La hausse des infections bovines est sans incidence pour l’homme

Depuis les années 80, une augmentation de l’incidence des cas de tuberculose bovine est observée au Royaume-Uni. Cette résurgence a conduit à s’interroger sur les risques éventuels de cette maladie pour la santé humaine. De 1993 à 2003, trois cent quinze infections humaines à Mycobacterium bovis ont été identifiées par culture dans le cadre d’une étude⁽¹⁾. Le nombre annuel de cas s’élève à vingt-huit en moyenne (de quatorze à quarante et un). Les causes des contaminations les plus souvent rapportées sont la consommation de lait frais et des contacts avec des bovins. Parmi tous les cas humains comptabilisés, deux cent quarante-neuf sont nés avant 1960. Parmi les autres, seulement quatorze sont nés au Royaume-Uni. Pendant la même période, le nombre moyen annuel de nouvelles infections de troupeaux bovins est passé de trois cent trente-deux à mille sept cent quarante-neuf. Les auteurs concluent qu’en dépit d’une forte hausse de l’incidence des foyers de tuberculose bovine, il n’existe pas d’augmentation du nombre de cas humains.

• (1) K. Jalava et coll. : « No increase in human cases of Mycobacterium bovis disease despite resurgence in infection in cattle in the United Kingdom », Emidemiology and infection, 2007, vol. 135, n° 1, pp. 40-45.