La situation des impayés est intolérable - La Semaine Vétérinaire n° 1257 du 17/02/2007
La Semaine Vétérinaire n° 1257 du 17/02/2007

Entre nous

VOUS AVEZ LA PAROLE

Auteur(s) : François Bongars

Fonctions : praticien à Antibes (Alpes-Maritimes)

Comment ne pas réagir aux chiffres sur les impayés commentés dans un récent sondage de La Semaine Vétérinaire(1) ? Lorsqu’ils atteignent 2 % du chiffre d’affaires alors que le bénéfice est de 33 % en moyenne, cela représente 6 % de revenus en moins par vétérinaire. C’est énorme et intolérable ! Les parades existent et doivent être systématiquement mises en œuvre. Tout d’abord, le contrat de soin doit être signé avec le client dès que le praticien estime que la facture finale représentera plus de 150 € (limite arbitraire). Concernant les interventions classiques, mieux vaut prendre l’habitude de faire payer lors du dépôt de l’animal avant l’opération. Pour les hospitalisations, il convient d’évaluer un coût quotidien minimal (qui couvre au moins deux fois les frais engagés) et de demander un acompte équivalent. Toutes les précisions utiles sur les modalités de règlement doivent figurer sur le barème d’honoraires, sur les devis et sur le contrat de soin et doivent être énoncées clairement. Beaucoup d’impayés proviennent aussi de la non-solvabilité des clients. Dans ce cas, il s’agit, tout en respectant la déontologie, d’établir un contrat de soin qui prend en compte la gêne économique du propriétaire en proposant un règlement en trois ou quatre fois sans frais, ou encore des règlements échelonnés dans le temps. Il est aussi possible de décider d’accorder ou non la gratuité de certains honoraires ou des remises équivalentes à celles pratiquées pour les associations de défense des animaux. Clarté, adaptation et anticipation : ces trois principes permettent de réduire à néant les impayés. Dans le cas de ma propre clinique, je pratique des tarifs élevés, nettement au-dessus de la moyenne des confrères voisins. Pourtant, je n’ai pas d’impayés. Je pense donc que ma façon d’aborder le problème est la bonne. Une facture détaillée permet aussi de bien préciser les postes de dépense et je crois même qu’il est possible de détailler davantage (en précisant la part d’honoraires, de travail du personnel et des charges générales de la structure). J’espère que les confrères moins expérimentés pourront ainsi récupérer une trésorerie indispensable et oublier une situation perdante en clientèle. En effet, les actions de recouvrement coûtent cher, sont exceptionnellement suivies d’effet et tout client débiteur est définitivement perdu.

  • (1) Voir La Semaine Vétérinaire n° 1256 du 10/2/2007 en page 10.

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