Cet hôpital pour grands animaux met en avant la qualité de services

Le Comstock Large Animal Hospital, situé au sud de Reno dans le Nevada (Etats-Unis), compte quatre vétérinaires, deux techniciennes spécialisées, une assistante, deux secrétaires, un comptable, une manager et un agent d’entretien. Les chevaux représentent 95 % de la clientèle, les ruminants 5 %. Sa mission, écrite noir sur blanc dans la salle de repos, est « d’offrir aux animaux les meilleurs soins disponibles aujourd’hui, dans une optique progressiste, et de leur assurer un niveau de confort et de soins optimal ». Une liste d’une vingtaine de valeurs de base s’ensuit : respect, honnêteté, éthique, propreté, patience, formation continue, empathie, disponibilité, attitude positive, etc.

L’équipe vétérinaire propose des formations aux clients

L’hôpital, bien équipé, dispose d’une salle de radiologie, d’une salle d’échographie, de deux salles de soins (dont une avec un travail), d’un laboratoire et d’une annexe de chirurgie indépendante, qui comprend une salle d’induction/ chirurgie/réveil, trois box de convalescence et une salle équipée d’un travail pour les interventions debout. Dans ce bâtiment sont réalisées les opérations courantes, mais aussi les arthroscopies, la chirurgie orthopédique et celle des coliques. Six box intérieurs, douze stalles extérieures et quatre paddocks complètent ces installations.

Régulièrement, des séminaires sont organisés pour les clients. Au printemps dernier, notre confrère Shane Miller a proposé une journée de formation aux cavaliers pour leur apprendre à préparer leurs chevaux pour les compétitions. Au programme : la prévention des principales affections tendineuses et les soins à prodiguer au cheval en attendant le vétérinaire. Ces activités sont annoncées dans une newsletter qui informe également les propriétaires des dernières avancées en médecine vétérinaire équine, comme les traitements antiparasitaires fondés sur la médecine factuelle et le choix de programmes de vermifugation ciblés via le comptage d’œufs dans les matières fécales.

Pour faire face à la crise économique, l’hôpital propose en outre des “journées de vaccination” par quartier, qui permettent aux clients d’économiser les frais de déplacement.

La chirurgie des coliques a souffert de la crise

« Depuis deux ans, l’activité a nettement diminué en raison de la récession. Notre économie reposait essentiellement sur l’immobilier : de nombreux Californiens possédaient une résidence secondaire autour de Reno, ce qui a fait monter les prix, explique notre confrère Joseph Coli. Lorsque l’économie s’est effondrée, la région entière a souffert. Les effets sont surtout sensibles en chirurgie des coliques : les clients optent beaucoup moins pour le traitement chirurgical, plus cher, même s’il assure le meilleur pronostic. » L’activité reprend néanmoins peu à peu et l’hôpital a pu engager une nouvelle interne ce printemps.

Lors de chaque consultation ou visite, le praticien est secondé par un assistant ou un technicien vétérinaire diplômé. Formé pendant deux ans dans une école spécialisée, il aide aux prises de sang, poses de cathéter, nettoyage des plaies, anesthésie et réveil des animaux. Au Comstock Large Animal Hospital, deux techniciennes vétérinaires diplômées, Meghan et Erin, et une assistante, Katie, assurent ce travail avec dynamisme. Elles sont aussi chargées de préparer le matériel avant les visites et de gérer les stocks de médicaments dans les voitures. Cela permet au vétérinaire de gagner du temps, de prendre complètement en charge les animaux (les clients ne tiennent pas leur animal lors de la consultation, c’est le technicien ou l’assistant qui le fait), voire de les soigner en l’absence des propriétaires.