Le Defra dit profiter des trente-quatre leçons tirées du foyer de grippe aviaire de février - La Semaine Vétérinaire n° 1288 du 26/10/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1288 du 26/10/2007

Grande-Bretagne. Gestion des épizooties

Actualité

Auteur(s) : Nathalie Devos

L’insularité ne protège pas contre les maladies. Le secteur des productions animales chez nos voisins d’outre-Manche, qui n’a pas été épargné cette année par les agents infectieux, le démontre. Qu’importe, les représentants de la Couronne sont confiants. Les trente-quatre leçons(1) (ni plus, ni moins) tirées de l’épisode d’influenza aviaire survenu dans un élevage de dindes à Holton, dans le Suffolk, en février dernier, semblent porter leurs fruits. C’est en tout cas ce qu’estime le ministère britannique de l’Environnement, de l’Alimentation et des Affaires rurales (Defra), dans un communiqué du 11 octobre dernier. En effet, ces leçons ont été mises à profit afin de circonscrire les foyers de fièvre aphteuse détectés cet été dans le Surrey. Elles le sont aussi pour gérer l’actuelle épizootie de blue tongue, déclarée initialement dans le Suffolk, revendique le Defra.

Soit. Encore faut-il que les règles de biosécurité soient bien respectées. Et cela n’a pas toujours été le cas, comme le montre, dans un premier temps, le débarquement de l’influenza aviaire dans l’élevage de 160 000 dindes de Bernard Matthews en février. L’enquête épidémiologique a révélé que le propriétaire de l’exploitation possédait des filiales en Hongrie, pays touché par la maladie un mois auparavant, et que les souches isolées en Hongrie et en Angleterre étaient identiques. Mais l’origine de la contamination, à savoir des importations de volailles hongroises par camions, est restée au stade « d’hypothèse la plus plausible » pour les autorités britanniques qui ne l’ont jamais confirmée officiellement.

La réapparition de la fièvre aphteuse en août est un autre exemple du non-respect des règles de biosécurité. Cette fois, l’origine de la contamination est une fuite virale sur le site de Pirbright, où deux laboratoires, l’un public (l’Institut de santé animale) et l’autre privé (Merial), disposent d’échantillons de la souche identifiée chez les animaux atteints. Un problème de “tuyauteries” serait responsable des premiers foyers de fièvre aphteuse. En effet, les investigations menées ont conclu à la défectuosité du système de drainage des effluents appartenant au laboratoire public, qui aurait contaminé le sol par la suite. Des véhicules auraient fait le reste en transportant le virus jusqu’aux exploitations voisines.

Quant à la blue tongue, observée fin septembre dernier, l’histoire ne dit pas encore si le virus a défié les douanes et emprunté le tunnel sous la Manche…

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