« Pour lutter contre le SDRP, il est important de raisonner la vaccination pour l’ensemble du troupeau » - La Semaine Vétérinaire n° 1235 du 02/09/2006
La Semaine Vétérinaire n° 1235 du 02/09/2006

L’avis d’un expert d’outre-Atlantique

Formation continue

FILIÈRES

Auteur(s) : C. B.-C.

Pour notre consœur Laura Batista, de l’université de médecine vétérinaire de Saint- Hyacinthe (Québec, Canada), l’adaptation des cochettes est fondamentale. Il s’agit de l’un des principaux points permettant d’assurer une stabilité de l’infection(1). Dans le cas présent, une immunité vaccinale, conférée par un vaccin SDRP tué, a été mise en œuvre afin de protéger les cochettes issues d’un élevage indemne. Etant donné la variabilité de ce virus à ARN, il convient que l’immunité induite soit robuste et passe par deux injections de vaccin pour la primovaccination (à J0 et J28), suivies de rappels tous les quatre mois pour l’ensemble des cochettes.

Laura Batista souligne également l’importance de la vaccination de masse du cheptel préexistant, afin d’éviter une nouvelle circulation du virus via les sous-populations d’animaux négatifs. Son expérience conduit notre consœur à préconiser l’utilisation d’un vaccin vivant, permettant d’activer à la fois l’immunité humorale et l’immunité cellulaire.

Avant l’arrivée des premières cochettes, tous les porcs charcutiers devront avoir été vaccinés. Aussi, dans une première phase, l’ensemble des truies et tous les porcelets de plus de sept semaines d’âge en sevrage et en engraissement sont vaccinés avec le vaccin SDRP vivant. Puis les porcelets sont vaccinés, pour chaque bande, à sept semaines de vie. Bien que la vaccination soit considérée comme un outil indispensable à la stabilisation, voire à l’éradication de l’infection d’un élevage porcin par le virus SDRP, elle ne trouve sa pertinence et son efficacité qu’à la condition d’être associée au respect de règles de biosécurité, mais « pas une biosécurité psychologique caricaturée par les pédiluves », insiste Laura Batista.

  • (1) Une stabilité de l’infection équivaut à une population adulte infectée, mais où il n’y a aucune excrétion du virus du SDRP chez les truies et à l’absence de porcelets sevrés virémiques. Les performances de naissage et de post sevrage sont semblables à ce qu’elles étaient avant la contamination.

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