PASCAL TELLIER (A 76) OU LA QUÊTE DE L’ÉCOLOGIE INTÉGRALE

Pascal Tellier est né au début des années 50, à Clermont-Ferrand. Dès son enfance, il est imprégné par l’agriculture et l’élevage dans la petite exploitation de moyenne montagne du Livradois (Puy-de-Dôme) où vit une partie de sa famille. Sans doute cette relation étroite avec la nature a-t-elle semé en lui les germes d’une réflexion plus profonde sur l’homme, dans sa globalité. Son questionnement déborde alors les limites ressenties de son éducation conventionnelle. Pendant ses études de vétérinaire, il se forme à l’homéopathie, s’intéresse aux médecines alternatives. Parallèlement, il suit des études de psychologie, comme sa future épouse qui deviendra psychologue clinicienne.

Son éducation religieuse, catholique, ne le satisfait pas non plus. Il reconnaît avoir subi le catéchisme. Au-delà d’un enseignement qu’il juge limitatif, il se sent attiré par une spiritualité d’un autre ordre, utilitaire, accessible, vivante. Il est en quête de réponses pour mieux comprendre l’homme dans toutes ses dimensions. Il se tourne vers la métaphysique, l’hindouisme, le bouddhisme. Il est encore à Alfort lorsqu’il participe aux activités du centre ouvert dans les Combrailles (Puy-de-Dôme) par Arnaud Desjardins (1925-2011), qui s’emploie alors à mieux faire connaître en France les spiritualités orientales.

Bien vivre avec soi-même, avec les autres, avec la planète

Après son installation dans l’agglomération clermontoise à la fin de l’année 1979, où il se spécialise dans le comportement des animaux de compagnie, il poursuit sa recherche personnelle. En 1984, elle le conduit à créer une association, le Groupe de géobiologie d’Auvergne. Il creuse sa connaissance des influences de l’environnement sur le vivant, notamment des ondes liées aux champs magnétiques. En 1987, il crée une nouvelle association, Gaïa Terre Vivante, fondée sur l’hypothèse Gaïa de l’Anglais James Lovelock (né en 1919), une théorie selon laquelle la Terre est un organisme vivant autorégulé : rien n’existe dans l’univers, selon lui, qui ne soit relié à l’ensemble dans lequel il est inséré.

La finalité de cette quête, c’est l’écologie intégrale, avec sa trilogie : bien vivre avec soi-même, bien vivre avec les autres, bien vivre avec la planète. Cela passe également par la psychanalyse, la communication, notamment le processus de communication non violente (CNV) mis au point par l’Américain Marshall Rosenberg (né en 1934) et qui a une vocation personnelle, familiale, collective et internationale. Fort de ce travail de plusieurs décennies, Pascal Tellier a déposé un projet de formation professionnelle continue à destination des personnes concernées par les relations humaines. Il propose, dans des stages qu’il anime avec sa femme, de s’interroger sur la manière d’entrer en relation avec l’autre, sur le rapport à l’autre, sur la bonne façon de sortir des schémas de défense et d’agressivité qui nous imprègnent à notre insu. L’homme dans sa globalité, c’est le titre dont il recouvre ce qu’il appelle la métapsychobiologie, qui prend en compte ses 3 parties : le biologique, le psychologique et le métaphysique. 2 livres¹ sont déjà nés de cette réflexion. Le 3^e est en cours.

• 1 Guide du voyageur en humanité : biologie, psychologie, spiritualité, 2002, à compte d’auteur ; L’éveil : exigence et lâcher prise, éditions Le Souffle d’Or, 2006.