L’IRM explore les membres des chevaux à Saint-Lambert-des-Bois

Un appareil d’imagerie par résonance magnétique nucléaire trône dans la nouvelle aile de la clinique équine Desbrosse à Saint-Lambert-des-Bois (Yvelines). Les associés – Laurent Brogniez, Thomas Launois et Roland Perrin – en ouvrent les portes : de nouveaux aménagements accompagnent l’arrivée de cet outil d’imagerie médicale novateur, autour du concept d’hygiène, avec l’emploi de matériaux spéciaux pour les nouveaux boxes et la séparation des différentes unités au sein de la clinique. « Nous avons utilisé l’IRM pour la première fois le 21 juillet dernier », se souvient Laurent Brogniez. Depuis cette date, quarante autres chevaux ont passé cet examen à la clinique de Saint-Lambert-des-Bois. Les objectifs de cette technique sont multiples. Elle permet de confirmer la présence d’une lésion, d’en connaître les conséquences physiologiques et d’effectuer un bilan lésionnel. Elle a aussi un réel intérêt lorsque l’échographie ou la radiographie n’ont pas donné de résultats. Les membres peuvent être explorés jusqu’aux derniers os du carpe et jusqu’au jarret.

La résonance magnétique nucléaire (RMN) est une méthode de spectroscopie qui repose sur l’utilisation des propriétés magnétiques des noyaux des atomes. L’interprétation est complexe. Les images normales dépendent de la teneur en protons libres des différents tissus. Il importe d’abord de situer la zone où se situe la lésion.

L’investissement réalisé par la clinique permettra d’évaluer les cas présentés en consultation ou référés par les confrères, mais également de développer des travaux de recherche. Dans le cadre de l’activité référée, les images obtenues et leur description sont gravées sur cédérom et envoyées au vétérinaire traitant qui se charge de la gestion du cheval, de la transmission du diagnostic et de l’établissement du traitement.

« Une lésion s’inscrit dans un contexte général, l’examen orthopédique reste essentiel », souligne Laurent Brogniez. « En outre, nous n’abandonnons pas le scanner, qui nous offre d’autres informations qui peuvent différer et être complémentaires de celles offertes par l’IRM », ajoute Thomas Launois.