Près d’un tiers des vétonautes ne sont pas partis durant les vacances d’été

Près d’un vétonaute sur dix a déclaré passer les vacances d’été chez lui, et près de deux sur dix à travailler ! C’est ce que révèle un récent sondage sur WK-vet.fr. Et pour ceux qui sont partis, la destination a été en grande majorité notre beau pays. Une tendance vacancièrevétérinairequiseconfirme auniveaunational.Selonune enquête réalisée en avril dernier par Ipsos pour Europ Assistance, parmi les 68 % de nos compatriotes qui ont déclaré partir en vacances cet été (période de juin à septembre), 60 % d’entre eux avaient l’intention de rester dans l’Hexagone (plussix points par rapport à 2009). Au niveau européen, en moyenne, 48 % des sondés ont notifié qu’ils resteraient dans leur propre pays (plus deux points). En 2010, l’institut de sondage note un développement du tourisme national, plus ou moins marqué selon les pays, et y voit un signe probable de repli sur soi à l’issue d’une année marquée par la crise économique. Cette dernière a grignoté les budgets vacances et a contraint un certain nombre de personnes à ne pas partir du tout.

A moins que ceux qui ont décidé de rester chez eux n’aient surfé sur la vague de la dernière mode née outre-Atlantique en 2008. Il s’agit de la “staycation”. Ce néologisme, composé des mots “stay” (rester) et “vacation” (vacances), rend compte d’une tendance, de plus en plus répandue, qui consiste à rester chez soi pendant les vacances et qui peut être un vrai choix personnel, un mode de vie.

Les avantages sont multiples. Les “staycationners” peuvent profiter pleinement de leurs proches, de leur maison ou de leur appartement. Ils ont enfin le temps de mieux découvrir leur ville et les attractions touristiques et culturelles qu’elle peut leur offrir, ou encore de s’adonner au jardinage, à la cuisine ou au shopping. Bref, toute chose devenue parfois incompatible avec le rythme de vie qu’ils mènent le reste de l’année. Et les staycationners peuvent aussi compter sur les pouvoirs publics : des initiatives permettent de rester en ville tout en profitant des animations estivales, comme “Paris plage”. Ces événements se multiplient aux quatre coins de la France, sans compter les sites Internet dédiés à cette nouvelle tendance⁽¹⁾.

Par ailleurs, en ne partant pas, les staycationners contribuent à réduire le CO₂ émis dans l’atmosphère par de longs voyages polluants et évitent les disputes avec leurs compagnons qui s’adonneraient un peu trop à des “séances d’observation” sur la plage. Et puis, en restant,ilsont échappé aux grèves des contrôleurs aériens, aux embouteillages et au camping sous la pluie. Et pour ceux que la staycation ne convainc pas, il reste la possibilité de continuer à travailler, quand la profession le permet.

• (1) http://www.staycation.fr