Quels investissements professionnels envisagez-vous dans un avenir proche ? - La Semaine Vétérinaire n° 1329 du 03/10/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1329 du 03/10/2008

Entre nous

FORUM

Mieux vaut faire preuve de patience

Etienne Granveaud, praticien à Saint-Herblain (Loire-Atlantique).

Les représentants des laboratoires sont là pour le dire : sans investissement, il n’y a ni évolution ni progression possible du chiffre d’affaires… Mais que penser de ces propos séduisants, des rendements théoriques exposés et des systèmes de leasing proposés… quand on en est encore à rembourser son emprunt principal d’installation ? Je suis vétérinaire, et seulement vétérinaire. Je suis certes chef d’entreprise, avec peu d’expérience, mais pas comptable ou banquier : alors qui croire ? Personne pour l’instant. Bien entendu, je sais que je ne pourrai pas échapper à l’achat de nouveaux matériels dans un avenir proche. Mais aujourd’hui, je ne dispose pas du recul nécessaire pour savoir ce qu’il me faut.

Lors de notre installation, mon associé et moi avons choisi l’occasion pour le matériel lourd (radiologie), les enchères d’appareils médicaux “humains” (table de chirurgie), l’achat de matériel neuf de médecine humaine (moniteur de réanimation, instruments de chirurgie) et la reconversion de meubles de cuisine pour le mobilier. Cela nous a permis de réduire notre emprunt de 48 % par rapport à des achats exclusifs en centrales et auprès des laboratoires vétérinaires. Cette gestion économique dès la création de la structure nous permettra ensuite d’évoluer vers du matériel complémentaire (analyseur sanguin, puis échographe), mais seulement une fois que nous auront cerné nos besoins, les exigences de notre clientèle et sa progression. Et ces éléments, j’espère que les laboratoires ne me diront pas qu’ils les maîtrisent pour moi !

Un matériel performant dès la création

Marie-Noëlle Jouberjean-Pons, praticienne à Montréal-la-Cluse (Ain).

Nous avons la chance d’exercer, depuis plusieurs années, dans une structure que nous avons choisie vaste et facilement aménageable dès le départ. Nous avons acquis le matériel nécessaire à des modalités d’exercice optimales, tant sur le plan légal que scientifique. Ainsi, dès la création, nous avons aménagé une salle de radiologie conforme aux normes actuelles. Les investissements réalisés dans le matériel nous ont permis d’optimiser l’imagerie (échographe Doppler, vidéo-endoscopie, radiographie) et les moyens diagnostiques (analyses sanguines, etc.). Nous avons également investi très tôt dans des outils informatiques et des logiciels performants. Parallèlement, nous avons suivi des formations et des spécialisations (CES). Notre objectif actuel est de modifier la décoration de la clinique afin que les locaux de travail et d’accueil soient plus agréables, pour nous comme pour les clients. Bien entendu, nous envisageons toujours de poursuivre notre formation.

Un traitement numérisé des clichés radiographiques

Philippe Cassier, praticien à Ermont (Val-d’Oise).

A l’approche du dernier trimestre de l’année se pose toujours la question de l’investissement à effectuer pour générer des frais déductibles sur l’exercice fiscal à venir. Comme nous avons effectué des travaux de peinture en 2006, que le ravalement de l’immeuble dont fait partie la clinique a été réalisé l’an passé, qu’une formation de “personne compétente en radioprotection” a été initiée en avril dernier, assortie de quelques travaux de mise en conformité de l’installation de radiologie (qui ne date par ailleurs que de cinq ans), et que les différents analyseurs et autres échographes sont récents et en location, je me dirige vers l’acquisition d’un ensemble PCR Eleva doté d’une console Philips. Il s’agit en fait d’un traitement numérisé des plaques avec une lecture sur un écran couleur et la possibilité de retraiter l’image. Ce procédé permet de conserver l’appareil de radiographie et de s’affranchir d’un développement chimique faisant appel à l’association d’un révélateur et d’un fixateur, avec les contraintes que cela implique : ventilation du local vers l’extérieur selon un débit réglementé, produits dits toxiques à entreposer dans un local adéquat, réalisation de fiches de sécurité et signalement de la manipulation de ces produits par les auxiliaires dans le dossier relatif à chaque salarié, tenu à jour par le médecin du travail. Certes, le coût d’un tel matériel est conséquent (de 36 500 à 47 800 € selon les différentes options disponibles), mais il autorise une meilleure qualité de cliché et s’inscrit dans une démarche de recherche de qualité professionnelle.

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