Le chat (européen) et les Nac ont eu la frite à Lille

Avec 11 millions d’individus, le chat est aujourd’hui l’animal de compagnie numéro un en France. Il s’est aussi taillé la part du lion à l’occasion du 15^e congrès de la Federation of European Companion Animal Veterinary Associations (Fecava), sur le thème « Anything but dogs » ou « Chat, souris et Cie ». La manifestation s’est déroulée sous l’égide du congrès national de l’Association française des vétérinaires pour animaux de compagnie (Afvac), avec comme coorganisateurs les associations belge (Small Animal Veterinary Association, Savab) et luxembourgeoise (Letzebuerger Associatioun vun der klengdeirepraktiker, Lak), du 27 au 29 novembre dernier à Lille. A côté du chat, les nouveaux animaux de compagnie (Nac) n’ont pas été en reste. Un quart des conférences et le symposium organisé par Virbac leur ont été consacrés, permettant de dispenser de nombreuses informations pratiques, en particulier sur le furet. La nécessité de réaliser rapidement la prise de sang après l’induction anesthésique, sous peine de fausser les résultats de la numération-formule (Christophe Bulliot, Nandy, Seine-et-Marne); la fréquence de la splénomégalie, signe peu spécifique (Gersende Doumerc, Concarneau, Finistère); la nécessité d’utiliser un vaccin assez atténué contre la maladie de Carré avec le moins de valence possible pour diminuer le risque de réactions vaccinales (Emilie Tessier, Loos-lez-Lille, Nord); l’intérêt des implants à base de desloréline pour la stérilisation et la prévention de la maladie surrénalienne, avec l’absence d’effets secondaires (Didier Boussarie, Arcueil, Val-de-Marne) sont un échantillon des données à retenir concernant le furet. Pour cette rencontre que les organisateurs ont souhaitée résolument tournée vers l’international, de nombreux conférenciers européens de renom étaient présents, et la moitié des modules étaient présentés en anglais, ce qui ne semble pas avoir gêné les congressistes. « Les orateurs avaient un débit de parole correct et je n’ai pas eu de peine à suivre leurs interventions, indiquait ainsi un confrère à l’issue des trois jours. Au final, j’ai assisté à un bon congrès, notamment grâce à la présence d’intervenants étrangers. Ce point me semble essentiel pour la survie d’un congrès national, car cela permet de varier les sujets abordés »… même si quelques redites et un manque de concertation entre les conférenciers ont été pointés du doigt par quelques-uns des congressistes lillois.