L’Ordre ne cautionne pas la démarche du Gesca

Le 29 juin dernier, l’Ordre des vétérinaires a reçu, à leur demande, les représentants du Groupe des entreprises du secteur cheval en agriculture (Gesca). Après le débat organisé par leurs soins dix jours auparavant à Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), ils souhaitaient s’entretenir avec notre profession de leur projet de définition d’un espace de compétences des éleveurs équins qu’ils voulaient élargi à certains domaines de la médecine vétérinaire.

L’Association vétérinaire équine française (Avef) et la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) ont été invitées par le Conseil supérieur de l’Ordre à participer à cette rencontre en qualité d’organismes techniques.

Devant les demandes et les propositions formulées dont les répercussions déborderont inévitablement le secteur de la filière équine et ne manqueront pas d’engager l’ensemble du monde agricole, le président de l’Ordre, Christian Rondeau, a clairement affirmé aux interlocuteurs présents qu’il n’entendait discuter de ce sujet que sous l’égide du ministère de tutelle. L’Ordre, en effet, n’a pas la compétence pour engager quelque modification que ce soit sur les textes législatifs existants. C’est à l’administration que reviendrait le rôle de gérer un tel dossier en consultant l’ensemble des acteurs concernés. Il appartiendra alors aux représentants de la profession vétérinaire de donner leur avis sur le sujet.

Dans ces conditions, le Conseil supérieur de l’Ordre des vétérinaires ne saurait apporter une quelconque caution à la démarche présentée. Face à ces réponses, le Gesca a formulé le souhait d’être reçu par l’Avef et la SNGTV afin de leur présenter ses travaux et propositions techniques…