Un risque pour l’homme extrêmement faible - La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012
La Semaine Vétérinaire n° 1496 du 18/05/2012

Schmallenberg

Actu

SANTÉ PUBLIQUE

Auteur(s) : STÉPHANIE PADIOLLEAU

Selon 2 études, le risque de transmission à l’homme est jugé nul à extrêmement faible.

Depuis l’arrivée du virus Schmallenberg en Europe de l’ouest à la fin de l’été 2011, la question de son potentiel zoonotique était posée. Ses similitudes avec d’autres orthobunyavirus du groupe Simbu laissaient supposer un faible risque pour l’homme, mais cela restait à prouver. C’est désormais chose faite.

2 études, l’une en Allemagne par l’Institut Robert Koch (RKI), l’autre aux Pays-Bas par l’Institut national de la santé publique et de l’environnement (RIVM), ont été menées en partenariat avec l’ECDC1. La première a concerné 60 éleveurs dans la province allemande de Rhénanie du Nord-Westphalie, en zone d’épizootie. Ceux-ci ont subi des tests d’immunofluorescence et de séroneutralisation élaborés par le RKI. Aux Pays-Bas, le RIVM a étudié 301 éleveurs dont les cheptels étaient confirmés atteints ou fortement suspectés en raison du taux élevé de malformations des nouveau-nés, mais aussi des personnes qui ont pu être en contact avec les animaux atteints lors des naissances (famille, voisins) et des vétérinaires. Avec un seuil de prévalence inférieur fixé à 2 % (comme cela est observé pour les autres virus du groupe Simbu), il y a 99,8 % de chances de détecter un individu positif au minimum compte tenu de la taille de l’échantillon. Comme les résultats des 2 études sont tous négatifs, le risque de transmission à l’homme de ce virus est jugé nul à extrêmement faible.

3 000 000 € consacrés à la recherche sur le virus

L’Union européenne a débloqué 3 000 000 € pour la recherche sur le virus Schmallenberg. 14 projets ont été présentés, dont 11 par plusieurs pays en collaboration (consortiums). Ils ont été choisis pour combler les manques dans la connaissance de ce nouveau virus dans 3 principaux domaines : les mécanismes qui conduisent à l’apparition de la maladie, les voies de transmission et le rôle des vecteurs, ainsi que le développement d’outils analytiques qui permettent des études à grande échelle. Les travaux – certains ont déjà commencé – se poursuivront jusqu’en décembre 2013 pour une publication des résultats en avril 2014.

  • 1 European Centre for Disease Prevention and Control.

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