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Non-ruminants
Actu
SANTÉ ANIMALE
Auteur(s) : NATHALIE DEVOS
Selon un avis de l’Anses1, les conditions de sécurité ne sont pas encore réunies.
Si l’Anses note des progrès dans l’organisation des filières animales, elle considère dans son dernier avis2, publié le 16 novembre dernier, « qu’à ce jour, les conditions permettant une utilisation sécurisée des protéines animales transformées dans l’alimentation des non-ruminants ne sont pas totalement réunies ».
Dans le cadre de sa nouvelle expertise, l’Anses s’est attachée à actualiser l’ensemble des données disponibles relatives au risque sanitaire lié à l’introduction des protéines animales transformées dans l’alimentation de certains animaux de rente (PAT de volailles pour l’alimentation des porcs de porcs pour l’alimentation des volailles, de porcs et de volailles pour l’alimentation des poissons), en veillant à évaluer les risques de contaminations croisées entre les espèces animales.
L’état des lieux dressé à la demande de l’Anses par le CGAAER3 montre que la spécialisation des filières de production de protéines animales transformées par espèces, depuis la collecte des sous-produits animaux servant à leur fabrication jusqu’à la livraison des aliments composés dans les exploitations, est incomplète. Les risques de contamination croisée ne sont donc pas exclus. Par ailleurs, les méthodes validées de détection et d’identification des protéines animales transformées, qui permettent de caractériser l’espèce animale d’origine, ne sont pas encore toutes disponibles. L’Anses réaffirme donc ses conclusions de 2009 dans ce dernier avis.
1 Agence nationale de sécurité sanitaire.
3 Conseil général de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux.
Ces matières premières sont élaborées à partir de sous-produits provenant d’animaux destinés à la consommation humaine (sous-produits de catégorie 3, c’est-à-dire dérivés d’animaux propres à la consommation humaine, mais non utilisés par exemple : sang, peau, phanères, tendons).
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