Les professions libérales se font tirer le portrait par branche socio-économique

L’Observatoire des métiers des professions libérales (OMPL) a remis son rapport final pour l’exercice 2007. Créé en 2005 par l’Union nationale des professions libérales (UNAPL) et les cinq syndicats représentatifs des salariés, il a pour mission de suivre l’évolution de l’emploi et des qualifications dans quatre secteurs (cadre de vie, santé, juridique, technique). Le secteur de la santé représente 79 % des entreprises libérales dans le champ de l’OMPL, avec un tiers de cabinets médicaux, 21 % de pharmacies et cabinets dentaires, 4 % de cliniques vétérinaires sur les 111 172 entreprises libérales. Les grandes tendances se rejoignent au niveau des branches professionnelles, comme l’augmentation du nombre de salariés (+ 3 % par rapport à l’année précédente), la féminisation (86 % des salariés des professions libérales de l’OMPL sont des femmes) et l’évolution du temps partiel qui concerne désormais 38 % des salariés (55 % dans les cliniques vétérinaires). Des tendances plus marquées encore se dégagent, notamment la hausse du nombre de stagiaires (+ 20 % dans les cliniques vétérinaires). La progression la plus forte est notée dans les cabinets d’économistes (+ 47 %) et d’architectes (+ 66 %).

Le rapport de l’OMPL pointe aussi un taux élevé d’accès à la formation dans les branches du cadre de vie, pour les cabinets d’avocats et d’experts en automobile, mais plus faible dans le secteur de la santé. Avec 59 % de départs en formation continue, la tranche d’âge des vingt-six à quarante-quatre ans est la plus représentée. Toutefois, une part importante de salariés de moins de vingt-six ans (29 %) sont concernés dans les cliniques vétérinaires, où la formation peut constituer une voie d’entrée dans la branche, notamment pour les auxiliaires.

En outre, le nombre de contrats de professionnalisation a bien progressé : il a doublé, voire triplé dans les cliniques vétérinaires. Si l’analyse par type d’action de formation est délicate, il semble néanmoins que les formations d’actualisation des compétences sont majoritaires dans des branches comme les pharmacies d’officine, les cliniques vétérinaires et les cabinets d’experts en automobile. L’apprentissage est également utilisé chez les pharmaciens et les vétérinaires, l’effort de formation en alternance est donc à prendre en compte dans ces branches.