Avant d’opter pour un distributeur de boissons, la clinique doit évaluer sa consommation

La fontaine à eau, tant appréciée pendant les chaleurs estivales, sera cet hiver détrônée par les boissons chaudes. Alors pourquoi ne pas installer un distributeur au sein de la clinique ? L’odeur du café ajoute une touche agréable à l’accueil et peut faire diminuer la désagréable sensation d’attente.

Avant d’opter pour tel ou tel système, il convient de bien estimer sa consommation. Les grands buveurs de café ou de thé n’ont pas les mêmes besoins que les amateurs occasionnels.

Des distributeurs comme le Carte Noire Club® correspondent à une consommation d’au moins vingt, voire cinquante boissons quotidiennes. Dans ce cas, un branchement sur le réseau d’eau est possible, ce qui évite la corvée de remplissage du réservoir tous les jours. Les fournisseurs de ce type d’appareils (D8, Jede, Illico café, New Caffé, Nespresso Pro, etc.) proposent alors un contrat de location et de maintenance, avec un forfait tarifaire selon la consommation estimée, ainsi que de nombreux services : matériel professionnel, livraison à domicile, assistance/dépannage sur site, etc. Il est également possible d’acheter la machine ou de la louer. Certains offrent le prix de la location à partir d’une certaine consommation (quatre cents par mois chez Illico café).

Par rapport à la taille des structures vétérinaires, les systèmes à cartouches de boissons instantanées semblent plus adaptés à la consommation : de nombreuses machines sont disponibles, même si les plus connues sont la Tassimo® et la Nespresso®. Certains appareils offrent un large choix (expresso, chocolat, thé, soupe, boisson froide, etc.), alors que d’autres ne proposent qu’un ou deux types de café. Dans la Rhapsody® de chez Fountain, du café en grains peut être directement utilisé et moulu à la demande du client, ce qui ne manque pas d’attirer l’attention des personnes présentes.

Boisson payante ou en libre-service : à chacun de choisir

Néanmoins, ces types d’appareils ne sont généralement pas destinés à être placés en salle d’attente, à la disposition des clients. Ils sont plutôt mis dans une pièce adjacente ou dans la salle de repos et utilisés uniquement par le personnel pour se servir ou servir les clients. Le vétérinaire ou l’auxiliaire peuvent ainsi proposer un café ou une autre boisson chaude selon l’attente (retard, analyses en cours, etc.), l’heure du rendez-vous (pause café, tea-time), voire la météo…

Si l’appareil distributeur de boissons est destiné à rester à la disposition des clients, il est préférable qu’il fonctionne à l’aide d’un monnayeur. Libre au vétérinaire d’offrir une tasse à la personne de son choix. Certains modèles tels que Rapsody® ou Mini-café® sont d’ailleurs disponibles avec une distribution gratuite ou non. Mais si la boisson est payante, le client a l’impression qu’un cadeau lui est fait.

La majorité de ces machines ont l’avantage de ne pas nécessiter un raccordement au réseau d’eau. Il convient néanmoins d’adapter le modèle choisi selon sa consommation et la contenance du réservoir, afin de ne pas avoir à le remplir sans cesse. Un réservoir de 5 ou 6 l correspond environ à cinquante boissons chaudes. La Rapsody® de chez Fountain offre la possibilité de se brancher sur une bonbonne d’eau de type fontaine à eau, quintuplant ainsi la capacité du réservoir.

Les boissons lyophilisées sont moins bonnes, mais elles sont deux fois moins chères

Des spécialistes des distributeurs de boissons, Jede et Fountain, proposent un modèle économique, idéal pour les emplacements exigus (à poser sur une table) ou les petits effectifs : grâce au Jede40® ou au Fountain, quatre cartouches de boissons instantanées sont disponibles au choix en trois secondes. Ces modèles séduisent par leur simplicité (systèmes “push” délivrant le produit puis l’eau), l’absence d’entretien, leur très large choix de boissons chaudes (^{voir tableau}) et le prix modeste des cartouches. Ces mini-distributeurs ne nécessitent en outre qu’une prise de courant. Bien entendu, les boissons lyophilisées n’ont pas la même saveur que des cafés moulus ou en dosette (capsule ou papier), mais leur prix est souvent divisé par deux. De plus, chez Fountain, le système “creamy” recrée la mousse et l’onctuosité d’un café en dosette.

Enfin, pour les consommateurs occasionnels, il existe une alternative : une seule bouilloire leur suffit pour proposer un thé ou un café. Il existe en effet des gobelets prédosés Nescafé® dans lesquels il suffit d’ajouter de l’eau chaude. Plusieurs parfums sont disponibles chez les fournisseurs de matériel de bureau pour un prix moyen de 0,30 € HT chacun, spatule comprise, voire un peu moins avec le kit dégustation et ses cent vingt gobelets panachés.

Du côté des consommables, il ne faut pas oublier de se fournir en gobelets, agitateurs et sucre ou édulcorant. Pour un usage privé, il peut être intéressant de se tourner vers le modèle Xcel® de chez Jede, dessiné spécialement pour utiliser indifféremment gobelet, tasse ou mug personnel.