Le nombre de chiens bien identifiés ne cesse d’augmenter

Depuis la mi-septembre, des actions de contrôle sur l’identification des chiens sont menées en Belgique par les inspecteurs du bien-être animal du Service public fédéral (SPF) santé publique, sécurité de la chaîne alimentaire et environnement. Les premiers résultats montrent que de plus en plus de chiens sont correctement enregistrés, via le tatouage ou la puce électronique.

Les contrôles, conduits pour la troisième année consécutive, ont lieu dans tout le pays et se font en collaboration avec la police locale. Pour chaque chien, les contrôleurs vérifient s’il porte un transpondeur ou un tatouage. Si ce n’est pas le cas, les propriétaires reçoivent un avertissement et ils ont deux semaines pour faire enregistrer leur animal. Ceux qui ne le font pas risquent une amende de 150 €. En revanche, les chiens dont les propriétaires sont en règle reçoivent, eux, un petit jouet.

Durant les trois premiers jours de l’opération, près de six cents chiens ont ainsi été contrôlés, parmi lesquels 6 % ne portaient pas l’identification obligatoire. Ce chiffre représente une amélioration significative par rapport à 2007 (8 %) et à 2006 (12 %).

Les contrôleurs s’informent également de l’origine des chiens, en vue de repérer les vendeurs malhonnêtes d’animaux de compagnie non identifiés. Une série d’erreurs ont aussi été relevées par rapport à des animaux non enregistrés correctement. C’est notamment le cas de certains propriétaires qui n’ont pas communiqué leur nouvelle adresse ou de chiens qui ont changé demains. Pour tout changement, un formulaire est pourtant joint au certificat du chien et il suffit de le renvoyer à l’Association belge d’identification et d’enregistrement canins⁽¹⁾.

Cette vaste opération de contrôle est avant tout un moyen d’informer et de sensibiliser. C’est bien entendu au vendeur, en premier lieu, de respecter la loi, mais l’acheteur doit également être vigilant sur l’identification de son animal. Chaque année, de nombreux chiens sont par ailleurs abandonnés, surtout pendant les mois d’été. La puce électronique et le tatouage permettent alors de retrouver les responsables.

• (1) www.abiec-bvirh.be

• Source : www.health.fgov.be