Pourquoi faire appel à un coach ?

1 LE COACHING EST-IL UNE FORME DE PSYCHOTHÉRAPIE ?

Travail sur soi-même, le coaching est souvent considéré comme une forme de psychothérapie, ce qui lui vaut d’être fui par un certain nombre de personnes. Pourtant, les buts de l’un et de l’autre sont bien différents. Le coaching s’attache à révéler les potentialités et les compétences de la personne, et à lui permettre de s’en servir selon ses propres objectifs. La psychothérapie, elle, a pour objectif de rechercher le lien entre la situation actuelle et le passé d’une personne. Le coaching répond à la question “comment ?”, la psychothérapie à la question “pourquoi ?”.

2 LE COACHING PEUT-IL FOURNIR UNE SOLUTION CLÉ EN MAIN ?

Si vous attendez une solution toute faite, n’utilisez pas les services d’un coach. Contrairement au conseil qui préconise une action, le coach agit comme un “révélateur”. Par ses questions et son écoute, il permet au coaché de mettre à jour ses capacités et ses potentiels latents, mais aussi de trouver et de mettre en œuvre ses propres solutions, dans un contexte donné. Toute la valeur ajoutée du coach tient dans sa capacité à stimuler, chez le coaché, la découverte et la mise en œuvre de solutions créatives, adaptées à sa situation professionnelle et à l’environnement, à partir de ses propres capacités et du contexte. Il a tout pour réussir et le coach l’aide à s’en rendre compte.

3 QU’APPORTE LE COACHING ?

Le terme est largement dévoyé. Pour éviter toute confusion, il est possible de le définir comme un accompagnement de la personne qui vise à développer son potentiel et son savoir-faire dans le domaine professionnel. Le but du coach est d’aider à développer ses points forts pour pouvoir les utiliser au mieux dans son activité professionnelle. Le coaching est donc à considérer comme une démarche de progrès qui peut permettre, à partir d’une situation professionnelle concrète, d’améliorer ses performances. Cette amélioration profite directement à la structure puisque, plus performants, vous ou vos collaborateurs y êtes plus efficaces.

4 QUI DOIS-JE FAIRE COACHER ?

Avant d’entreprendre un coaching, il est important d’en déterminer précisément l’objectif. La démarche peut aussi bien s’adresser à un collaborateur en particulier qu’être envisagée au niveau de l’équipe tout entière.

• Le coaching centré sur la personne : il est possible de solliciter un coaching pour l’un de ses collaborateurs dans plusieurs situations :

– éviter les fausses pistes et identifier les enjeux lors d’une prise de poste ; le coaching aidera rapidement la personne à connaître ses atouts pour ses nouvelles fonctions et à déterminer les points sur lesquels il faudra travailler ;

– relâcher les tensions et mieux gérer le stress et les émotions ;

– aider à faire le point, à traverser une crise passagère ou à trouver un second souffle, une démarche salutaire en cas de baisse de motivation ;

– développer son leadership, car même si la personne n’est pas amenée à diriger une équipe, ce type de coaching peut l’aider à être plus à l’aise dans la prise de parole en public ou encore dans la gestion de ses relations avec les fournisseurs si, par exemple, elle doit prendre en charge une partie des achats.

• Le coaching centré sur la situation : il s’agit d’un travail qui aura un retentissement sur toute l’équipe. Le coach peut alors :

– aider le chef d’entreprise à clarifier ses propres objectifs et à améliorer sa communication avec l’équipe pour désamorcer d’éventuels conflits ;

– aider chacun à percevoir les opportunités du changement (lors d’un changement à la tête de la clinique, par exemple) et à en devenir acteur ;

– modifier un état d’esprit et se concentrer sur des modes collectifs de fonctionnement pour faciliter la cohésion de l’équipe.

5 QUI DÉCIDE DE LA MISE EN PLACE DU COACHING ?

Un salarié peut tout à fait demander un coaching dans le but d’améliorer ses performances à la clinique. Mais, le plus souvent, l’initiative est prise par le dirigeant. La Société française de coaching tient cependant à apporter une précision : « Le manager ou le responsable RH peut suggérer, voire tenter d’imposer, un coaching à une personne, soit parce qu’elle est en difficulté professionnelle, soit parce que son développement est jugé important pour l’organisation. Ils participent dans ce cas à la définition des objectifs du coaching, mais celui-ci ne peut être mis en place que dans la mesure où la personne concernée s’en approprie l’idée et exprime sa propre demande. »

6 COMMENT CHOISIR UN COACHING DE QUALITÉ ?

Le monde du coaching réserve parfois de mauvaises surprises. Comme partout, certains intervenants peuvent se montrer indélicats.

• Le choix du coach : il s’agit d’un professionnel expérimenté, qui a fait un réel travail de développement personnel et est formé aux techniques de son métier. Il doit être capable de s’adapter au monde de la clinique vétérinaire. Exigeant par rapport à sa propre pratique, il est capable de se remettre en question pour la faire évoluer. Il respecte une déontologie éthique et fait éventuellement appel à un superviseur chaque fois qu’il le juge nécessaire. Il peut être choisi sur une liste de professionnels accrédités⁽¹⁾ et il vaut mieux en rencontrer plusieurs avant de s’engager.

• La durée et le lieu du coaching : une mission de coaching s’envisage sur une période limitée, fixée d’avance. La durée moyenne d’une intervention se situe entre six et dix séances d’une durée de deux heures chacune, espacées d’au moins une semaine. Le lieu du coaching doit aussi être précisé (à la clinique ou au cabinet du coach).

• Le contrat : un accord tripartite doit être mis en place entre l’entreprise, le coaché et le coach selon les besoins de chacun. Dans ce contrat doivent notamment figurer les objectifs à atteindre, la durée, le prix, la fréquence des séances, la confidentialité, etc.

• (1) Société française de coaching, www.sfcoach.org