La capacité de stockage des disques durs externes a fortement progressé - La Semaine Vétérinaire n° 1320 du 20/06/2008
La Semaine Vétérinaire n° 1320 du 20/06/2008

Informatique

Gestion

S’ÉQUIPER

Auteur(s) : Sébastien Le Gaillard

Cette solution concurrence les classiques disques optiques. Elle présente de nombreux avantages et se décline en une grande variété de modèles, du petit disque dur de poche au gros disque réseau.

Un disque dur externe se définit comme un disque classique : il est inséré dans un boîtier et placé à l’extérieur de l’unité centrale de l’ordinateur auquel il est relié. Le disque dur est un dispositif de stockage de données informatiques sur support magnétique, physiquement constitué de plusieurs “plateaux”, lus par une tête de lecture mobile qui se déplace à grande vitesse, les plateaux eux-mêmes étant en rotation rapide (5 400 ou 7 200 tours/min).

Les disques durs externes peuvent être regroupés en trois grandes familles, selon leurs caractéristiques principales : “pocket”, “bureau” ou “réseau”. Les premiers, disques durs de type “pocket drive” (ou disques de poche), se caractérisent par un petit diamètre (2,5 pouces), un poids et encombrement faibles, une auto-alimentation électrique par le câble d’interface (pas de transformateur externe) et une capacité de stockage relativement réduite (de 100 Go à 250 Go en général).

Les disques de type “desktop” (de bureau) disposent d’un diamètre plus grand (3,5 pouces), pour un poids plus élevé et un encombrement augmenté. Une alimentation externe (bloc transformateur) est requise. Ils disposent d’une capacité de stockage moyenne à élevée (de 250 Go à 1 To en général).

Quant aux disques de type “network” (ou disques réseaux), ils se rapprochent des modèles “bureau”, mais disposent d’une interface réseau filaire ou sans fil, pour se connecter à un réseau local (LAN) et non plus à un seul ordinateur. La capacité des disques réseaux est élevée (de 500 Go à plusieurs To).

Dans le cas particulier des disques durs “multimédia”, ils peuvent être rapprochés des modèles “pocket” ou “bureau”. Les baladeurs multimédia à disque dur (type Ipod d’Apple) ressemblent à des modèles “pocket”, capables de lire et d’afficher sur un petit écran LCD musiques et vidéos, encodées en format numérique compressé. Les disques durs multimédia de salon ressemblent à des modèles “bureau” ; ils sont reliés à un téléviseur et à une chaîne hi-fi, pour faire office de juke-box audio-vidéo. Les disques durs multimédia sont réservés à un usage ludique et ne présentent pas d’applications professionnelles.

Le choix du formatage dépend du système d’exploitation

D’un point de vue strictement matériel, les disques durs externes sont compatibles avec tous les ordinateurs. Cependant, le formatage, qui organise l’architecture du système de fichiers, est différent pour chaque système d’exploitation : Windows XP ou Vista est équipé du NTFS (avec une compatibilité FAT32), sous Linux c’est l’EXT3 (et une compatibilité FAT32) et Mac OS X supporte le HFS + (et reste compatible FAT32). Si l’utilisateur opte pour un seul système d’exploitation, il doit préférer le formatage recommandé par le système (NTFS, EXT3 ou HFS +). Pour une compatibilité sur plusieurs systèmes, le FAT32 est préférable. Les spécifications de Microsoft sur le FAT32 limitent celui-ci à des partitions de 32 Go (des disques de plus grande capacité devront donc être scindés en plusieurs unités). Certains disques durs externes sont en fait constitués de deux disques durs dans un même boîtier. Il est alors possible, si le constructeur a équipé son modèle d’une carte contrôleur RAID, de réaliser un formatage en RAID 0 ou RAID 1. Avec un formatage en RAID 0, les deux disques durs travaillent en même temps et les données sont partagées : ainsi, la vitesse d’accès au disque est doublée par rapport à un modèle monodisque. Avec un formatage en RAID 1, les deux disques travaillent ensemble et les données sont dupliquées sur le second disque : la capacité de l’ensemble est divisée par deux, mais en cas de dégradation matérielle d’un disque dur, les données sont récupérables intégralement sur le second. C’est un système de double sauvegarde.

En ce qui concerne l’interface, les modèles de disques durs “pocket” sont connectés en USB2, qui permet également leur alimentation électrique. L’USB2 est reconnue sous Windows XP, Mac OS X et Linux directement, c’est-à-dire sans installation de pilotes.

Les modèles “desktop” disposent d’une interface USB2 et/ou Firewire 400 (reconnues sous Windows, Linux et Mac OS X). Certains modèles récents de Macintosh possèdent une interface Firewire 800 (Mac OS X). Il y a peu, des disques durs externes à interface eSATA sont apparus sur le marché. Seuls certains PC récents en sont équipés.

Les modèles “réseau” disposent d’une interface réseau filaire RJ45 et/ou sans fil en WiFi (norme b/g et parfois n). Certains modèles proposent également un ou deux ports USB2 hôtes sur lesquels il est possible de brancher un second disque dur externe de type “bureau” pour accroître la capacité de stockage de l’ensemble. Différentes vitesses théoriques caractérisent chaque interface proposée (voir tableau 1). La performance d’un disque dur externe dépend de l’interface, mais aussi de la constitution interne du disque (vitesse de rotation, nombre de plateaux, nombre de têtes de lecture, capacité de chaque plateau, diamètre du disque, etc.) et de l’utilisation éventuelle d’une carte RAID 0.

Du transfert de données à la sauvegarde, le disque offre une souplesse d’utilisation

Le transfert de données d’un ordinateur à un autre peut être réalisé à l’aide d’un disque dur externe. Il est possible, par exemple, de travailler à sa comptabilité sur son ordinateur au domicile pendant le week-end et de la rapatrier le lundi à la clinique. Dans cette optique, l’utilisateur privilégiera plutôt un disque dur de type “pocket”, plus transportable.

La sauvegarde locale d’un poste informatique peut se réaliser à l’aide d’un disque dur externe. L’utilisateur choisira alors de sauvegarder uniquement les données ou le système complet à l’aide de logiciels de sauvegarde système. Un modèle de disque dur “bureau” est adapté à cet usage.

La sauvegarde réseau vise à préserver les données et/ou le système complet de plusieurs postes informatiques et du serveur qui les centralise. Deux solutions sont envisageables : disque dur externe de type “desktop” géré par le serveur, auquel il est physiquement relié, ou disque dur réseau autonome, géré à partir de tout poste informatique du réseau (disposant des autorisations administrateur).

Choisir son disque dur externe

Lors de l’achat d’un disque dur externe, il convient de prendre en compte les critères suivants :

- la famille de disque dur externe (pocket, bureau ou réseau) dépend de l’usage qui en sera fait ;

- l’interface de connexion dépend généralement de la famille, mais peut parfois être double (USB2/Firewire ou RJ45/WiFi). Il faut, bien entendu, qu’elle soit compatible avec le matériel informatique existant ;

- la capacité de stockage, qui s’étend de quelques centaines de Go à plusieurs To ;

- l’aspect pratique, qui regroupe l’encombrement, le poids, la solidité et le design du boîtier ;

- la présence de fonctionnalités supplémentaires non systématiques : possibilité de configuration RAID, interface réseau sans fil (WiFi), serveur NAS (disques réseaux), ports USB hôtes ;

- le package logiciel fourni avec le disque dur : logiciel de sauvegarde (monoposte ou réseau), facilité d’installation et de paramétrage (surtout pour le disque réseau avec interface de gestion par page web).

- le coût de l’ensemble, ainsi qu’un calcul du prix de revient au Go de données stockées (voir tableau 2).

En analysant ses besoins en matière de sauvegarde, il est facile, à l’aide de ces critères, de déterminer le modèle le plus adapté parmi une offre commerciale assez pléthorique.

S. L. G.
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