Côté ring, les races allaitantes occuperont le premier rang au Space 2008

Pour sa 22^e édition, le Salon des productions animales-carrefour européen (Space) ouvrira ses portes dans un contexte qui voit l’agriculture reprendre sa fonction nourricière. A ce jour, les organisateurs comptabilisent plus de mille demandes d’exposants, dont quatre-vingt-dix premières participations. Quelque deux cents exposants étrangers sont déjà inscrits. De nombreuses délégations étrangères ont confirmé leur venue, parmi lesquelles cent chefs d’entreprise russes qui participeront au forum franco-russe organisé les 9 et 10 septembre. « Cela traduit la forte attractivité du Space, qui sera inauguré par le Premier ministre, François Fillon », se félicite son président, Jean-Michel Le Metayer. Les surfaces dédiées aux équipements laitiers affichent complet. « Nous ne pourrons pas répondre à la demande de surfaces », indique Paul Kerbraon, directeur du salon. Dans le secteur porcin, les entreprises répondent présent, malgré une conjoncture difficile qui ne s’améliorera pas avant le début de l’année prochaine.

Côté génétique, plus de six cents bovins de douze races différentes se succéderont sur le grand ring. Dix races ovines sont également engagées, avec un concours spécial pour la race Ile-de-France. Cinq ventes aux enchères sont prévues. Deux concours nationaux auront lieu pour les races bovines brune et blonde. Pour la première fois, une race de bovins, la blonde d’Aquitaine, sera présentée via la présentation d’animaux de haute valeur génétique, mais également à travers la filière. Une autre nouveauté de cette édition du Space sera la première vente aux enchères d’animaux de race allaitante. En outre, le défilé de tous les animaux primés mettra fin au “salon génétique”.

« La vaccination contre la fièvre catarrhale ovine est imposée, annonce Jean-Yves Rissel, responsable des présentations animales. Toutefois, toutes les demandes de dérogation ont été acceptées. »

La plate-forme recherche et développement sera consacrée au numérique (robots de traite, automates de gestion du pâturage et de régulation de l’atelier avicole, porte intelligente pour le tri des animaux, tracteur GPS, bureau ergonomique), avec un pôle “communication-information” et un autre consacré au e-commerce, au niveau tant mondial que local. « Notre objectif est de montrer que l’agriculture n’est pas en reste quant aux développements technologiques, précise le responsable professionnel, Jean-Luc Fossé. Nous voulons faire envie aux jeunes visiteurs. »