Plus de la moitié des confrères sont propriétaires de leurs locaux via une société et payent un loyer - La Semaine Vétérinaire n° 1272 du 02/06/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1272 du 02/06/2007

Entre nous

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Auteur(s) : Marine Neveux

Locataire ou propriétaire ? Difficile de choisir, parfois, au moment de l’installation. Selon le témoignage de plusieurs confrères, cela n’est pas toujours un choix, mais la suite logique d’une opportunité liée soit à un bien qu’ils possédaient déjà, soit à la reprise d’une clientèle ou d’une association avec des locaux déjà acquis ou placés sous le régime d’un bail. A toutes ces situations particulières correspondent autant d’options différentes.

En outre, 7,6 % des vétérinaires font un usage mixte de leur local, qui devient ainsi à la fois leur habitation et leur lieu de travail. « Il est alors plus confortable de réaliser les astreintes et les gardes », estime une consœur en rurale, mais « cela aboutit parfois à des abus de la part des clients qui viennent frapper au domicile à minuit », déplore un autre. La situation la plus commune est la propriété, pour près des deux tiers des praticiens (64,7 %). 55,3 % ont en outre fait le choix d’être propriétaires via une société, une SCI par exemple, avec le paiement d’un loyer. « C’est un confort pour chaque associé », estime un confrère parisien. Quant à la location, moins utilisée, elle présente l’avantage d’être bien encadrée par la législation.

Le bail professionnel fera l’objet d’un contrat écrit, moins contestable

L’activité vétérinaire demande bien souvent des aménagements spécifiques du local professionnel, ce qui n’exclut pas qu’une partie de la clinique puisse être aménagée en appartement, notamment lors de la création de la structure. Ce logement pourra éventuellement servir un jour pour les gardes, par exemple.

Si le confrère choisit de domicilier son exercice dans un local d’habitation, plusieurs conditions doivent être remplies. Les contraintes du changement d’usage d’un local résidentiel sont parfois à considérer de près dans les grandes villes.

Une autorisation de modification de l’affectation du local doit ainsi être obtenue, délivrée par le préfet du département. Cette condition est nécessaire pour les agglomérations de plus de deux cent mille habitants et pour Paris et sa petite couronne. Des exonérations existent si le local devient à usage mixte, à condition que la surface professionnelle soit inférieure à la moitié de la surface totale.

Le local uniquement à usage professionnel est concerné par un bail professionnel. Il fera l’objet d’un contrat écrit. Pour la définition du loyer, son évolution, il revient aux parties de s’entendre, dans le cadre d’une négociation. Un bail verbal pourrait être contesté, par exemple. En outre, en principe, la reconduction d’un bail ne donne pas lieu à une hausse de loyer, à l’exception du classique ajustement sur l’indice de référence

réactions Internet

En cas de séparation, la SCI est très pratique…

Lors de mon divorce, la société civile immobilière (SCI) familiale s’est révélée très pratique, car une partie de la famille a racheté les parts de mon ex-épouse. Pour eux, cela a constitué un investissement comme un autre, non contestable par mes frères.

Pour moi, cela a été le moyen de m’en sortir financièrement à ce moment-là.

Philippe Vanhée

Créer une SCI facilite les montages financiers

Nous sommes propriétaires, via une SCI, des terrains et locaux professionnels. La SCI est détenue à égalité par les associés de la SELARL. Cela nous a permis de faciliter les montages financiers pour la construction d’une partie équine assez importante.

Pour l’instant, nous ne gagnons pas d’argent via cette SCI. Nous nous posons des questions sur le devenir des locaux en cas de cessation d’activité ou d’opportunité de déménagement, car la propriété, si elle constitue un placement intéressant, est aussi un fil à la patte.

Suite au départ d’un associé, le comptable voulait nous faire racheter une partie des parts de la SCI par la SEL, mais nous n’en avons pas compris la réelle utilité.

Charles-François Louf

La revente de la SCI génère des profits

Il est en effet intéressant de constituer une SCI, qui est alors louée à la structure professionnelle, car les intérêts d’emprunt sont déductibles, ainsi que le loyer, à la fin du remboursement du prêt (sur quinze ou vingt ans). Il est alors possible de revendre sa SCI et de profiter ainsi de cette épargne forcée !

Sophie Paul
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