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Entre nous
VOUS AVEZ LA PAROLE
Auteur(s) : Odile Hénau
Fonctions : praticienne canine à Harnes (Pas-de-Calais)
Je voudrais réagir au récent courrier d’un de nos confrères(1), qui porte un regard désabusé sur sa profession. Je dois dire que je comprends ses doutes et ses interrogations, pour m’être demandée à maintes reprises si, moi aussi, j’étais vraiment faite pour ce métier si dur, si exigeant, si énergivore.
J’ai profité de la naissance de mon deuxième enfant pour prendre un congé parental (un privilège réservé, hélas !, aux seules salariées), sans être certaine de reprendre mon poste au terme de celui-ci. Mais au bout de quelques mois, je me suis rendu compte que je m’enfonçais dans la déprime. Certains pourraient penser que je souffrais du syndrome du baby blues, alors qu’il s’agissait en réalité de celui du véto blues ! Tout me manquait : la satisfaction de soulager les maux des animaux, le contact avec leurs maîtres, les échanges avec les collègues, même le stress et les poussées d’adrénaline ! J’ai réintégré mon poste après moins d’un an d’arrêt, avec l’impression de me sentir de nouveau utile.
Je ne pense pas que les vétérinaires qui abandonnent leur métier le fassent par véritable lassitude, mais plutôt qu’ils se laissent envahir par une fatigue physique et psychique qui leur échappe. Autrement dit, ils sont souvent victimes du burn-out.
Ayant choisi d’exercer en salariat et, qui plus est, à temps partiel, il m’est plus facile qu’à d’autres d’affirmer à quel point il est important de ne pas négliger sa vie en dehors du travail. Mais chacun de nous peut lever légèrement le pied dans la mesure de ses possibilités.
Alors, sortez de votre microcosme, accordez-vous un vrai week-end de temps en temps (sans téléphone portable !), partez en vacances aussi souvent que possible, cultivez votre jardin secret, prenez soin de vous, de vos proches, regardez grandir vos enfants, lisez autre chose que des revues scientifiques, ayez d’autres sujets de conversation que votre dernière intervention chirurgicale, échangez avec vos amis, et pas uniquement des confrères… Ouvrez-vous au monde et la vie ne vous en paraîtra que plus légère.
En 2011, je resterai vétérinaire, tout simplement parce que j’ai pris conscience de la chance qui m’était donnée d’exercer ce métier d’exception. En ce début d’année, je vous souhaite à tous et à toutes d’être heureux, tout simplement.
Le directeur d’Alfort ne dit pas non à des quotas d’hommes
Où sont les hommes ? C’est la question que se pose L’Expansion du mois de janvier. Le magazine, dans son grand dossier intitulé « Le pouvoir des femmes », constate en effet qu’à l’école, et particulièrement dans les filières supérieures, les filles « excellent aux concours écrits, écrasant les garçons ». Commerce, médecine, pharmacie, magistrature, architecture, journalisme, etc., dans de nombreux secteurs, le beau sexe fournit jusqu’à 80 % des élèves. Les écoles vétérinaires n’échappent pas à la règle. Comment attirer davantage de garçons ? « Et pourquoi pas rétablir des quotas, tout est ouvert », lance Jean-Paul Mialot, le directeur de l’ENV d’Alfort, pour qui la féminisation de la profession pose un problème d’organisation : « Les jeunes diplômées préfèrent exercer dans de gros cabinets de ville et délaissent les postes dans l’agroalimentaire et les abattoirs, où les besoins de vétérinaires sont importants. » Mais les garçons ont-ils vraiment envie de ces postes ?
Source : L’Expansion, n° 759, janvier 2010.
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L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
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