Les productions animales bretonnes en chiffres
Éclairage
REPÈRES
Auteur(s) : Nathalie Devos
Marquée par l’influenza aviaire, la production de la filière volailles a accusé une baisse de 7 %, toutes espèces confondues. Des replis sont en outre observés dans la quasi-totalité des autres secteurs.
Les données chiffrées concernant les productions animales bretonnes en 2006 viennent seulement d’être publiées. Elles montrent un repli, plus ou moins marqué, dans toutes les filières de production par rapport à l’année précédente, sauf pour celle des lapins qui enregistre une belle progression, ainsi que celles des ovins et des caprins qui restent stables.
Entre 2005 et 2006, la production bretonne de volailles (en tonnes) a accusé une baisse globale de 7 %. Au premier semestre, elle a subi de plein fouet la médiatisation de l’influenza aviaire qui s’est traduite par une chute de la consommation et des pertes de marchés à l’exportation. Sur l’ensemble de l’année 2006, la production de poulets a diminué de 15 %, tout en continuant d’occuper le premier rang des productions de volailles dans la région. Dans ce secteur, la seule hausse concerne la production de dindes (+ 4 %), alors que le nombre d’animaux évolue peu. L’embellie la plus visible intéresse la production de lapins, avec une hausse de 14 % (voir tableau 1).
En 2006, le cheptel breton se composait de 730 100 vaches laitières et de 336 000 génisses de renouvellement. Cela correspond, une nouvelle fois, à une réduction par rapport à l’année précédente : - 2 % pour les laitières et - 3 % pour les génisses (voir tableau 2). La baisse concerne l’ensemble des départements, y compris l’Ille-et-Vilaine qui concentre le tiers du troupeau laitier régional. Le léger repli de l’effectif des bovins de moins d’un an est essentiellement ressenti dans le secteur des veaux de boucherie.
Pour sa part, la production laitière a atteint 4,6 milliards de litres, soit une baisse légèrement supérieure à 1 % par rapport à 2005. La moyenne des livraisons de lait s’est établie à 270 000 l par exploitation, avec des écarts entre les départements (290 000 l en moyenne dans le Finistère contre 256 000 l en Ille-et-Vilaine). Le Finistère reste le premier département laitier français. Il représente 30 % du lait breton et 6 % du total national.
En 2006, la baisse s’est également poursuivie du côté de la viande bovine. Le tonnage (gros bovins) produit en Bretagne a chuté de près de 4,5 % (voir tableau 3). Par ailleurs, le recul constant du cheptel laitier affecte directement la production de viande, se traduisant par une diminution de 14 % de celle de veaux de boucherie et de 3 % pour les vaches de réforme. Les modifications de la politique agricole commune (découplage) ne sont pas favorables à une reprise de la production de bovins mâles. En revanche, le couplage à 100 % de la prime au maintien du troupeau allaitant est en faveur de l’évolution de ce type d’animaux. La bonne tenue des prix en 2006 a incité les éleveurs à conserver leurs femelles allaitantes, ce qui a limité les abattages. Quant au cheptel porcin breton (voir tableau 4), il a accusé un léger repli (0,8 %) par rapport à 2005. L’effectif s’élève à 8 315 800 têtes, au lieu de 8 382 360 pour l’année précédente.
Les catégories d’animaux dont l’effectif enregistre une légère hausse sont les porcelets (+ 0,6 %) et les porcs à l’engrais de plus de 50 kg. Quant au tonnage net de viande porcine produit en Bretagne, soit 1 264 019 t en 2006, il accuse une diminution de 1,8 %.
Pour leur part, les cheptels ovin et caprin bretons (voir tableau 5) sont restés stables par rapport à l’année précédente. 63 % du cheptel caprin se concentre en Ille-et-Vilaine. 75 % des 86 000 hl de lait de chèvre traités par les industriels y sont produits. Ce département héberge aussi environ 40 % du cheptel ovin breton.
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