Les consœurs enceintes doivent se méfier des gaz anesthésiques

Des chercheurs de l’université de la Western Australia’s School of Population Health ont étudié plus de cinq cents vétérinaires australiens exerçant en clinique. Les résultats révèlent que, par comparaison avec la population globale, les consœurs sont plus susceptibles d’accoucher avant le terme. Le risque d’aboutir à une telle naissance est double chez les praticiennes exposées aux émanations de gaz anesthésiques pendant une heure par semaine ou plus par rapport à celles qui réalisent des interventions chirurgicales avec une évacuation adéquate des gaz.

L’étude montre aussi que les praticiennes enceintes qui travaillent plus de quarante-cinq heures par semaine ont presque quatre fois plus de risque de donner naissance à un enfant prématuré que celles qui travaillent quarante-cinq heures ou moins.

Adeleh Shirangi, responsable de cette recherche, met ainsi en exergue la prudence dont doivent faire preuve les jeunes consœurs. « L’association entre les gaz anesthésiques et les naissances avant le terme est une découverte nouvelle et n’avait pas été rapportée avant », explique-t-il.

La loi prévoit déjà que les pratiques vétérinaires au Royaume-Uni évaluent l’exposition aux gaz anesthésiques et prennent des précautions pour prévenir une surexposition aux gaz. Des lois similaires existent en Australie.