Tel père… quel fils ?

Les comportements des individus ne sont pas qu’une affaire de gènes. Chacun, englobé dans une génération, est en effet le produit de sa culture, de son histoire, de son éducation, et surtout de son environnement. Ainsi, si ceux que l’on nomme les “baby boomers” (BB) éprouvaient de l’enchantement vis-à-vis des nouveautés technologiques telles que les tourne-disques ou encore les montres à quartz, les “nés sous X” ne se cachent pas d’avoir regardé Goldorak et le Club Dorothée à la télévision (en couleur) avant de découvrir et d’apprivoiser l’ordinateur. Les “Y” ont grandi, eux, avec un téléphone portable pratiquement greffé à l’oreille et une souris à la main. Quant aux “Z”, ils ont été carrément nourris à l’Internet et se demandent bien comment les BB et les X ont pu vivre sans iPhone !

Toutes ces évolutions technologiques et sociétales ont impacté le monde du travail. Aujourd’hui, les ressources humaines et les managers s’intéressent particulièrement aux “Y”. Et pour cause, ils représenteront 40 % des actifs en 2015. Or, cette génération est décriée par certains comme celle des 35 heures, la génération donnant-donnant, qui remet tout en cause et défie les modèles de management existants. Y aurait-il un “péril jeune” ? Non, selon Benjamin Chaminade, expert en la matière. La génération Y ne serait que la partie émergée de l’iceberg des mutations de notre société, engendrées par les BB et peaufinées par les X. Selon lui, il serait d’ailleurs plus judicieux de parler de “culture Y”, car les BB et les X se sont adaptés à un environnement qui a changé, faisant donc évoluer les comportements et les attentes. La clé de la réussite intergénérationnelle en entreprise repose sur la compréhension des individus, la communication et le respect des règles à suivre.

Rendez-vous en pages 25 à 30 de ce numéro pour en savoir plus sur ces différentes générations !