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Auteur(s) : Nicolas Fontenelle
Vous en avez assez de bûcher douze heures par jour pour des revenus faiblards, d’assurer des gardes toutes les semaines, de ne prendre que trois semaines de vacances par an, de ne pas partager votre diagnostic avec un confrère, de référer des cas plus souvent que vous ne le souhaiteriez, de ne pas avoir assez de temps pour vous former ? Regroupez-vous, grandissez ! Ces vétérinaires l’ont fait. Ils témoignent.
L’histoiredesvétérinairesrurauxet mixtes laissera plus d’un canin rêveur. En 1985, ils étaient en moyenne 1,6 praticien équivalent temps plein (ETP) par structure. Vingt ans plus tard, en 2005, ils étaient 4,2(1). Du coup, le revenu net mensuel moyen (avant impôts) du vétérinaire mixte exerçant dans ces structures atteignait 7 500 € en moyenne en 2008. La même année, le praticien canin travaillant dans une structure de moins de deux vétérinaires ETP émargeait à moins de 4 000 € mensuels…
Et ce n’est pas tout. L’association et la collégialité améliorent de nombreux aspects du métier : des gardes et des astreintes moins contraignantes ; davantage de temps libre pour la vie familiale ; des facilités pour prendre des congés, se former, se spécialiser ; un amortissement et une rentabilité du plateau technique ; un investissement, etc. Les témoignages que nous avons recueillis dans des structures de quatre associés et plus le prouvent. Les cliniques de ce type ne sont pas légion (420 sur 5 850, soit 7 %, en 2010 selon l’Annuaire Roy). Cependant, la tendance générale est au regroupement et à l’agrandissement. Le nombre de vétérinaires qui exercent dans une clinique comportant au moins cinq praticiens (salariés ou associés) a considérablement augmenté en quatre ans. Ils étaient 1 781 en 2006 et 2 574 en 2010 (soit désormais près de 20 % de l’ensemble des praticiens). Cette évolution touche toutes les catégories : plus 3 % en canine et en équine, plus 5 % en mixte à dominante canine. Avec 8 % d’augmentation, elle est particulièrement patente chez les praticiens ruraux et mixtes à dominante rurale ! Désormais, les vétérinaires ruraux sont 35 % à travailler dans ce type de cliniques. Près des trois quarts d’entre eux (72 %) exercent dans des structures de trois praticiens au minimum. Néanmoins, s’il y a énormément d’avantages à travailler en groupe, tout n’est pas rose pour autant. Il faut aimer le collectif, savoir arrondir les angles, partager les prises de décision et, parfois, être minoritaire. Mais tout s’apprend…
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e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
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