Les dix nominés sont…

Karim Adjou une implication pour les productions animales

Au regard de son cursus et de ses travaux scientifiques, Karim Adjou a été désigné de facto diplomate du Collège européen de management de la santé des petits ruminants en juin 2010. Sur les trente membres de ce collège, deux seulement sont de nationalité française. Enseignant-chercheur dans l’unité de pathologie du bétail et des animaux de basse-cour à l’ENVA depuis 2001, notre confrère est à la tête de cette unité depuis 2008. Il est membre expert dans plusieurs organisations, notamment celles qui concernent les encéphalopathies spongiformes subaiguës transmissibles.

Jean-Luc Angot au service de la gouvernance sanitaire

Jean-Luc Angot a activement participé aux Etats généraux du sanitaire. Tout en soulignant les performances du système français, il a rappelé sa nécessaire évolution face à la mondialisation, au réchauffement climatique ou au développement de nouvelles technologies. Tout au long de son parcours, notre confrère a mis ses compétences au service de la gouvernance sanitaire, de la gestion de crise et des relations internationales. Directeur général adjoint à l’alimentation depuis avril 2009, Jean-Luc Angot, inspecteur de la santé publique vétérinaire, a auparavant occupé ce même poste auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale.

Pierre Autef la médecine ovine au centre de la pratique

Praticien, Pierre Autef est aussi inspecteur vacataire à l’abattoir municipal de Bellac (Haute-Vienne), au cœur d’une zone d’élevages d’ovins allaitants. La médecine ovine représente 70 à 75 % de son activité. En 2010, il est désigné diplomate du Collège européen de management de la santé des petits ruminants. Il est président de la commission ovine de la Société nationale des groupements techniques vétérinaires depuis 2008. Notre confrère est aussi à l’origine de la création, à la fin des années 90, du salon national Tech-Ovin.

Matthieu Bonnier un vétérinaire au cœur des glaces du Grand Nord

« Je viens de faire plus de 2 500 km dans la mer de Baffin et le passage du Nord-Ouest… et je suis vivant. » Matthieu Bonnier est reparti. Après avoir pris la 2^e place, en 2009, de la course à la rame entre le Sénégal et Cayenne, il a, cet été, remis à l’eau son frêle esquif (7 m sur 1,40 m) pour s’attaquer, avec son husky Tico, au passage du Nord-Ouest. Ce passage maritime de 6 000 km relie l’Atlantique au Pacifique. Surpris par des vents violents et d’énormes packs de glace, notre confrère a dû stopper sa course mi-septembre. Après un hivernage dans un village inuit, il reprendra sa route vers l’Alaska à l’été 2011.

Richard Corde protection animale et lutte antidopage

Président de la Ligue française pour la protection du cheval, vice-président de l’Association vétérinaire équine française, notre confrère encourage la défense du cheval, la promotion de l’exercice équin et vétérinaire au sens large auprès des différents intervenants de la filière équine et des instances françaises ou internationales. Egalement actif dans la lutte contre le dopage, Richard Corde est président de la commission antidopage de la Fédération française d’équitation. Praticien équin dans la clinique de Grosbois, il incarne l’esprit même de la confraternité de notre profession.

Christian Diaz l’expertise comme credo

Président de l’Association francophone des vétérinaires praticiens de l’expertise, maître en droit, comportementaliste diplômé des ENV, membre du conseil ordinal Midi-Pyrénées, Christian Diaz met ses compétences au service des confrères pour répondre aux questions pratiques qu’ils peuvent se poser dans le domaine parfois complexe du droit, des litiges, des chiens dangereux, etc. Il aura été l’une des chevilles ouvrières de l’application, pour les praticiens, de l’évaluation comportementale. Il apporte toute sa compétence dans un domaine où l’appétit mercantile de certains acteurs et les querelles intestines ne sont pas toujours favorables à l’intérêt de notre profession.

Gilbert Lenoir la recherche contre le cancer est sa priorité

Gilbert Lenoir est devenu, en juin 2010, président de la Ligue nationale contre le cancer. Ce vétérinaire de formation s’est rapidement orienté vers la recherche. Dès 1974, il rejoint le Centre international de recherche sur le cancer. Professeur de génétique médicale à la faculté de médecine de Lyon en 1990, puis à l’université Paris-Sud 11 en 2000, il dirige aussi la recherche à l’Institut de cancérologie Gustave Roussy de Villejuif de 2000 à 2009.

Michel Martin-Sisteron ardent défenseur de l’exercice vétérinaire

L’énergie déployée et le travail considérable effectué par Michel Martin-Sisteron contribuent à la défense au quotidien de l’exercice vétérinaire. La lutte contre l’exercice illégal est l’une des tâches de notre confrère, membre du Conseil supérieur de l’Ordre. Son action est essentielle dans un contexte où les attaques de ceux qui veulent rogner sur le domaine d’activité des vétérinaires se multiplient. Grâce à son travail, cette lutte contre l’exercice illégal, sans aucun esprit de corporatisme, permet aussi de préserver le rôle important du vétérinaire en santé publique et en protection animale.

François Patriat réélu en Bourgogne

Dans un fauteuil ! Avec plus de 52 % des voix au second tour, François Patriat, sénateur PS de la Côte-d’Or, a été réélu en mars 2010 à la présidence du conseil régional de Bourgogne. Ancien ministre de l’Agriculture (2002), membre de la Commission sénatoriale de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire, notre confrère combat la réforme territoriale qui devrait être adoptée par le Parlement le 16 novembre prochain. Il soutient la candidature de Dominique Strauss-Kahn à la présidentielle de 2012.

François Schelcher au service de la pathologie des ruminants

Enseignant en pathologie du bétail à l’école de Toulouse depuis 1984, François Schelcher est reconnu pour ses travaux sur le virus respiratoire syncytial bovin, les infections mammaires et la tremblante du mouton. Il est aussi membre de la Société française de buiatrie, de l’American Association of Bovine Practitioners et du Collège européen de gestion de la santé bovine. En 2010, son équipe de recherche clinique s’est penchée sur l’étiologie de la pancytopénie néonatale bovine. En suivant l’hypothèse immunitaire, elle a réussi à reproduire la maladie chez des animaux issus de troupeaux indemnes.