VETERINAIRES D’APRES-GUERRE, LES MOTEURS DE LA PROFESSION - La Semaine Vétérinaire n° 1428 du 03/12/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1428 du 03/12/2010

À la une

Auteur(s) : Céline Carles

Après la Seconde Guerre mondiale, l’activité vétérinaire connaît une évolution spectaculaire des techniques et de l’arsenal thérapeutique. Véritables mémoires de notre profession, les vétérinaires de la deuxième moitié du XXe siècle sont à la fois les témoins et les acteurs de cette révolution. Aujourd’hui âgés de quatre-vingts à quatre-vingt-quinze ans, cinq confrères nous livrent leurs souvenirs d’étudiants et de professionnels des années 1940 à 1960.

Les premières classes préparatoires spécifiques aux concours des écoles nationales vétérinaires apparaissent à partir de 1941 dans certains lycées parisiens réputés (Berthelot, Saint-Louis, Lakanal) et quelques établissements provinciaux de renom (Lille, Lyon, Grenoble). Auparavant, les candidats pouvaient se présenter au concours directement à la suite du baccalauréat ou après une année de physique, chimie, biologie (PCB). « Je me suis présenté au concours de 1938 simplement avec le bac, se souvient Jean Toumeyragues (T42). Nous étions environ quatre cents candidats pour deux cents admis. Les épreuves ne m’ont pas paru difficiles. » Victor Delassus (L47) passe le concours en 1943, à Paris : « Ce fut mémorable, car en raison des bombardements sur la ville, nous n’avons pas eu d’oral, ce qui m’a permis d’être reçu. J’avais suivi une formation par correspondance avec l’Ecole universelle qui n’atteignait pas le niveau des classes préparatoires récemment créées. J’ai demandé Alfort, mais vu mon classement, je suis allé à Lyon. »

La Seconde Guerre mondiale entraîne une mobilisation massive des étudiants, qui voient leurs études interrompues du jour au lendemain. A l’automne 1939, tous les étudiants de plus de vingt ans et certains enseignants sont mobilisés. Seule l’école d’Alfort reste ouverte en 1939-40 et regroupe les élèves nouvellement admis, les ajournés et les non-mobilisables des trois écoles. A l’armistice de 1940, chacun réintègre son école d’origine.

Des parcours diversifiés et des scolarités chaotiques

Jean Toumeyragues, trop jeune pour être mobilisé, fait sa deuxième année à l’ENVA : « Je suis entré à Toulouse Matabiau en 1938, à dix-sept ans et demi. A cause de la guerre, les écoles de Toulouse et de Lyon ont fermé en 1939-40 et j’ai donc suivi ma deuxième année à Alfort, où professeurs et élèves non mobilisables étaient rassemblés. Nous étions cent vingt, dont quinze seulement de Toulouse et Lyon. Je suis revenu à Toulouse à partir de la rentrée 1940. Les élèves des grandes écoles, dont les ENV, étaient dispensés des chantiers de jeunesse. Puis, j’ai échappé au service du travail obligatoire (STO) grâce à de faux papiers obtenus par l’entremise du directeur des services vétérinaires de Dordogne où j’étais installé. »

Les parcours sont diversifiés, rendant la scolarité chaotique : certains sont faits prisonniers, d’autres ne coupent pas au STO ou sont mobilisés après la Libération, en 1944. « Après les bombardements de Lyon en 1944, l’école a fermé pour se transformer en morgue, raconte Victor Delassus. Nous cherchions alors à rejoindre la famille, ou le maquis pour certains, malgré les risques. Les communications étaient difficiles. J’ai mis sept jours, dont vingt-sept heures entre Lyon et Paris, pour atteindre le Pas-de-Calais, ma région d’origine ! Après la rentrée de septembre, j’ai été mobilisé et affecté à un groupe d’artillerie de montagne avec des mulets. Démobilisé fin 1945, j’ai alors pu commencer une troisième année normale. Au départ, nous étions une vingtaine dans la promotion, puis nous sommes passés à une cinquantaine en raison des rapatriés, des retours de prisonniers et de ceux qui sortaient du maquis. »

« Mobilisé, j’ai fait mes classes à Paris, dans un régiment de cuirassiers, explique Léon Henniaux (A 42), puis j’ai suivi une préparation militaire spécifiquement vétérinaire à l’école de cavalerie de Saumur. Après l’armistice, j’ai été fait prisonnier pendant un an dans un camp en Allemagne. Je me suis débrouillé pour me faire libérer en faisant valoir mon métier. De retour en France, j’ai pu reprendre mes études. »

Un engagement dans la résistance, parfois au prix d’un grand sacrifice

Pendant la guerre, un certain nombre de vétérinaires praticiens refusent de se soumettre à l’occupant et contribuent, par des actions isolées ou via leur engagement au sein des réseaux, à renforcer la Résistance. Léon Henniaux, résistant et déporté dans un camp d’extermination, se souvient : « En 1943, je travaillais comme aide chez un vétérinaire résistant dans le Nord qui m’a proposé de devenir son agent de liaison. C’est ainsi que j’ai intégré un réseau. Je portais des documents à un paysan, en prétextant soigner une vache… Mais nous avons été dénoncés et j’ai été arrêté le 10 janvier 1944. J’ai été transféré dans plusieurs camps, puis déporté à Buchenwald. J’en suis sorti le 11 avril 1945, jour de la libération du camp par les troupes américaines. Je suis d’une bonne constitution et au bout de deux mois, j’ai réussi à me remettre physiquement des épreuves que j’avais endurées. »

Un cadre d’étude propice au travail

En première et deuxième années, l’enseignement est consacré à l’animal sain, avec des cours magistraux et des travaux pratiques. En troisième et quatrième années, les étudiants suivent des cours sur les maladies et sont formés aux rudiments de la pratique grâce aux travaux cliniques (consultations, chirurgie, etc.). Les cours sont obligatoires, une feuille de présence devant être signée par les élèves. Les conditions de travail sont relativement sommaires : « J’ai fait des études sans livres, uniquement fondées sur des cours magistraux, se souvient Jean Toumeyragues. Nous étions obligés de bien prendre les cours ! A Toulouse, les cours d’anatomie de première année du professeur Petit, qui était un remarquable dessinateur, duraient quarante-cinq minutes. Mais nous restions dans l’amphithéâtre une heure de plus pour pouvoir relever les dessins convenablement ! Les ouvrages vétérinaires se sont développés après la guerre, avec la traduction des livres américains. »

« Dans la promotion, nous étions environ quarante, dont trente externes au moins. Nous nous retrouvions tous au réfectoire. Nous travaillions dans une salle commune (une pour les 1re et 2e années, une autre pour les 3e et 4e années), seul endroit équipé d’une table et d’un poêle à bois pour l’hiver. Dans les chambres, il n’y avait ni table, ni chauffage. Certains jours, nous devions casser la glace dans les lavabos pour faire notre toilette ! »

Jean-Jacques (A 55) et Marie-Françoise (A 54) Millerant ont concilié travail et scolarité pour financer leurs études, ce qui leur a permis de se former d’un point de vue pratique en canine. « Issus d’un milieu modeste, aussi bien ma femme que moi, nous avons dû travailler pour poursuivre nos études. A partir de la deuxième année, nous logions chez un vétérinaire à Paris. En échange du loyer, nous devions travailler avec lui et assurer les urgences de nuit. Nous avons ainsi acquis notre pratique canine pendant nos études. Quand j’ai passé mon examen de médecine, je suis tombé sur un cas assez rare que j’avais eu la chance de voir chez le vétérinaire pour lequel je travaillais ponctuellement. J’ai eu 19 sur 20 ! »

Des moyens de locomotion peu conventionnels pour les visites

Disposer d’un véhicule pendant et après les années de guerre n’était pas toujours facile. Il fallait alors trouver d’autres moyens plus traditionnels pour se déplacer. « Je me suis installé en septembre 1942 à Bergerac (Dordogne), raconte Jean Toumeyragues, en association avec un vétérinaire qui exerçait depuis 1895 en clientèle rurale. Je faisais les visites à vélo, en moto et même à cheval ! 80 % de la clientèle se situait dans un rayon de 10 à 12 km. Je disposais de chevaux d’un groupe mobile de protection du régime (correspondant aux CRS actuels) pour faire les tournées d’actes non urgents. A cette époque, le cheval était un moyen de déplacement plus rapide que la voiture dans certains cas. Je pouvais passer à travers les bois ou par les collines, tandis qu’à vélo ou en voiture, j’étais obligé de suivre les routes et de faire plus de kilomètres. »

En 1946, Léon Henniaux crée sa propre clientèle à Avesnes-sur-Helpe, dans le Nord. « Les anciens vétérinaires n’ont pas apprécié que je m’installe en concurrence ! A cette période de pénurie d’après-guerre, il fallait un “bon” pour obtenir une voiture. Il était excessivement difficile pour un jeune vétérinaire récemment installé d’en obtenir un, mais j’ai finalement réussi à décrocher un bon pour une Renault. » Autre région, mais toujours la débrouille pour Victor Delassus : « En troisième année, lors d’un remplacement dans le Pas-de-Calais, il m’est arrivé de faire quelques visites de nuit avec une moto, une lampe de poche sanglée sur la poitrine ! A la fin de la guerre, j’ai eu une jeep, car beaucoup de ces voitures avaient été récupérées de l’armée. »

Des potions tout droit venues des temps anciens…

Jusqu’en 1940, l’arsenal thérapeutique était constitué de remèdes anciens, de préparations médicinales et de diverses substances chimiques. Ces médicaments n’avaient qu’une efficacité limitée contre les maladies infectieuses. « Nous n’avions pas de matériel et peu de médicaments, témoigne Jean Toumeyragues. Une musette suffisait pour tout transporter : de la pilocarpine et de l’opium pour les coliques des chevaux, de la tuberculine, du bicarbonate, de la soude, de la farine de moutarde… On pratiquait encore des saignées ! Après les délivrances de vaches, on plaçait dans l’utérus des capsules à base de bleu de méthylène et de charbon de bois. Autant dire que les infections post-partum étaient sévères ! »

Victor Delassus s’est installé vers 1950 à Villedieu-les-Pöeles dans la Manche, en concurrence avec des maréchaux-ferrants experts. « Certains ne ferraient plus les chevaux, mais exerçaient au titre de vétérinaire, sans aucun diplôme, mais reconnus par la population. Les laboratoires les fournissaient même plus facilement en médicaments que les jeunes vétérinaires diplômés, qui n’étaient pas de gros clients. J’utilisais le formol et l’uroformine comme anti-infectieux, avant l’arrivée des antibiotiques. »

… à l’avènement révolutionnaire des antibiotiques

Une mutation s’est produite à partir de la fin des années 1940, avec la diffusion des antibiotiques. La pénicilline, découverte par Alexander Fleming en 1928, n’est produite industriellement aux Etats-Unis qu’en 1941. D’autres molécules sont ensuite mises au point : sulfadimérazine (1943), auréomycine (1949).

Jean Toumeyragues, Victor Delassus et Léon Henniaux s’accordent pour dire que l’utilisation des antibiotiques a révolutionné la pratique vétérinaire. « J’ai commencé avec les sulfamides, explique le premier. La pénicilline est arrivée à la fin des années 1940, mais elle était chère et il n’existait pas de solution retard. Je n’avais suivi aucune formation sur les antibiotiques. Il fallait donc se débrouiller pour apprendre à les utiliser. » Le deuxième se souvient à son tour : « J’ai appris à me servir des antibiotiques avec les délégués des laboratoires. Ce fut révolutionnaire ! J’ai commencé par la pénicilline, la streptomycine, puis le chloramphénicol, des molécules que je n’avais jamais étudiées à l’école ! J’ai appris sur le terrain. » Et le dernier d’ajouter : « Les premières pénicillines étaient employées après 1945, pour les chevaux de grande valeur. L’urine des juments traitées était même récoltée pour en extraire la pénicilline, tellement celle-ci était rare ! J’ignorais tout des antibiotiques au départ. Je lisais les publications scientifiques à ce sujet et les représentants des laboratoires m’ont aussi aidé à les utiliser. »

Les pionniers de la césarienne par le flanc

Avant les années 50, l’obstétrique se résume à des extractions forcées et des embryotomies. La technique de la césarienne par le flanc droit du bovin couché est introduite par Goffinet et Hennau en 1950. Un an plus tard, Berthelon et Barone accomplissent l’intervention sur un bovin debout et, en 1955, Derivaux décrit la technique par le flanc gauche d’un animal couché. « Les premiers récits de césariennes étaient remarquables dans la revue Société vétérinaire pratique, notamment ceux de Barone, se souvient Victor Delassus. C’est ainsi que j’ai appris “doctus cum libro”, en m’appuyant uniquement sur les textes ! L’intervention sur le flanc, soit à droite, soit à gauche, a alimenté maintes discussions. »

« Les césariennes se sont développées à partir de 1955. J’ai pris des renseignements auprès d’un praticien qui avait participé à des démonstrations de césariennes aux Journées vétérinaires d’Alfort en 1956, explique Jean Toumeyrague. Puis, j’ai fait ma première césarienne sans en avoir jamais vu ! J’étais si peu sûr de moi que je suis repassé dans la ferme le lendemain pour conseiller à l’éleveur de faire abattre la vache. Il m’a répondu : “Regardez-la, elle est couchée, elle rumine, on va attendre”. Et elle s’en est sortie ! »

« Par l’intermédiaire d’un aide israélien qui travaillait pour moi, raconte Léon Henniaux, j’ai pris contact avec un professeur d’obstétrique belge, promoteur de la césarienne à l’époque, et j’ai été le voir plusieurs fois pour me former. »

Les césariennes ont ouvert la voie à d’autres actes de chirurgie abdominale, comme les laparotomies exploratrices lors de suspicions de réticulopéritonites traumatiques, très spectaculaires à l’époque. « Dans la Manche, en raison des combats et du débarquement, il y avait beaucoup de ferraille sur les routes et dans les prés, se rappelle Victor Delassus. Les vaches ingéraient souvent des corps étrangers avec le foin ou dans les pâturages. J’avais hérité d’un appareil détecteur, récupéré de l’armée allemande et utilisé par la ville de Villedieu pour repérer les bouches d’égouts détruites par les bombardements. J’utilisais donc ce détecteur pour les corps étrangers et je me suis lancé dans les gastrotomies. C’était des opérations inédites. Chacun innovait dans son coin, par nécessité. Il ne fallait pas se laisser dépasser par le concurrent voisin. Si on n’évoluait pas, d’autres se chargeaient de le faire. »

L’émergence des clientèles citadines et de la médecine canine

Les soins des chiens à la campagne sont aléatoires et ne constituent pas une source de revenus pour les vétérinaires ruraux. « J’ai soigné beaucoup de chiens parce que la canine m’intéressait, mais je n’ai jamais rien fait payer, souligne Léon Henniaux. Je faisais venir les propriétaires à la maison entre 12 et 14 h. Entre le hors-d’œuvre et le dessert, je pouvais parfois voir une dizaine de chiens. Ce n’était pas difficile, car je ne demandais aucun honoraire. A la fin de l’année, j’avais des piles de boîtes de chocolats… » Dans la clientèle normande de Victor Delassus, les gens font peu soigner les chiens et les chats. Souvent, ce sont les enfants qui amènent leur animal, car les parents ne veulent surtout pas dépenser d’argent pour lui. « Je ne demandais rien, cela ne me venait même pas à l’esprit de me faire payer. »

Il n’en va pas de même pour les chiens des villes en raison de l’apparition d’un engouement pour les carnivores domestiques, devenus animaux de compagnie. Dans les années 50, des cliniques exclusivement canines se développent alors dans les grandes agglomérations. Les époux Millerant ont ainsi créé leur propre clientèle : « A la fin des années 50, se souvient Jean-Jacques Millerant, il existait des cliniques exclusivement canines en région parisienne. En 1956, j’ai succédé à un vieux vétérinaire qui m’a revendu son numéro de téléphone… et c’est tout ! Comme je n’avais pas d’argent, j’ai dû faire un emprunt pour l’acheter. Je me suis installé en canine, ma femme m’a rejoint un an après et la clinique n’a cessé de se développer. Nous avons connu un contexte où les gens se sont habitués progressivement à vivre avec un animal familier et à le faire soigner. »

« Dans les années 60, les anesthésiques ont révolutionné la pratique, renchérit Marie-Françoise Millerant. Avant, il n’y avait pas grand-chose pour endormir les chiens et les chats. Notre activité a été facilitée grâce à l’acépromazine, mais les progrès les plus foudroyants sont venus avec l’arrivée du thiopental, puis des anesthésiques gazeux. La diététique a considérablement évolué aussi. Quand nous nous sommes installés, les chiens mangeaient des rognures avec du pain trempé… »

« J’ai commencé la chirurgie osseuse avec les moyens du bord, notamment du fil de cuivre, ajoute son mari. Je n’avais pas d’outil. Puis j’ai fait des stages pour me former et je me suis équipé en matériel, petit à petit. »

Le vétérinaire considéré comme un notable

« Dans les deux régions (Dordogne et Saône-et-Loire) où j’ai exercé jusqu’en 1964, les relations avec la clientèle étaient extrêmement faciles, raconte Jean Toumeyragues. Le vétérinaire était un notable, comme le médecin. Nous étions accueillis comme des sauveurs dans une maison. Quand les clients nous dérangeaient la nuit, ils nous remerciaient. Maintenant, ils nous disent “vous êtes payés pour ça !” »

Les premières femmes vétérinaires

Entre 1938 et 1961, 26 femmes sont diplômées de l’ENVA

La première Française vétérinaire sort diplômée de l’ENVA en 1934. A cette période, les femmes ne sont accueillies qu’à Alfort. Il faut attendre 1942 pour voir figurer une étudiante à Lyon et une autre à Toulouse. Bien que peu nombreuses jusque dans les années 60, les femmes n’ont pas trop de difficultés à s’intégrer.

Marie-Françoise Millerant, l’une des premières femmes à avoir choisi une carrière libérale en clientèle, raconte son parcours : « Dans ma promotion (A 54), nous étions deux femmes. Je n’ai pas connu de discrimination, ni de la part des professeurs, ni de celle des étudiants. Les professeurs ont toutefois été conciliants et compréhensifs quand j’ai eu mon premier enfant, en quatrième année. Le professeur Marcenac, qui était réputé sévère, m’a dit à l’examen de chirurgie : « Je vous mets 12 et 2 pour le petit, ce qui fait 14 sur 20. » Sympathique ! Ce fut plus difficile à la sortie, quand j’ai dû me faire une place en clientèle. Les femmes s’orientaient plus facilement vers les services vétérinaires ou l’enseignement, seules quelques-unes travaillaient en libéral. J’étais l’une des premières femmes installées en canine dans la région parisienne. Les clients n’avaient pas l’habitude. Je faisais l’examen de l’animal et, au bout de dix minutes, les propriétaires disaient : “Quand est-ce qu’on voit le docteur ?” Mais ce genre de quiproquo n’a pas duré longtemps. »

C. C.
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