LES DESTINS DE L’ANIMAL ET DE L’HOMME SONT LIÉS - La Semaine Vétérinaire n° 1423 du 29/10/2010
La Semaine Vétérinaire n° 1423 du 29/10/2010

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Auteur(s) : Michel Bertrou

Définissant l’animalité comme une classe d’êtres à laquelle font défaut des caractéristiques humaines essentielles, la tradition philosophique occidentale a posé des frontières. Or, plus notre connaissance de la vie animale s’affine et notre familiarité avec elle grandit, plus cette conception anthropocentrique est remise en question. La réflexion sur l’animalité ouvre alors un espace élaborant une pensée de la vie humaine et de la vie non humaine où le “et” acquiert une pertinence nouvelle.

Lors de son allocution devant l’Académie vétérinaire de France, le 17 décembre 2009 (voir encadré en page 34) notre confrère Gérard Larcher a particulièrement attiré l’attention sur l’importance du débat sociétal sur l’animalité. L’actuel président du Sénat entendait par là valoriser la participation de notre profession à cette réflexion, mais il tenait également à dénoncer la confusion entre l’homme et l’animal que font prospérer, selon lui, des « idées d’apparence sympathique et généreuse, mais déconnectées de la réalité ». On l’aura compris, sa critique visait l’animalocentrisme et le relativisme des valeurs qu’il prône. Elle donne néanmoins une image simpliste de la réflexion contemporaine sur les frontières entre l’homme et l’animal, qui implique des recherches tout à fait sérieuses dans des disciplines aussi variées que la philosophie, la zoologie, l’éthologie, la paléoanthropologie, etc. Si Gérard Larcher plaide avec raison pour la poursuite du débat sur la spécificité de l’homme et sur la nature de l’animalité, il s’inscrit dans une tradition humaniste qui, des Grecs aux Lumières, proclame l’exception humaine. Or cette position est aujourd’hui critiquée par des philosophes (comme Jean-Marie Schaeffer) qui évoquent plutôt la fin de l’exception humaine. Si les progrès des sciences du vivant ont notablement contribué à creuser la crise actuelle de l’humanisme, la tradition métaphysique a exercé – et exerce encore – sur les représentations scientifiques de l’animal une influence significative. De ce point de vue, « la véritable animalité, au sens scientifique », mise en avant par Gérard Larcher, demanderait à être clarifiée.

L’animal-machine des cartésiens n’a ni âme ni raison

Avec Aristote (ive siècle avant Jésus-Christ), l’Antiquité grecque invente le propre rationnel de l’homme. Seul parmi les animaux, l’homme a la parole, perçoit le bien et le mal, le juste et l’injuste. La chrétienté érige, quant à elle, une barrière ontologique fondamentale entre l’homme, à l’image de Dieu, et l’animal. Jusqu’au xviie siècle, l’homme s’enferme ainsi dans un statut que l’ange borne, du côté supérieur, et que l’animal limite, du côté inférieur. Les animaux peuvent posséder une âme sensitive, ils n’acquerront jamais cette âme intellectuelle propre à l’homme. La théorie des “animaux-machines” de Descartes (1596-1650) accentue la distinction de manière plus radicale. Pour le philosophe français, les animaux n’ont pas d’âme, donc pas de langage, donc pas de raison. Cette théorie réductionniste (au demeurant secondaire pour le philosophe) marquera en profondeur les représentations savantes de l’animal des siècles à venir. Le behaviourisme, qui se développe à la fin du xixe siècle et atteint son apogée dans les années 60, en est un exemple marquant : expérimentateurs purs et durs, les behaviouristes ne considèrent l’animal que comme un moyen d’accès aux mécanismes fondamentaux du comportement.

De la phénoménologie à l’éthologie, l’animal acquiert une conscience

Au xixe siècle, la théorie de l’évolution de Darwin remet en question le grand partage ontologique entre l’homme et l’animal. L’impact est immense et immédiat, mais la filiation de l’homme avec l’animal reste néanmoins difficile à appréhender, et l’hominisation devient le processus idéal pour expliquer comment l’homme s’est arraché à l’animalité. Un autre courant de pensée, issu de l’Angleterre du xixe, opposera la souffrance animale à l’animal-machine des cartésiens. Quand Jeremy Bentham (1748-1832) déclare que « la question n’est pas : peuvent-ils raisonner, ni peuvent-ils parler, mais peuvent-ils souffrir ? », il s’interroge sur l’animal, sans renvoyer à son rapport à l’homme.

Tentative de décentrement vis-à-vis de la biologie mécaniste, l’œuvre du biologiste allemand Jakob von Uexküll (1864-1944) élabore également une conception de la vie animale pour elle-même : chaque animal est un sujet qui est dans son monde propre (son Umwelt), dont il forme le centre et qu’il interprète. Edmund Husserl, le père de la phénoménologie (1859-1938), refusera, lui aussi, de réserver à l’homme la possibilité de l’expérience intérieure d’un monde. Si les découvertes de la paléontologie au xxe siècle étayent la vision continuiste et rendent l’opposition radicale entre hommes et animaux de plus en plus difficile à soutenir, c’est avec l’aventure de l’éthologie que notre vision de l’animal passera d’une pensée mécaniste et pavlovienne à une relation du signe au déchiffrement, commune à l’homme et à l’animal. Les premiers signes d’intérêt pour une éthologie digne de ce nom apparaissent en France au xviiie siècle (avec Charles-Georges Leroy notamment), puis se prolongent au xixe siècle à travers les travaux des naturalistes (dont ceux d’Alfred Espinas sur les sociétés animales). L’éthologie moderne, qui naît au xxe siècle, restera longtemps marquée par les travaux fondateurs de Konrad Lorenz et de Nikolaas Tinbergen.

L’influence des sciences cognitives émergentes marque un tournant

Si, contrairement aux behaviouristes, les animaux des éthologues ont de réels comportements, impossibles à réduire à des mouvements et à une physiologie, la controverse continue de porter sur les principes des mécanismes et non sur leur existence.

A la fin des années 70, l’éthologie subit l’influence des sciences cognitives émergentes, et les théories sur l’intelligence chez l’animal marquent un tournant. La question de la conscience acquiert une pertinence nouvelle. L’éthologie cognitive concédera peu à peu à l’animal la faculté d’établir des choix, des préférences, et de planifier, dans une certaine mesure, ses actions. Les animaux ont une mémoire, des représentations du monde et des capacités d’apprentissage, voire une conscience de soi pour les plus évolués. La vision cognitive de l’intelligence animale reste toutefois abstraite et garde des similitudes ontologiques avec les animaux-machines.

Les observations de longue durée sur le terrain, qui débutent en primatologie dans les années 50 au Japon et dans les années 60 en Afrique, avec Jane Goodall, vont à leur tour bouleverser nos représentations de l’animal. Avec elles, les comportements s’éclairent à partir des relations sociales où ils apparaissent. S’ils n’ont pas de langage articulé, les animaux disposent de signes qui font sens pour eux-mêmes et pour les autres. L’éthologie se confronte désormais à deux défis majeurs : penser l’intelligence du non-humain sans la ramener à un référentiel humain, et penser le social sans exiger de lui qu’il s’appuie sur le langage.

La primatologie découvre alors chez ses sujets (et non plus objets) d’étude des comportements moraux. Les travaux de Frans de Waal révèlent que les chimpanzés sont non seulement capables d’empathie, mais peuvent aussi présenter des comportements de gratitude, de réconciliation ou de consolation. Frayées également par Thelma Rowell, Shirley Strum, Irène Peperberg, etc., ces nouvelles voies de l’éthologie et de la primatologie promeuvent, pour la première fois, des manières d’interroger qui adoptent la perspective des animaux. Elles leur laissent l’opportunité de témoigner de compétences propres, de manifester d’autres habitudes, d’autres talents d’organisation et de relations que ceux qui leur étaient jusque-là octroyés. La relation de l’animal à celui qui l’étudie est entrée dans une nouvelle ère.

Une représentation plus juste de l’animal et de l’humain aujourd’hui

Les grandes voix de la pensée contemporaine font écho à cette évolution intellectuelle. « Que se passe-t-il lorsque je me vois nu dans le regard d’un chat ? », s’interroge le philosophe Jacques Derrida (1930-2004) dans son dernier ouvrage. A travers cette réflexion sur le dépouillement de l’homme, le philosophe repense la distinction homme/animal de manière non hiérarchique et non binaire. Contre la tendance essentialiste de la tradition métaphysique, il fait valoir que le terme “animalité” ne renvoie qu’à des séries hétérogènes d’êtres et de relations.

Claude Lévi-Strauss (1908-2009) reconnaît aux animaux des comportements symboliques, jusque-là l’apanage de l’homme. Il posera en outre, de manière insolite, la question de l’identification des humains aux animaux : non plus en termes de morale ou de capacités cognitives, mais vis-à-vis de notre commune vulnérabilité aux maladies(1). Son élève, l’ethnologue Philippe Descola, ébranle à son tour nos vieilles représentations en montrant que l’opposition entre nature et culture n’existe qu’en Occident. Avec son livre Les animaux ont une histoire (1984), l’historien Robert Delort travaille également à ce renversement de perspectives.

L’aspiration contemporaine à réviser nos paradigmes pour élaborer une représentation plus juste de l’animal et de l’humain est plus que tangible aujourd’hui. Livres, revues (voir bibliographie) ou débats se penchent sur l’animalité et les conséquences de sa rupture avec la tradition métaphysique. En novembre 2009, le 21eforum “Le Monde-Le Mans” réunissait un panel d’intervenants pour répondre à l’interrogation « Qui sont les animaux ? ». En juillet, le renommé colloque de Cerisy invitait à croiser les savoirs savants et pratiques pour approfondir « ce que nous savons des animaux ». Le 24 septembre dernier, l’université d’Amiens convoquait philosophes et sociologues autour de la raison animale : peut-on parler de raison pour tous les animaux ou seulement pour les animaux humains, et quel sens lui donner ?

De nombreux chercheurs (entre autres Florence Burgat, Vinciane Despret, Elizabeth de Fontenay, Dominique Lestel ou Jocelyne Porcher) travaillent aujourd’hui à dessiner un nouvel horizon pour l’animal, et à rendre pensable une ouverture de l’éthique au-delà de la sphère des relations interhumaines. Pour eux, le destin de l’animal et celui de l’homme sont plus que jamais liés.

Une idée de l’homme qui n’exclut pas l’animal reste encore à bâtir

« Les animaux ont construit avec nous les sociétés humaines, ils sont constitutifs de notre double identité collective et subjective », souligne Jocelyne Porcher, spécialisée dans les relations de travail entre hommes et animaux d’élevage. « Il s’est tissé au cours des siècles une diversité étonnante de communautés mixtes fondées sur des intérêts réciproques et des échanges mutuels », renchérit Dominique Lestel. L’auteur des Origines animales de la culture regrette que le rapport à l’animal n’ait été envisagé jusqu’ici que sur le mode de la rupture, et non sur celui de la communication ou de la complémentarité. La vision de l’animalité qu’il propose ne renvoie ni à une essence de l’homme ni à une essence de l’animal, mais davantage à la façon qu’ont l’homme et l’animal d’habiter un même espace, un « espace de sens ». Pour l’éthologue, la notion de ce qu’il dénomme les « communautés hybrides »(2) devient incontournable pour appréhender le concept d’animalité et le rapport homme/animal.

Loin de tout animalocentrisme et de tout relativisme, une idée de l’homme qui n’exclut pas l’animal reste encore à bâtir. On ne pourra que constater la place stratégique qu’occupe notre profession par rapport aux « communautés hybrides » (qu’elles concernent les animaux de compagnie ou ceux de rente). Cela va dans le sens de ce que Gérard Larcher soulignait : le rôle du vétérinaire dans le débat sur l’animalité. Mais si le contact quotidien avec l’animal enrichit l’expérience de sa proximité, on peut se demander si l’abord strictement scientifique de notre formation ne bride pas notre réflexion. Pour intervenir dans le débat contemporain sur l’animal, les vétérinaires gagneront à s’ouvrir aux approches développées par les sciences humaines et sociales, ainsi qu’à l’éthologie (voir bibliographie).

Gérard Larcher, président du Sénat :

« Je tiens à souligner devant vous que notre pays a la légitimité de s’enorgueillir de la vitalité de la recherche en sciences vétérinaires guidée par le bien-être animal, une forme d’humanisme à laquelle je souscris volontiers. Mais cette attention particulière et exigeante portée à l’animal ne peut donner sa pleine mesure que parce qu’elle s’appuie sur une conception tout aussi particulière et exigeante de l’homme. Loin de la confusion de l’homme et de l’animal qui prospère souvent aujourd’hui sur un terreau d’idées d’apparence sympathiques et généreuses, mais souvent déconnectées de la réalité, la médecine vétérinaire nous permet de connaître et d’apprécier, au sens scientifique, la véritable animalité et de rappeler à la société ce qui relève de l’homme et de l’animal. Les philosophes nous ont appris depuis longtemps qu’on se construit en se distinguant de l’autre. Et c’est ce que l’homme n’a cessé de faire avec les animaux dans le même temps qu’il associait de plus en plus les animaux à sa vie, à travers la domestication, son utilisation puis son urbanisation. Ce rapport d’opposition, d’admiration et de proximité à l’animal me paraît chose fondamentale pour notre civilisation. […] Aujourd’hui, la technologie nous permet d’avoir une connaissance de plus en plus poussée des organismes vivants, mais cette connaissance nous serait d’une utilité limitée sans une réflexion toujours poursuivie sur la spécificité de l’homme et sur la nature de l’animalité. La médecine vétérinaire apporte une contribution, me semble-t-il, de premier plan à cette réflexion. »

Extrait du discours devant l’Académie vétérinaire de France, le 17 décembre 2009.

LIVRES ET REVUES RELATIFS À LA QUESTION ANIMALE

F. de Waal : L’Age de l’empathie, Les liens qui libèrent, 2010.

D. Lestel : Les Amis de mes amis, Le Seuil, 2007.

D. Lestel : L’Animalité, Carnets de L’Herne, 2007.

Y. Christen : L’Animal est-il une personne ?, Flammarion 2009.

J. Derrida : L’Animal que donc je suis, Galilée, 2006.

F. Burgat : Animal mon prochain, Odile Jacob, 1997.

D. Lestel : L’Animal singulier, Le Seuil, 2004.

R. Delort : Les Animaux ont une histoire, Points Histoire, 1993.

J. Proust : Les Animaux pensent-ils ?, Bayard, 2003.

V. Despret : Bêtes et hommes, Gallimard, 2007.

J. Porcher : Bien-être animal et travail en élevage, Quae, 2004.

J. Porcher : Cochons d’or, Quae, 2010.

F. de Waal : De la réconciliation chez les primates, Flammarion, 2002.

J.-B. Jeangène Vilmer : Ethique animale, PUF, 2008.

V. Despret, J. Porcher : Etre bête, Actes Sud, 2007.

J.-M. Schaeffer : La Fin de l’exception humaine, Gallimard 2007.

H. Atlan, F. de Waal : Les Frontières de l’humain, Le Pommier, 2007.

P. Picq et coll. : Les Grands singes, Odile Jacob, 2005.

Collectif : Homme et animal, la question des frontières, Quae, 2009.

F. Burgat : Liberté et inquiétude de la vie animale, Kimé, 2007.

J. von Uexküll : Milieu animal et milieu humain, Rivages, 2010.

J.-M. Meyer, P. de Plunkett : Nous sommes des animaux, mais on n’est pas des bêtes, Presses de la Renaissance, 2007.

D. Lestel : Les Origines animales de la culture, Flammarion, 2009.

P. Descola : Par-delà nature et culture, Gallimard, 2005.

V. Despret : Penser comme un rat, Quae, 2009.

H.-S. Afeissa, j.-B. Jeangène-Vilmer (dir.) : Philosophie animale, Vrin, 2010.

P. Devienne : Penser l’animal autrement, L’Harmattan, 2010.

F. Burgat (dir.) : Penser le comportement animal, Quae, 2010.

V. Despret : Quand le loup habitera avec l’agneau, Les Empêcheurs de tourner en rond, 2002.

F. de Waal : Primates et philosophes, Le Pommier, 2008.

J.-Y. Goffi : Qu’est-ce que l’animalité ?, Vrin, 2004.

Collectif : La Raison des plus forts, IMHO, 2010.

E. de Fontenay : Sans offenser le genre humain, Albin Michel, 2008.

Collectif : Si les lions pouvaient parler, Gallimard, 1998.

E. de Fontenay : Le Silence des bêtes, Fayard, 1998.

F. de Waal : Le Singe en nous, Fayard, 2006.

E. Baratay : La Société des animaux, La Martinière, 2008.

J.-C. Bailly : Le Versant animal, Bayard, 2007.

J. Porcher, C. Tribondeau : Une vie de cochon, La Différence, 2008.

Revues

« Les animaux », Pouvoirs, 2009, n° 131.

« Adieu bel animal », Ravages, 2009, n° 3.

« Ce que nous apprennent les animaux », Esprit, juin 2010, n° 365.

« Humanité/Animalité », Lignes, 2009, n° 28.

« Libérez les animaux », Critique, 2009, n° 747-748.

La vache de Gombrowicz

« Je me promenais dans l’allée bordée d’eucalyptus, quand tout à coup m’apparut, de derrière un arbre, une vache. Je m’arrêtai et nous nous regardâmes dans le blanc des yeux. Sa bovinité surprit à ce point mon humanité – ce moment où nos regards se croisèrent avait été si tendu – que je me sentis confus en tant qu’homme, c’est-à-dire dans mon humaine espèce. Sentiment étrange et sans doute pour la première fois par moi éprouvé – cette honte de l’homme face à l’animal. J’avais permis qu’elle me regardât et qu’elle me vît – ceci nous rendit égaux – et du même coup je devins moi-même un animal – mais un animal étrange, je dirais même interdit. »

Witold Gombrowicz, Journal (traduit par C. Jezewski et D. Autrand, éditions Christian Bourgois).

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