Marie-Cécile Desenclos, en 5e année à l’ENV de Lyon et en stage à Saint-Hyacinthe
Éclairage
INTERNATIONAL
Auteur(s) : M. S.
Marie-Cécile Desenclos : Après huit semaines en clinique “animaux de compagnie” à la faculté de Saint-Hyacinthe, j’effectue un stage d’un semestre en “animaux exotiques”. Un service à part entière leur est consacré, avec tout le matériel nécessaire : salle de chirurgie, matériel d’anesthésie, microscope, endoscope, salles d’hospitalisation avec des cages adaptées à chaque espèce, de la tortue aquatique aux lapins en passant par les oiseaux. Trois praticiens y travaillent, assistés par deux à trois résidents qui dynamisent le fonctionnement du service, trois internes et des étudiants. Plusieurs consultations sont organisées chaque jour. Les animaux reçus sont variés : hérisson, écureuil, furet, lapin, oiseaux, chinchilla, tortue, etc. En outre, une clinique pour les rapaces, financée par la faculté et l’Union québécoise de réhabilitation des oiseaux de proie, est associée à ce service.
M.-C. D. : Beaucoup de temps est consacré à l’enseignement, avec des rondes, une présentation hebdomadaire de cas cliniques par les étudiants, un journal mensuel. Les professeurs nous sollicitent souvent, pour connaître notre point de vue, nos diagnostics différentiels, nos propositions de traitement, etc. C’est formateur. Pour les oiseaux de proie, de nombreux gestes techniques nous sont proposés.
M.-C. D. : Il y a beaucoup plus de personnel (techniciens et animaliers), ce qui permet de libérer les étudiants de certaines tâches (contention d’animaux agressifs, par exemple). En contrepartie, certains gestes techniques sont réservés aux techniciens pour des raisons de rapidité et de sécurité et ne sont pas effectués par les étudiants, qui seront pourtant amenés à les faire dans la pratique.
Les consultations s’étalent sur l’ensemble de la journée, durant laquelle les praticiens sont en permanence dans la clinique. Ils passent donc plus de temps avec les étudiants. Il y a beaucoup de rondes dans les différents services. Les stages sont de quinze jours successifs dans une spécialité, ce qui permet de l’approfondir et d’acquérir une petite expérience grâce au nombre de cas rencontrés et à la répétition des gestes techniques. Les horaires sont assez soutenus et l’étudiant est responsabilisé vis-à-vis de ses cas. Le principal bémol de la formation québécoise est l’approche clinique tardive par rapport aux écoles françaises, en dernière année seulement.
Au final, je vis mes deux formations, à Lyon et à Saint-Hyacinthe, comme complémentaires, avec chacune ses atouts.
Nouveau : Découvrez le premier module
e-Learning du PointVétérinaire.fr sur le thème « L’Épanchement thoracique dans tous ses états »
L’ouvrage ECG du chien et du chat - Diagnostic des arythmies s’engage à fournir à l’étudiant débutant ou au spécialiste en cardiologie une approche pratique du diagnostic électrocardiographique, ainsi que des connaissances approfondies, afin de leur permettre un réel apprentissage dans ce domaine qui a intrigué les praticiens pendant plus d’un siècle. L’association des différentes expériences des auteurs donne de la consistance à l’abord de l’interprétation des tracés ECG effectués chez le chien et le chat.
En savoir plus sur cette nouveauté
Découvrir la boutique du Point Vétérinaire
Retrouvez les différentes formations, évènements, congrès qui seront organisés dans les mois à venir. Vous pouvez cibler votre recherche par date, domaine d'activité, ou situation géographique.
Recevez tous les jours nos actualités, comme plus de 170 000 acteurs du monde vétérinaire.
Vidéo : Comment s'inscrire aux lettres d'informations du Point Vétérinaire