Des projets et des attentes divers - La Semaine Vétérinaire n° 1463 du 23/09/2011
La Semaine Vétérinaire n° 1463 du 23/09/2011

Dossier

Auteur(s) : AGNÈS FAESSEL

Trois résidents ou anciens résidents partagent leur expérience et leurs conseils. Leur cursus et leurs choix sont différents, mais ils ont en commun une grande détermination.

Anne-Sophie Bedu-Leperlier

« Postulez au plus vite »

« J’ai entamé une résidence en imagerie médicale car je souhaite pratiquer cette discipline de manière exclusive. La spécialisation est un moyen d’y parvenir. Et le diplôme du collège européen – mon objectif à l’issue du résidanat – est fondamental pour être reconnue comme spécialiste. Aujourd’hui, la spécialisation en imagerie est mieux développée dans les pays anglo-saxons, qui proposent davantage de postes. En France, les places sont chères ! Ma résidence se déroule conjointement à l’école d’Alfort et à la clinique Advetia (Paris). Avant cela, j’ai effectué un an d’internat et plusieurs assistanats en médecine et imagerie des animaux de compagnie à Maisons-Alfort, ainsi qu’une année de pratique en structure privée. La résidence élargit ma formation initiale, notamment avec l’accès à des moyens diagnostiques de pointe (scanner, IRM, scintigraphie). Mon seul regret est d’avoir dû retarder mon projet, faute de place disponible en France. Mon conseil à ceux qui souhaiteraient suivre un résidanat : postuler au plus vite après l’internat, quitte à s’expatrier. »

Matthieu Cousty

« Des standards de formation rigoureux »

« Le choix de m’orienter vers la chirurgie équine a mûri durant mon année d’internat à Saint-Hyacinthe. J’ai rapidement décidé de suivre un résidanat, attiré par les standards de formation européens et nord-américains. J’ai eu la chance de profiter de l’ouverture d’un poste de résident à l’école de Nantes, car à l’époque peu de places étaient proposées en France. Leur nombre a plus que doublé aujourd’hui. Cette formation a répondu à mes attentes. Elle est rigoureuse, car appuyée sur les données de la science et encadrée par un superviseur lui-même diplômé du collège européen. Je n’ai pas non plus rencontré de difficulté à valider le programme : j’ai préparé 4 publications scientifiques (2 sont demandées) et effectué plus de 500 chirurgies (300 était le minimum requis). Cela m’a permis de me présenter à l’examen du collège dans la foulée. Le résidanat m’a apporté une autonomie de travail, ce qui est un atout considérable. Tout de suite après, j’ai pu exercer la discipline de manière exclusive et autonome, au sein d’une clinique équine pure, dans laquelle je vais bientôt m’associer. Le résidanat représente trois années éprouvantes, et l’examen du board est particulièrement difficile, mais ils m’ont ouvert la voie pour réaliser mon projet professionnel. »

Guillaume Ragetly

« Le collège européen reconnaît mon diplôme américain »

« Mes stages à l’université de Cornell aux États-Unis ont fait naître le souhait de me former en Amérique du Nord, où les moyens humains, matériels et financiers, et la motivation des propriétaires sont supérieurs à ce qui existe aujourd’hui en Europe. C’est sans doute mon côté perfectionniste qui me pousse à apprendre toujours plus et à faire toujours mieux. J’ai donc passé 5 ans au sein de l’université vétérinaire de l’Illinois, d’abord comme résident, puis comme enseignant. J’ai obtenu le diplôme du collège américain de chirurgie vétérinaire, et un PhD (doctorat) en parallèle. Ce diplôme n’est pas directement reconnu en France, mais le collège européen correspondant m’a invité et décerné son diplôme. Je suis maintenant de retour en France, dans une structure privée, car je suis convaincu que l’exercice spécialisé va se développer. Je me donne quelques années pour le vérifier. Même si la concurrence est rude, avec parfois 160 postulants pour une place, les Français peuvent accéder aux résidanats américains. Mais leur seront nécessaires un bon niveau d’anglais, une formation initiale solide complétée d’un, voire plusieurs internats, une forte motivation et des lettres de recommandation comme seuls les familiers du système anglo-saxon savent en rédiger pour “vendre” leur candidat ! Je ne peux que leur conseiller d’aller sur place au préalable, car il est rassurant de recruter une personne connue. ».

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