai peur de ne plus contrôler mon image et je n’ai pas le temps de m’investir dans de tels médias sociaux », explique l’un d’entre eux.

Prendre soin de l’image “numérique” ou de l’e-réputation de son entreprise est effectivement important. Car avoir mauvaise presse ou voir son image ternie sur Internet peut se révéler catastrophique pour une société. Le risque zéro n’existe pas. De plus, les demandes de non-référencement de pages ou de suppression de contenus s’opèrent dans des délais courts et nécessitent une justification. Enfin, se préoccuper correctement de son espace médiatique prend effectivement du temps. Une dernière catégorie de vétérinaires n’en voient vraiment pas l’utilité ou considèrent que ces outils numériques sont « bons pour les jeunes » ! Les médias sociaux ne sont pourtant pas réservés à la génération Y, qui ne prend pas toujours la précaution de soigner sa cyber-image, et ne servent pas qu’à la sociabilisation…

Sondage réalisé par wk-vet auprès de 106 votants.

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