Nous avons intérêt à nous impliquer dans la collecte des déchets

Pour les vétérinaires, le traitement des déchets de soins est obligatoire. Il est aussi normal de participer au ramassage de ceux des clients. De nombreux praticiens sont déjà impliqués dans cette collecte. Dans de multiples départements, comme le mien (le Loir-et-Cher), il existe un accord entre le Groupement de défense sanitaire (GDS) et le Groupement technique vétérinaire (GTV) pour que les confrères (même ceux qui ne sont pas adhérents du GTV) soient l’un des maillons de la chaîne de collecte. Les éleveurs viennent au cabinet pour récupérer un “bac jaune”. Cette première étape est enregistrée afin d’assurer une traçabilité des bacs. Ils le ramènent dans les trois mois, une fois plein, à une date précise fixée chaque mois la veille du ramassage des déchets par l’organisme qui les traite. En effet, les vétérinaires ne sont pas autorisés à stocker des fûts pleins de déchets. De nouveau, la fiche est complétée pour finaliser la traçabilité des fûts. C’est ainsi que se déroule la collecte dans le Loir-et-Cher, complétée par des accords avec les GDS des départements voisins afin que les éleveurs qui travaillent avec nous, mais résident dans un département limitrophe, puissent aussi y participer.

Je pense que les vétérinaires ont tout intérêt, ne serait-ce que pour une question d’image de la profession, à s’impliquer dans le traitement des déchets de soins des éleveurs, puisqu’ils sont leurs principaux fournisseurs de matériel d’injection et de médicaments. Mais cela est déjà à l’œuvre dans de nombreuses zones !