L’Association pour la certification de la santé sanitaire veut s’ouvrir à de nouvelles filières - La Semaine Vétérinaire n° 1366 du 26/06/2009
La Semaine Vétérinaire n° 1366 du 26/06/2009

Certification sanitaire. Campagne de communication

Actualité

Auteur(s) : Stéphanie Padiolleau

Pour clore son assemblée générale, le 18 juin, l’Association pour la certification de la santé sanitaire (Acersa) a organisé un après-midi de discussions et d’échanges entre ses membres, ses partenaires et les acteurs de la santé animale. L’occasion pour les fondateurs, la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) et la Fédération nationale des groupements de défense sanitaire (FNGDS), de présenter son évolution et ses atouts pour l’avenir.

Avec une organisation nationale, forte de huit membres(1), et locale, représentée par les schémas territoriaux de certification (STC), cette structure contribue à la cohésion de l’action sanitaire en France. Elle associe compétence et expertise en santé animale. Des études d’opportunité lui permettent de mettre en place des qualifications de cheptels, après l’élaboration de cahiers des charges précis. Elle peut aussi proposer des plans de maîtrise pour certaines maladies. Un autre de ses atouts réside dans la réalisation d’audits, dont l’objectif est de sécuriser la fiabilité des certifications. Des activités annexes, comme la formation des auditeurs et le contrôle des intervenants, avec un rôle de décision dans l’attribution des habilitations, complètent les missions de l’Acersa.

Une plaquette qui présente l’organisation et les activités de l’association a été éditée, pour la faire connaître et proposer ses services et compétences aux filières autres que les ruminants.

En effet, l’Acersa a été créée autour de la rhinotrachéite infectieuse bovine (IBR)(1), alors qu’il existait environ quarante protocoles différents pour l’obtention d’une qualification non reconnue au niveau national et difficile à valoriser à l’export. La normalisation et la simplification de cette certification sont effectives. Il existe actuellement deux qualifications reconnues au niveau national (A pour « indemne d’IBR » et B pour « contrôlé en IBR »), fondées sur des contrôles périodiques et la gestion des introductions. Elles peuvent constituer un atout dans les négociations commerciales internationales. Cette certification aide à réduire la prévalence de la maladie, mais elle n’est pas utilisable dans un objectif d’éradication, car elle est fondée sur le volontariat des éleveurs. Certains pays d’Europe sont officiellement indemnes d’IBR, d’autres disposent de plans d’éradication reconnus par l’Europe. Le système français cherche, par son professionnalisme et sa rigueur scientifique, à se faire reconnaître au niveau européen.

Il n’existe pas de laboratoire de référence pour les maladies non réglementées

Après la création des cahiers des charges de la certification IBR, de l’hypodermose bovine et du Visna Maedi pour les ovins, le dossier de la diarrhée virale bovine (BVD) devrait être repris en vue d’une qualification individuelle « non IPI ».

L’absence de laboratoire de référence pour les maladies non réglementées est déplorée. Il s’agit d’un frein à l’élaboration de protocoles de certification reconnus et validés dans toute l’Europe. Par ailleurs, il n’existe pas d’évaluation européenne de référence de la fiabilité des tests, ni d’harmonisation dans l’emploi des réactifs, comme cela est réalisé pour les maladies réglementées. Chaque pays a ses propres normes. Ainsi, une certification en France n’est pas équivalente à celle dispensée ailleurs. Le but de l’Acersa est d’harmoniser les garanties vis-à-vis des maladies non réglementées, en réponse à la demande de professionnels qui souhaitent des garanties additionnelles pour vendre leurs produits sur le territoire national, voire européen.

  • (1) Voir La Semaine Vétérinaire n° 1321 du 27/6/2008, pp. 25-27.

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