60 % des confrères et des consœurs reçoivent une attention particulière lors des fêtes de fin d’année - La Semaine Vétérinaire n° 1250 du 23/12/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1250 du 23/12/2006

Entre nous

QU’EN PENSEZ-VOUS ?

Auteur(s) : Valentine Chamard

Les chocolats vont pleuvoir sur le sapin… et sur le comptoir, à en croire le sondage posé sur Planete-vet. En effet, 60 % des confrères reçoivent des cadeaux en fin d’année, de la part des clients et des laboratoires pharmaceutiques. Le cadeau, une coutume qui s’est perpétuée depuis l’époque romaine, est désormais indissociable de la fête de Noël. Les clients fidèles profitent de cette occasion pour témoigner leur reconnaissance au praticien avec qui une relation s’est nouée de longue date. Ce don permet d’humaniser les rapports et de montrer que le vétérinaire n’est pas simplement la “blouse blanche” à qui il est fait appel, au même titre qu’un autre service.

Ainsi que l’explique une sociologue(1), « faire un cadeau est toujours un acte hautement symbolique, contribuant à l’établissement ou à l’entretien du lien social ; la matérialité du cadeau est nécessaire à la construction et au maintien du lien social ». L’estime et la reconnaissance peuvent cependant se manifester également par « des sourires ou des attentions de la part des clients, que j’essaie également de leur témoigner », indique un confrère. Le cadeau peut aussi être ponctuel (et ne pas attendre Noël…), en relation avec la prise en charge d’un animal malade que le propriétaire aura appréciée, que ce soit lié à l’empathie témoignée par le praticien ou à la guérison de l’animal (c’est la motivation qui préside à 14,5 % des cadeaux reçus). Les laboratoires concourent également à gâter les vétérinaires.

De nombreux praticiens salariés déplorent toutefois être un peu oubliés : « La plaque dorée offre peut-être le privilège de la reconnaissance… », ironise un confrère salarié. Une autre consœur précise : « Les clients et les représentants préfèrent donner le cadeau à celui qui, le moment venu, a son mot à dire. Donc pas de Noël pour les “subalternes”, même à temps plein, et autres remplaçants ! Pourtant, en tant que salariés, nous soignons et vendons comme n’importe quel “big boss” en blouse blanche. Même nos assistant(e)s ont plus de reconnaissance que nous. » D’autres remarquent une certaine inflexion, peut-être en lien avec la baisse du pouvoir d’achat. « Je reçois de moins en moins de cadeaux de la part des clients », note ainsi une consœur.

  • (1) Anne Monjaret : « Les cadeaux : A quel prix ? », in Ethnologie française, n° 4,1998.

réactions Internet

N’ayez pas peur de faire plaisir aux propriétaires !

Il semble qu’en raison de l’évolution des lois et des contraintes économiques toujours plus pressantes, les cadeaux de fin d’année sont réduits à leur plus simple expression.

A l’exception, peut-être, d’un ou deux labos toujours généreux. J’y vois, personnellement, une tendance à la déshumanisation des relations avec nos partenaires économiques. Est-ce un phénomène de société ou tout simplement le signe que les temps sont durs ?

En tout cas, n’ayez pas peur de faire plaisir à vos clients, les idées de cadeaux sont nombreuses et l’effet est garanti : petite souris pour les chats (coût : 50 centimes), balle ou lamelles à mâcher pour les chiens, etc. Et puis, pour les clients les plus fidèles, une petite carte manuscrite avec un mot gentil pour le nouvel an n’est pas si difficile ! En revanche, pour les confrères voisins, une petite fête ensemble (apéro au champagne ou sortie au restaurant) ne peut qu’améliorer à bon compte les relations confraternelles !

Joyeuses fêtes !

François Bongars

Nous recevons des cadeaux des clients fidèles

Nous avons un certain nombre de clients que nous voyons souvent dans l’année (suivi médical, aide à l’administration du traitement ou aux soins, etc.), et avec lesquels s’est nouée une relation plus amicale qu’un simple rapport clinique-client. Nous recevons donc, à Noël, les cadeaux de ces clients fidèles ou reconnaissants. Ils sont destinés soit à l’ensemble de la clinique, soit à une partie du personnel (auxiliaires ou praticiens, dans les deux cas, ils ont toujours été partagés entre tout le monde), soit à l’un d’entre nous en particulier. J’ai en plus la chance de travailler avec deux confrères dans de merveilleuses conditions. Le cadeau qu’ils m’offrent à Noël est chaque année un élégant témoignage de leur amitié, de la considération qu’ils me portent, et il illustre bien l’excellence de nos rapports.

Jean-Matthieu Ricard
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