Santéquine : un e-carnet de santé pour l’écurie

Le logiciel Santéquine a été présenté lors du salon Equita’Lyon, le 29 octobre dernier. « C’est le premier e-carnet de santé pour toute l’écurie », a souligné notre consœur Caroline Bégule-Convert (Merial). La démarche du laboratoire est partie de plusieurs constats au sein de la filière : celui d’entreprises équestres diverses, mais aussi celui d’une gestion des soins à rendre plus professionnelle. « Le recours au praticien est inégal, il est nécessaire de professionnaliser la gestion vétérinaire au sein des établissements équestres. Santéquine, est né de ce besoin du terrain, de ces remontées », a poursuivi notre consœur.

Merial a aussi voulu se positionner en parallèle des obligations légales en termes de données médicales, sanitaires, ou de mouvements des équidés, sans pour autant se substituer au registre d’élevage ou au bilan sanitaire d’écurie, mais en offrant une aide aux obligations réglementaires. L’objectif reste celui d’un service destiné à faciliter l’organisation et la gestion des soins au sein d’une écurie. Le vétérinaire sera l’instigateur de l’offre de service gracieuse Santéquine. Pour les deux tiers des responsables d’établissements, l’organisation et la planification des soins se bornent en effet à l’agenda, le calendrier, le tableau, le cahier, les fiches, voire simplement la mémoire !

Santéquine passe par l’expertise vétérinaire

« Santéquine répond à l’objectif de fournir une expertise technique aux praticiens de terrain, et d’améliorer la médicalisation des chevaux en accompagnant le vétérinaire. » L’outil est donc remis au vétérinaire qui le remettra à son client.

Que l’écurie compte 1 ou 500 chevaux, le e-carnet enregistre donc et planifie les soins et les traitements. Il se charge à partir d’un CD. Chaque utilisateur peut accéder de façon confidentielle à Santéquine, off line, mais aussi en ligne et via l’application iPhone, un point intéressant pour un cavalier en concours.

Par ailleurs, la saisie régulière des soins permet de prévoir les dates des prochains actes. Ils peuvent s’afficher automatiquement en rappel, ou être adressés par e-mail ou sms. Des conseils pratiques figurent en outre dans le logiciel. L’outil sera mis à la disposition des praticiens courant novembre.