Avec le Genac, « mieux vaut prévenir que mourir »

Le Groupe d’étude des nouveaux animaux de compagnie (Genac) de l’Afvac a planté sa tente, du 24 au 26 septembre dernier, au Grand Parc du Puy-du-Fou en Vendée, pour son congrès annuel. Entre une attaque de Vikings et les vols en piqué des rapaces, plus d’une centaine de congressistes ont participé à cet événement. L’accent était mis sur des sujets pratiques pour le praticien généraliste, sur le thème « Mieux vaut prévenir que mourir ! », axé sur les conditions de maintenance des NAC et la prévention de leurs maladies. La connaissance du bon entretien de ces espèces est en effet une base indispensable pour placer le vétérinaire en interlocuteur de qualité pour le propriétaire. Elle constitue d’autre part le socle de prévention de nombreuses maladies (troubles dentaires du lapin, avitaminoses des oiseaux et des reptiles), permettant une stratégie de soins plus efficace qu’un traitement curatif, aléatoire chez ces espèces fragiles.

De la visite d’achat à la bonne préparation chirurgicale

Les intervenants ont ainsi traité les thèmes indispensables en matière de prévention : la visite d’achat (abord des animaux, contention, détermination et réalisation des prélèvements nécessaires), les besoins et conditions d’entretien, les calendriers vaccinaux et les choix de vaccins pour le lapin et le furet, la prévention et la détection précoce de maladies graves et difficiles à traiter (aspergillose des oiseaux, maladie dentaire et abcès des lapins, maladies métaboliques des reptiles, inflammations digestives chroniques et troubles hormonaux du furet, etc.), sans oublier les troubles du comportement des perroquets et des petits mammifères. Un point sur la mise en place de bonnes pratiques chirurgicales (anesthésie, techniques de convenance, rapidité du geste et gestion du réveil), afin de prévenir les risques opératoires, a conclu le programme scientifique. La responsable de la fauconnerie du Puy-du-Fou a, quant à elle, présenté une conférence sur les conditions d’entretien, la reproduction des rapaces et la réintégration de jeunes condors dans leur milieu d’origine.

La convivialité était également de mise, avec un accès à toutes les animations du parc pour les congressistes et leurs familles, dont un spectacle de rapaces suivi d’une visite privée des volières. Rendez-vous est déjà pris pour l’automne prochain, même lieu.